Les administrateurs du Club de motoneige des Etchemins ont procédé récemment à l’inauguration de leur nouveau garage situé dans la Municipalité de Ste-Sabine.

 

 

Une subvention de 122 mille dollars en provenance du Fonds d’appui au rayonnement des régions du gouvernement du Québec a permis la réalisation de ce projet qui a nécessité un investissement total de 170 mille dollars.

D’une superficie de 2 mille 400 pieds carrés, le nouveau bâtiment abrite deux surfaceuses et facilitera le travail des bénévoles qui pourront dorénavant effectuer l’entretien et la réparation des équipements à l’intérieur. Le contrat de construction avait été confié à un entrepreneur de la région, la firme MAC Construction de Ste-Justine.

La Municipalité de Ste-Sabine a été un facilitateur dans le projet en cédant le terrain pour la somme symbolique de 1 dollar, tout en permettant au garage d’être raccordé aux services municipaux.

Notons que le Club motoneige des Etchemins entretient pour plus de 150 kilomètres de sentiers dans les secteurs de Lac-Etchemin, Ste-Justine, Ste-Sabine, Ste-Rose, St-Camille et St-Magloire.

 

Source: Normand Poulin, Passion FM, le mercredi 30 janvier 2019

AFFAIRES. Déjà reconnue pour son expertise et la qualité des grappins qu’elle produit, l’entreprise Rotobec de Sainte-Justine vient de fabriquer le grappin le plus imposant de son histoire.

 

 

Cet équipement sur mesure, qui pèse 26 500 livres, a été réalisé pour le compte du distributeur turc Forsen, qui avait passé la commande au nom de l’entreprise Sennebogen, basée en Allemagne.

Les images et une vidéo tournées lors d’une courte cérémonie tenue dans l’usine de Rotobec mercredi dernier, puis présentée sur les réseaux sociaux, montre l’ampleur de nouveau ce grappin, l’OP-6-1000, construit au coût de 100 000 euros (150 000 $).

«Celui-ci est tellement imposant qu’il a fallu combiner deux ponts roulants, munis d’un support spécial, pour le soulever et faire la démonstration à nos employés», signale Sylvain Cayouette, vice-président Opérations chez Rotobec.

Représentant pour Rotobec, François Lafrenière mentionne que l’OP-6-1000 a une capacité de charge de 20 tonnes métriques, ou 44 000 livres. Il ajoute que Sennebogen est devenu un client régulier de Rotobec au cours des deux dernières années.

«L’an dernier, nous avions construit un grappin qui pesait 20 000 livres et avait une capacité de charge de 30 000 livres. Pour ce nouvel équipement, nous étions à la limite en ce qui a trait à la hauteur, également. Si on veut faire de quoi de plus gros dans l’avenir, il va falloir se casser la tête pour voir comment on pourrait s’y prendre», précise M. Cayouette.

Une fois la démonstration terminée, le grappin a été démonté afin d’effectuer les retouches nécessaires avant son expédition par conteneur. Celui-ci prendra tout d’abord la route de l’usine de Sennebogen, en Allemagne, pour des fins de démonstrations avant d’être acheminé dans un port de Turquie, avec une pelle de manutention conçue spécialement pour lui, où il servira au déchargement de bateaux remplis de ferraille destinée à des aciéries de ce pays.

Carnet de commandes record

Chaque semaine, Rotobec fabrique, selon Sylvain Cayouette, près de 40 grappins destinés au secteur forestier ou à la manutention de la ferraille, principalement. Toujours pour le compte de Forsen et de Sennebogen, l’entreprise de Sainte-Justine travaille actuellement sur la conception d’un nouveau grappin à coquille d’une capacité de 15 mètres cubes pour la manutention du charbon, qui pourra s’arrimer à la même pelle de manutention que l’OP-6-1000. «Ce sera assez imposant. Le plus gros du genre que nous avions fait avait une capacité de 12 mètres cubes, mais il sera moins gros et moins lourd que l’OP-6-1000», précise M. Lafrenière.

Sylvain Cayouette souligne par ailleurs que ce n’est pas le travail qui manque chez Rotobec dont  le carnet de commande est actuellement de 45 M$. «C’est un record et ça ne cesse d’augmenter d’année en année. On est toujours à la recherche de main-d’œuvre, comme tout le monde. C’est généralisé», précise-t-il en rappelant que l’usine de Saint-Justine emploie actuellement 400 personnes. Deux nouveaux groupes de travailleurs sud-américains, soit 25 Colombiens et 12 Costaricains, devraient s’ajouter au cours des prochains mois.

 

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le lundi 28 janvier 2019

PARTENARIAT. La revitalisation de la rue Principale demeure une priorité pour la Chambre de commerce et le Fonds d’investissement de Sainte-Justine qui mènent différents projets de front, en collaboration avec la municipalité.

 

 

C’est ce qui ressort de l’assemblée générale des deux organismes qui avait lieu lundi soir à la mairie de Sainte-Justine.

