PLEIN AIR. L’arrivée hâtive de l’hiver, au cours du mois de novembre, devrait favoriser un démarrage rapide des activités extérieures. C’est du moins le son de cloche obtenu chez les clubs de motoneige et les stations de ski de la région.

Au Club de motoneige des Etchemins, le président Martin Nicol confirme que son organisation s’est en partie fait prendre par surprise. «Nous ne sommes pas encore prêts, car il y a encore beaucoup à faire, mais le dernier week-end et le prochain serviront à cela», précise-t-il, ajoutant que d’importants travaux avaient tout de même pu être réalisés au cours des dernières semaines dans les sentiers du territoire.

Les bénévoles du club profiteront donc de ces deux fins de semaine pour préparer les surfaceuses et les sentiers en plus d’installer la signalisation. «Tant que ce n’est pas fait, les motoneigistes ne pourront avoir accès aux sentiers», rappelle M. Nicol.

Le président du club de motoneige Bellechasse, Gilles Lacroix indique que son organisation a pu profiter des récentes chutes de neige pour débuter l’entretien de certaines portions de son territoire. «Le sentier Trans-Québec 35 est déjà opérationnel à partir de Saint-Malachie, jusqu’à la jonction de la 551 à Notre-Dame-du-Rosaire qui se rend chez Appalaches Lodge Spa à Saint-Paul. La signalisation est installée en permanence presque partout.»

Cette arrivée hâtive de l’hiver n’a causé aucune surprise et a même ses avantages, particulièrement pour les commerçants indique Gilles Lacroix. «C’est toujours imprévisible, mais c’est aussi une bonne chose, car ça nous permet de vendre des droits de passage. Ça incite des gens qui ne l’auraient pas fait à s’équiper, estimant que ça vaudrait la peine de le faire puisque la saison sera possiblement plus longue grâce à cela. Ça redonne de l’intérêt aux adeptes, ce qui est aussi bon pour les commerces, autant les concessionnaires que ceux qui proposent différents services, comme l’hébergement ou la restauration.»

Les précipitations, jumelées aux travaux des canons à neige permettront aux stations de ski d’ouvrir à temps et avec une bonne partie du domaine skiable.

Du ski le 8 décembre

La saison de ski connaitra également un coup d’envoi prématuré cette année. Au Mont-Orignal, l’arrivée prématurée de la neige ne permettra toutefois pas une ouverture pour le 1^er décembre indique le directeur général, Marc Lacroix. «Au lieu d’ouvrir avec une seule piste, nous pourrons ouvrir le 8 décembre avec possiblement jusqu’à cinq pistes, justement grâce à ce début d’hiver. L’an dernier, nous avions une seule piste lors de notre ouverture le 10 décembre.»

Des travaux ont pu être réalisés pour permettre au sol de geler et permettre une saison plus globale. «Nous sommes allés dans la montagne avec la machinerie pour être certains que la terre puisse geler et éviter une fonte des neiges trop rapide au printemps.

À la Station touristique Massif du Sud, on indique avoir déjà reçu près de 100 cm de neige depuis le début de l’hiver, ce qui devrait aussi permettre l’ouverture de la saison à temps pour le samedi 8 décembre prochain. Directeur général-adjoint de la station, Luc Malovechko estime que près de 70% du domaine skiable pourrait être disponible, du rarement vu. «Généralement, la remontée principale n’est pas en opération à notre première journée d’activité, ce qui devrait être le cas cette année.»

Ce dernier remarque que la neige a eu un effet positif sur les abonnements saisonniers, mais ajoute que les sous-bois auront besoin de davantage de précipitations pour être en opération.

Source: Eric Gourde, La Voix du Sud, le mardi 27 novembre 2018

FAIT DIVERS. Une collision matérielle, survenue le jeudi 22 novembre dernier sur la rue Bélair à Saint-Odilon, a finalement mené à l’arrestation d’un homme de 24 ans impliqué dans l’accident.

Les policiers de la MRC des Etchemins ont été appelés sur quelques collisions au cours des derniers jours.

Celui-ci avait quitté les lieux sans attendre l’arrivée des policiers. Il a été intercepté plus tard à Lac-Etchemin, où il a été mis en état d’arrestation pour conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool et la drogue, pour collision délit de fuite, possession d’arme à autorisation restreinte et entrave au travail des policiers. Il comparaitra par voie de sommation.

Motoneiges et chevreuils au cœur de collisions

Signe que l’hiver est bien arrivé, les policiers sont aussi intervenus pour une collision impliquant deux motoneigistes le 24 novembre dernier sur la route du 11e rang à Sainte-Justine. Les conducteurs impliqués n’ont heureusement subi que des blessures mineures.

Finalement, les policiers du poste de la MRC des Etchemins ont répondu à quatre collisions, dont trois impliquant des chevreuils. Là aussi, aucune personne n’a été blessée gravement..

Source: Eric Gourde, La Voix du Sud, le mardi 27 novembre 2018

L’auteure-compositrice-interprète Valmo, native de Saint-Prosper, a participé aux auditions de la 25^e édition de Ma première Place des Arts le vendredi 16 novembre, en compagnie de ses trois musiciens qu’elle surnomme affectueusement ses «barbus». Ayant réussi à séduire le jury, les quatre artistes accèderont donc aux quarts de finale du concours au début de l’année 2019.

