Après les six premières années à la tête de l’organisme, Annick Vallières quitte ses fonctions de coordonnatrice du regroupement À petits pas 0-5 ans de la MRC des Etchemins.

Elle est remplacée par Manon Ruel, une résidente de St-Odilon et parent bénévole du regroupement. Elle collabore déjà depuis trois ans à des projets de mobilisation pour les familles de la région, notamment autour de la saine alimentation avec Etchemins en forme et l’éveil à la lecture au sein des Partenaires pour la réussite éducative en Chaudière-Appalaches.

Outre la nomination de la nouvelle coordonnatrice, le regroupement a procédé au lancement d’un nouvel outil destiné aux familles. Il s’agit d’une échelle de grandeur qui se colle au mur et qui s’intitule « Grandissons ensemble dans les Etchemins ».

Une stratégie de communication sera établie au cours de l’été pour distribuer cette échelle de grandeur aux partenaires et parents concernés.

Enfin, le regroupement a obtenu une aide financière de près de 108 mille dollars de la part d’Avenir d’enfants pour la réalisation de son plan d’action pour l’année en cours. Il s’agit de la deuxième année de financement d’un cycle de trois ans qui se terminera en 2020.

Source : Passion FM, Normand Poulin, publié le 22 juin 2018

PUBLIREPORTAGE. Contrairement à certaines rumeurs qui courent depuis quelques temps, les travaux vont bon train au futur développement résidentiel Domaine des Elfes de Lac-Etchemin.

Le promoteur Doris Beaudoin confirme que certains problèmes techniques ont occasionné des retards, mais que ceux-ci sont maintenant réglés ou sur le point de l’être.

Parmi ceux-ci, notons les travaux d’implantation du réseau d’aqueduc et d’égouts, dans le futur développement résidentiel derrière les maisons de ville sur la route 277, qui sont arrêtés depuis un mois du fait que le promoteur est en attente de la station de pompage qui vient de Suède.

«Le fournisseur était prêt à nous envoyer les pompes, mais il manquait certains matériaux qui devraient arriver en début de semaine prochaine. Nos ingénieurs sont en contact régulier avec lui et dès que ce sera arrivé, les travaux vont reprendre. On souhaite que la station de pompage soit opérationnelle d’ici les vacances de la construction», mentionne M. Beaudoin qui rappelle qu’en parallèle, la firme BML a complété, il y a deux semaines déjà, l’implantation des infrastructures d’aqueduc et d’égouts dans le Domaine des Elfes, ainsi que le bassin de rétention et les entrées d’eau.

M. Beaudoin indique par ailleurs que l’aménagement du bloc de maisons de ville, le long de la route 277, a aussi été retardé et que les travaux ont repris de plus belle au cours des derniers jours.

«On a pris du retard, dans un premier temps, car nous n’avions pas reçu le revêtement extérieur que nous avions commandé au départ, ce qui est maintenant réglé. Celui-ci a été posé à l’arrière et sur côtés de nos maisons de ville et on s’attaquera à la façade dès le début de la même semaine.»

Pour des raisons pratiques et esthétiques, il a aussi été décidé que tous les fils menant à l’entrée électrique de ces maisons de ville seraient enfouis et pour cette raison, le promoteur a dû lancer de nouveaux appels d’offres. Une fois le contrat adjugé, le promoteur et l’entreprise sélectionnée devaient attendre les autorisations et suggestions d’Hydro-Québec. Tout ce processus a nécessité un mois d’attente.

Les travaux ont débuté le mercredi 20 juin et en parallèle, les entrepreneurs débuteront l’installation du filage intérieur et de la plomberie de chaque maison de ville qui offrira une superficie de 2 600 pieds carrés sur trois étages avec une possibilité de 4 chambres à coucher, deux salles de bain et une salle d’eau, deux salons, une cuisine et une salle à manger. Chaque maison aura son garage intérieur et le sous-sol donnera un accès direct au terrain arrière par de grandes portes-fenêtres.

Rumeurs non fondées

Promoteur du Domaine des Elfes, Doris Beaudoin rappelle une fois de plus que les rumeurs qui avaient cours depuis quelque temps, sur son projet, étaient non fondées. «On disait que les travaux avaient été arrêtés, car nous serions en difficultés financières, ce qui est loin d’être le cas puisque nous sommes appuyés par le Groupe Dallaire de Québec qui nous offre à la fois un soutien financier et technique de premier plan. On a dû ralentir le rythme pour des raisons hors de notre contrôle, mais tout va bien maintenant et nous aurons d’autres bonnes nouvelles à annoncer sous peu», indique M. Beaudoin qui ajoute que si tout va comme prévu, le public pourra visiter les maisons de ville dans le cadre de journées portes ouvertes qui auront lieu à la fin du mois de juillet ou dans les premiers jours d’août.

Source : La Voix du Sud, Serge Lamontagne, publié le 21 juin 2018

MUNICIPAL. Malgré les efforts menés par les élus et le personnel de la municipalité de Lac-Etchemin afin de protéger le lac Etchemin et sa bande riveraine au cours des dernières années, le cours d’eau présente des signes de vieillissement prématuré auxquels il faudra remédier rapidement.

