La MRC des Etchemins a officiellement désigné son nouveau duo à la préfecture lors de la séance du 27 novembre.

Le maire de Sainte-Justine, Christian Chabot, a été élu préfet par acclamation, tandis que la mairesse de Saint-Camille-de-Lellis, Rachel Goupil, a été choisie comme préfète suppléante. Ces deux nominations ouvrent un nouveau chapitre pour la MRC, qui accueille également six nouveaux élus autour de sa table décisionnelle.

Christian Chabot cumule huit années d’expérience comme maire et a occupé durant quatre ans le rôle de préfet suppléant. Il a aussi siégé sur plusieurs comités importants, dont le Comité administratif et celui du développement économique. Sa collègue Rachel Goupil, en poste depuis quatre ans à Saint-Camille-de-Lellis, a également un parcours marqué par son engagement au sein de divers comités, tels que le Comité Signature, le comité culturel et le comité vigilance santé.

Le nouveau comité d’orientation de la MRC, issu de la transformation du comité administratif, sera composé de cinq élus, incluant M. Chabot et Mme Goupil. Ensemble, ils auront la responsabilité d’analyser les dossiers et de formuler des recommandations au conseil. La MRC souligne que cette structure vise à améliorer la coordination et la préparation des décisions régionales.

Avec ce renouvellement de la préfecture et l’arrivée de plusieurs nouveaux visages, la MRC des Etchemins entame son mandat avec une volonté affirmée de renforcer la gouvernance régionale et de porter les dossiers structurants pour le territoire.

 

Source : Nathan Piret, Passion FM, 28 novembre 2025

L’organisme Nouvel Essor, situé à Sainte-Justine dans la MRC des Etchemins, a obtenu une contribution de 1 881 dollars dans le cadre de la première tranche du Fonds SVP Centraide/FADOQ destinée aux aînés pour l’année 2025-2026.

Photo de la remise du chèque de gauche à droite : Madame Glaphyra Révolus, représentant Centraide, Monsieur Guy Bonneau, président de la FADOQ régions de Québec et de Chaudière-Appalaches, Madame Audrey Mercier, Directrice générale de l’organisme Nouvel Essor, Madame Michelle Drolet, Présidente de l’organisme Nouvel Essor (Crédit Photo : Gracieuseté)

L’annonce a été faite en présence de la présidente de l’organisme, Michelle Drolet, et de la directrice générale, Audrey Mercier, alors que le président de la FADOQ – Régions de Québec et Chaudière-Appalaches, Guy Bonneau, est venu remettre officiellement la somme. Ce soutien vise à appuyer des initiatives destinées au mieux-être des personnes âgées sur le territoire.

Nouvel Essor, fondé en 1979, offre des services aux personnes handicapées et à leurs familles, et son action s’est élargie au fil des ans pour inclure un programme de soutien aux aînés. L’organisme travaille notamment à briser l’isolement en proposant de l’accompagnement, des activités et de l’aide adaptée aux besoins des personnes âgées. Ses services sont accessibles dans les treize municipalités des Etchemins, ce qui lui confère un rôle important pour les communautés rurales de la région.

La FADOQ souligne que le Fonds SVP Centraide/FADOQ a été créé pour soutenir des organisations engagées auprès des aînés et que Nouvel Essor a été choisi en raison de la pertinence de ses actions sur le terrain. L’organisme poursuit sa mission en collaboration avec différents partenaires locaux afin d’améliorer la qualité de vie des personnes de 50 ans et plus.

 

Source : Nathan Piret, Passion FM, 28 novembre 2025

ALIMENTATION. Des travaux de transformation sont en cours, depuis le début du mois de novembre, chez Action Coop Sainte-Sabine, dans le but de donner un nouvel élan à l’épicerie et modifier l’offre de services de la coopérative qui est la même depuis sa formation en 2007.

Les travaux ont débuté dans le bâtiment abritant Action Coop à Sainte-Sabine. (Photo La Voix du Sud)

L’initiative fait suite à une assemblée extraordinaire, tenue le 25 juin dernier, lors de laquelle plus de 70 personnes ont lancé un message favorable au maintien du service de proximité dans la localité. C’est ainsi que la cuisine et le salon du rez-de-chaussée seront transformés en espace-bistro où les mets cuisinés seront préparés. Celui-ci servira aussi de lieu de rencontre avec quelques espaces supplémentaires où les gens pourront casser la croûte (mets préparés, paninis, soupe), tout en prenant une pause.

« On agrandit par l’intérieur en récupérant la partie avant du logement, qui s’étendait sur un étage et demi. On rehausse le logement sur un seul niveau avec une nouvelle entrée indépendante et un nouveau balcon pour la locataire », explique Serge Lamontagne, président du conseil d’administration de la coopérative.

Il ajoute que la section épicerie sera rafraichie avec un nouveau revêtement de plancher, une nouvelle peinture, de nouveaux équipements et un repositionnement des étalages. De nouveaux produits, tels que de la viande fraiche congelée sous vide, sont offerts depuis peu et d’autres s’ajouteront prochainement.

L’épicerie sera ainsi fermée du 6 au 16 décembre pour permettre cette mise à niveau, avec une réouverture au plus tard le 17 décembre, selon les prévisions du comité et dans le respect des exigences de la MRC des Etchemins qui a financé ce projet à la hauteur de 88 000 $, sur une enveloppe globale de 200 000 $. Des contributions de Desjardins et de la SADC Bellechasse-Etchemins sont aussi confirmées.