D’une part, le président de la Chambre de commerce, Bruno Turcotte, a rappelé que son organisation avait investi 10 000 $ à cet effet en 2018. Cette somme a permis de soutenir le FIJ dans l’acquisition de l’ancien restaurant Les Deux frères, que l’on souhaite transformer en édifice à bureaux, ainsi que d’une maison voisine qui a été démolie afin de faire place à un éventuel stationnement.

Cela sans oublier la création de la nouvelle image de marque de la municipalité, l’installation de nouvelles pancartes de rue et la mise à jour du site internet de la municipalité.

Président du Fonds d’investissement, Sylvain Chabot a souligné que l’acquisition de la résidence en question a nécessité un investissement d’environ 20 000 $. Quant au réaménagement de l’ancien restaurant, ce projet coûterait à lui seul près de 250 000 $. La démolition intérieure du bâtiment est complétée, mais l’organisme est à la recherche de financement pour compléter l’intérieur.

«Comme nous sommes un organisme à but non lucratif, nous avons besoin d’argent pour réaliser ce projet d’importance pour Sainte-Justine et toute la région, car nous souhaitons attirer des commerces et services de l’extérieur qui profiteront à tout le monde.»

Le Fonds d’investissement avait déposé une demande d’aide financière de 168 000 $ lors du premier appel de projets du plan de relance de la MRC des Etchemins. Onze projets avaient été retenus, mais celui du FIJ, qui a terminé 12^e, n’a pu être soutenu en raison d’un manque de fonds. «Nous entendons présenter de nouveau notre projet dès que ce sera possible, car nous y croyons beaucoup», ajoute M. Chabot.

Caisse populaire

La vente potentielle de l’édifice abritant le centre de services de la Caisse Desjardins des Etchemins au FIJ ou à tout promoteur intéressé est toujours en suspens et à cet effet, M. Chabot a souligné qu’il n’y avait pas eu de nouveaux développements. «Il y a eu des approches et des discussions avec la municipalité et, par conséquent, le FIJ. Nous avons déjà deux projets en cours. Ce sont des sommes importantes qui sont à l’enjeu là également, même si la Caisse nous fait des propositions intéressantes. Si jamais il y avait des projets, ou encore des promoteurs ou des entreprises intéressées, on pourrait très bien utiliser ces deux bâtiments dans le futur.»

Susciter le bénévolat

Au cours des prochains mois, la Chambre de commerce entend inviter la population à s’impliquer davantage au sein des organismes de la municipalité. À cet effet, le président Bruno Turcotte a annoncé qu’il entendait réunir des représentants des divers organismes du milieu afin de trouver, avec eux, des moyens pour susciter l’intérêt de la population à leur égard. «Des organismes comme le nôtre, le FIJ et bien d’autres n’ont pas toujours le monde dont ils auraient besoin. Il faut redynamiser le milieu, voir comment on peut rejoindre les gens et susciter leur intérêt. On souhaite aussi que la population participe davantage aux activités de nos organismes», de mentionner M. Turcotte.

 

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le mardi 29 janvier 2019

LAC-ETCHEMIN. À compter du vendredi 1^er février, le restaurant Jos Blo et le complexe hôtelier Méritotel de Lac-Etchemin auront de nouveaux propriétaires.

 

 

Anne Gagné et Rémi Blanchet, jeune couple de Québec, prendront la relève de Lucie Fauchon et Nathalie Fournier qui en sont propriétaires depuis mai 2010.

M. Blanchet, qui se spécialise dans le domaine de la comptabilité et de la gestion, souligne qu’il apprécie le côté européen du restaurant qu’il a découvert lors de visites précédentes. Sa conjointe, qui œuvrait en gestion dans le domaine de la construction, souhaitait ouvrir un café, rêve qu’elle pourra réaliser en faisant l’acquisition du commerce de Lac-Etchemin.

«Le restaurant et le complexe comptent déjà sur une clientèle établie et offrent un excellent potentiel de développement», indique M. Blanchet qui ajoute que diverses améliorations seront apportées au cours des prochains mois.

Les nouveaux propriétaires ont déjà annoncé que le Jos Blo conservera son appellation, mais que le Complexe hôtelier Méritotel sera rebaptisé pour devenir Happy Logis, un nom qu’on voulait plus joyeux et au goût du jour. Le couple caresse aussi divers projets de développement avant-gardistes qui seront dévoilés ultérieurement.

Le personnel actuel demeure en place et la sœur de M. Blanchet, Catherine, se joindra à l’équipe en tant que responsable du volet restauration.

 

 

Lucie Fauchon et Nathalie Fournier demeurent en place pour le moment et assureront une saine transition. Ces dernières tiennent d’ailleurs à remercier leur clientèle pour leur fidélité, ainsi que le personnel pour leur support et leur collaboration.

 

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le mercredi 30 janvier 2019