C’est ce qu’a souligné le maire Camil Turmel lors d’une assemblée publique d’information qui a réuni plus de 100 personnes le vendredi 15 juin dernier.

Sans être alarmiste, M. Turmel a mentionné qu’un important coup de barre s’imposait afin d’éviter que le lac ne se dégrade davantage, ce qui entraînerait des coûts importants pour la municipalité et priverait les résidents d’un accès, dans le futur, à leur principale source d’eau potable.

À cet égard, M. Turmel a précisé que plusieurs actions seront posées au cours des prochains mois pour tenter de remédier à la situation. Depuis le mois d’avril, la municipalité participe à un projet-pilote sur deux ans, en collaboration avec le ministère québécois de l’Environnement, qui vise à valider la qualité de l’eau et les caractéristiques écologiques de plusieurs lacs témoins, dont le lac Etchemin, partout au Québec.

Les élus souhaitent par ailleurs réduire la vitesse sur le lac, principalement dans le secteur de l’Éco-Parc qui n’a que 25 pieds de profondeur en moyenne à cet endroit, contre 80 à 100 pieds ailleurs sur le cours d’eau.

À cet effet, deux bouées chandelles seront installées à l’entrée de cette zone et afficheront des messages recommandant aux gens de réduire leur vitesse et de ne pas faire de vagues. «On veut inciter les gens à prendre de bonnes habitudes par eux-mêmes, pas les forcer à le faire», indique M. Turmel qui ajoute que des bouées seront installées tout le long du cours d’eau, à 30 mètres de la rive, afin d’éliminer la circulation des bateaux à cet endroit bien précis. «Tout le travail que l’on fait dans l’aménagement des rives peut être détruit par l’intérieur en raison de fortes vagues», indique-t-il.

«Les gens présents à l’assemblée publique ont bien accueilli l’idée, affirmant qu’il était facile de respecter les demandes en autant qu’on les voit bien. Certaines personnes auront plus de difficulté à accepter la réduction de vitesse, mais on leur rappelle que dans le secteur de l’Éco-Parc, les effets néfastes peuvent être nombreux autant pour les baigneurs que les rives elles-mêmes.»

Les propriétaires de bateaux seront aussi invités à laver leurs embarcations avant de les mettre à l’eau. Des messages en ce sens ont été publiés dans le journal municipal, l’Écho du Lac.

«On n’a pas, pour le moment, d’éléments pouvant nuire à la dégradation du lac tels que le myriophylle à épis, comme ils ont à Sainte-Aurélie, des moules zébrées, des algues bleues ou autres, mais nous ne sommes pas à l’abri. Ceux-ci arrivent souvent dans un lac en raison par le biais d’un bateau qui n’a pas été lavé et on veut éviter cela. Encore là, on invite les gens à le faire sur une base volontaire, car on ne peut pas les obliger à le faire, du moins pour le moment.»

Enfin, en ce qui a trait à la protection des bandes riveraines, la municipalité de Lac-Etchemin entend mettre en place un plan stratégique avec des cibles ambitieuses pour rehausser de façon substantielle le niveau de protection.

Selon des données émanant de 2016, 36 % des 277 propriétaires riverains ont une bande riveraine jugée excellente, ayant un couvert végétal de 10 mètres et plus. Pour 30 % d’entre eux, la bande riveraine est jugée bonne (5 à 10 m) contre 25 % moyenne (2 à 5 m). Enfin, 9 % ont un couvert végétal de 2 m ou moins le long de leurs rives.

Relancer l’APLE

Peu active au cours des deux dernières années, l’Association de protection du lac Etchemin souhaite reprendre du service. Son président Daniel Poulin a profité de l’assemblée publique d’information du 15 juin et il a invité les personnes intéressées à joindre le conseil d’administration à se manifester. Trois candidats se sont déjà manifestés et ceux qui souhaitent le faire en appelant au bureau municipal.

Source : La Voix du Sud, Serge Lamontagne, publié le 21 juin 2018

TOURISME. Les travaux de construction de la future piscine à vagues ont débuté, lundi, sur le site de l’Éco-Parc des Etchemins, à Lac-Etchemin.

Réalisés par la firme Soucy Aquatik de Québec, sous la supervision de Stéphan Mimeault de Lac-Etchemin comme chargé de projet, ces travaux ont débuté un mois plus tard que prévu.

«En raison de la crue des eaux ce printemps, nous avons dû revoir nos plans, ce qui a entraîné des délais administratifs», souligne la directrice générale de l’Éco-Parc, Marie-Hélène Ménard. Les travaux se dérouleront du lundi au jeudi et Mme Ménard ne pouvait pas préciser, pour le moment, si ce nouvel équipement serait accessible ou non au public d’ici la fin de l’été.

Soulignons que les travaux de réalisation de cette nouvelle piscine à vagues, qui sera d’une superficie de 25 mètres par 30, nécessiteront des investissements de 991 600 $. Ceux-ci seront financés, rappelons-le, par des contributions venant du Plan de relance économique des Etchemins (300 000 $), le Fonds d’appui au rayonnement des régions (450 115 $) et la Caisse Desjardins des Etchemins (75 000 $). Le reste, soit 166 485 $, sera assumé par la Corporation de l’Éco-Parc.

Source : La Voix du Sud, Serge Lamontagne, publié le 20 juin 2018