« On fait tout en notre pouvoir pour maintenir ce service de proximité essentiel, car nous sommes conscients que s’il devait fermer, il est peu probable qu’une nouvelle épicerie puisse rouvrir dans le futur. C’est important, car notre population est vieillissante et apprécie les mets préparés, notamment. On a aussi plusieurs nouveaux résidents et l’idée est d’être attractif pour celle-ci et la clientèle régulière », résume Serge Lamontagne.

 

Source : Éric Gourde, La Voix du Sud, 28 novembre 2025

LAC-ETCHEMIN. Le budget de fonctionnement de la MRC des Etchemins sera de 5 388 496 $ en 2026, en hausse sur celui de 2025 qui s’établissait à un peu plus de 5,1 M$. C’est par une majorité de 12 contre un que les élus ont adopté ces prévisions budgétaires le mercredi 26 novembre dernier.

Les maires des Etchemins ont adopté, à 12 contre 1, le budget de fonctionnement de la MRC pour l’année 2026. (Photo La Voix du Sud – Serge Lamontagne)

Du point de vue des revenus, soulignons que 2 409 192 $ proviendront des municipalités par le biais des quotes-parts qui seront en hausse de 6,43 %. Le reste des revenus proviendra de diverses sources et programmes gouvernementaux (2 405 007 $) et de sources diverses, dont une appropriation de 213 700 $ des surplus non affectés de la MRC, somme permettant de couvrir certaines dépenses en lien avec le siège social (prêt et immobilisations), en plus d’abaisser le taux des quotes-parts chargées aux 13 municipalités.

La directrice générale adjointe Marie-Josée Fontaine a rappelé que le fait que 50 % des salaires versés au personnel de la MRC provenaient de subventions et programmes gouvernementaux n’avait aucun impact sur les quotes-parts, ajoutant que la masse salariale augmenterait de 2,5 %, en fonction de la convention collective en vigueur.

Cette hausse des quotes-parts sont en lien avec les départements de l’aménagement, de l’administration et du développement économique (+145 642 $), ainsi que d’une nouvelle modalité du Fonds régions et ruralité (FRR), volet 2, qui ne permet plus d’utiliser les sommes versées aux MRC, par le biais de cette enveloppe, pour financer une partie des salaires de cadres, ce qui était le cas auparavant. De plus les frais administratifs admissibles sont passés de 20 à 5 pour cent.

Des interrogations

Bien qu’ils aient appuyé le projet, certains maires ont exprimé leur malaise envers celui-ci et cette nouvelle hausse des quotes-parts. C’est le cas notamment du nouveau maire de Saint-Magloire, Jean Tanguay, qui a fait remarquer que les quotes-parts avaient augmenté de façon très importante au cours des trois dernières années, sans oublier la fin des sommes consenties aux municipalités via le PSPS, « sans savoir quand celles-ci reviendraient et de quel ordre celles-ci seraient. » Il a d’ailleurs invité la MRC à venir faire des présentations aux membres de son conseil afin de dissiper les incompréhensions pouvant émaner de leur part.

Il en va de même pour la nouvelle mairesse de Sainte-Aurélie, Annie Labbé, qui a dit ne pas comprendre pourquoi la hausse des quotes-parts était trois plus élevées que le coût de la vie, alors que les conseils municipaux tentaient de boucler leurs budgets en tenant compte de cette hausse.

Soulignons que la mairesse de Sainte-Sabine, Luce Bisson, est la seule qui a voté contre l’adoption de ce budget « par principe », a-t-elle indiqué, rappelant la réalité des petites municipalités comme la sienne « qui sont accotées de partout » et sont aux prises avec des dépenses sans cesse grandissantes.

Stabilité et transparence

Le nouveau préfet Christian Chabot consent que la hausse des quotes-parts est importante, ajoutant toutefois qu’une certaine stabilité était à prévoir dans le futur. Il a dit observer l’inquiétude de certains maires, principalement ceux qui ont été élus récemment ou qui sont à la tête de conseils municipaux renouvelés. Il s’est dit en accord avec les propos des maires qui se sont exprimés sur l’importance, pour la MRC, de bien expliquer à celles-ci la teneur des services qu’elle offre aux municipalités, ajoutant que le lac à l’épaule des 12 et 13 mars prochains permettra ces échanges.

« La MRC devait faire du rattrapage au cours des dernières années, que ce soit au niveau des infrastructures, mais aussi du côté administratif et des salaires, afin d’être attrayants. On a augmenté notre attractivité et notre compétence, ce qui a mené à la réalisation de bien des projets. Cela a un coût », a-t-il rappelé en ajoutant que cette mouvance coïncidait avec l’arrivée du plan de relance et qu’une fois celui-ci accordé, il fallait mettre en place une structure et avoir du personnel compétent ainsi que des directeurs de départements pour gérer la croissance.

« Nous sommes aussi sensibles à la réalité des plus petites municipalités pour qui ce n’est pas toujours facile. On veut voir comment on peut poursuivre le développement de la MRC tout en respectant la capacité de payer de tout le monde. Cela reste un défi et il faut faire cela dans la transparence. »

 

Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 1 décembre 2025