L’auteure-compositrice-interprète Valmo, au centre, est entourée de ses trois musiciens Marc-Olivier Roussin, Alex Hébert et Vincent Bourgeois.

C’est à l’espace culturel Georges-Émile-Lapalme, à Montréal, que Marc-Olivier Roussin, à la guitare électrique, Vincent Bourgeois, à la basse, et Alex Hébert, à la batterie, sont montés sur scène avec la Prospérienne.

Pour l’occasion, cette dernière a interprété trois créations de son cru, soit Les timbres, Indignée et Aimant, devant le public de la Place des Arts (PDA).

Fière de poursuivre l’aventure, Valmo a partagé un message à ses admirateurs sur les réseaux sociaux le 19 novembre. «[Oh mon Dieu]. Cette année [est] la bonne. […] Nous avons été retenus à la suite de notre audition. […] On saute partout sur les murs», était-il possible de lire sur sa page Facebook.

Prochaine étape

Les huit soirées de quarts de finale auront lieu à tous les mardis à partir du 22 janvier prochain, à la salle Claude-Léveillée de la PDA. Chaque participant devra alors y interpréter quatre pièces devant un jury formé de trois intervenants du milieu de la chanson, notamment.

Notons qu’un total de 32 participants, soit huit interprètes, seize auteurs-compositeurs-interprètes et huit groupes, dont celui de la Beauceronne, prendront part aux quarts de finale.

De ce nombre, seuls cinq interprètes, huit auteurs-compositeurs-interprètes et quatre groupes accéderont aux demi-finales.

Valmo et ses musiciens à l’espace culturel Georges-Émile-Lapalme le vendredi 16 novembre, dans le cadre de leur audition.

Dans le passé, les auteurs-compositeurs-interprètes Sarah Fortin (2018) et Olivier Lessard (2016), tous deux originaires de Saint-Georges, ont également participé à ce concours destiné à la relève en chanson d’expression française au Québec.

Pour suivre la carrière de Valmo, il est possible de s’abonner à sa page Facebook ou encore à son compte Instagram.

Source: Amélie Carrier, L’Éclaireur Progrès, le vendredi 23 novembre 2018

La commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) termine l’année scolaire 2017-2018 avec un surplus de 390 493 $, ce qui représente un tout petit 0,18 % de son budget annuel.

Les revenus de la CSBE ont augmenté 9,2 M$ lors de la dernière année pour atteindre 220 139 344 $. Cette augmentation est due principalement à l’augmentation de la clientèle, plus particulièrement celle du niveau primaire dans le secteur de la MRC de la Nouvelle-Beauce. L’indexation des salaires est un autre facteur important pour justifier cette hausse du budget.

L’augmentation est aussi explicable par les réinvestissements gouvernementaux en éducation, représentant 4 M$, et se traduisant plus particulièrement par des services directs aux élèves, soit l’ajout de ressources professionnelles comme des techniciens en éducation spécialisés, psychologues, orthopédagogues, etc.

Principales dépenses

Les dépenses se chiffrent à 219 748 851 $, soit environ 7,8 M$ de plus que l’année 2016-2017. Cela s’explique par la hausse d’un peu plus de 3,5 M$ du côté du soutien à l’enseignement et à la formation, ces ressources professionnelles supplémentaires ajoutées dans les écoles dans le but d’offrir plus de services à la clientèle étudiante.

D’autres secteurs de dépenses ont aussi augmenté, mais dans une moindre mesure. Un montant de 1,1 M$ s’est ajouté du côté du transport scolaire et des services de garde en raison de l’augmentation de la clientèle, 1,3 M$ de plus a été investi dans la réfection des bâtiments et 1,1 M$ supplémentaire dans les salaires. Ces derniers représentent 75 % du budget de la CSBE.

Surplus et investissements

Le surplus d’un peu plus de 390 000 $ a été ajouté au surplus accumulé de la CSBE qui se chiffre à ce jour à 1 783 231 $, si l’on enlève la valeur des terrains et la valeur des provisions pour les avantages sociaux des employés. Comme l’explique le directeur général de l’organisation, Normand Lessard, «c’est comme si pour une famille ayant un revenu de 75 000 $, ils réussissent à mettre de côté 131 $ dans l’année». «Vous voyez que nous n’avons pas une grande marge de manœuvre», a ajouté le président de la CSBE, Charles-Henri Lecours.

D’ailleurs, M. Lecours souhaite que le nouveau gouvernement, qui dit prioriser l’éducation, continue à faire les investissements nécessaires en ce sens. Rappelons que la CSBE avait déjà mis de côté un montant de près de 2,75 M$ l’an dernier pour le règlement du recours collectif pour les frais chargés aux parents. Afin de dégager ce montant, l’organisation avait alors fait un déficit d’un peu plus de 1 M$.

Après avoir investi 15,2 M$ dans le maintien et la rénovation de ses bâtiments en 2017-2018, la commission scolaire prévoit des investissements d’un peu plus de 12,75 M$ cette année. Parmi les projets les plus importants notons le remplacement de la chaussé et de l’aire de stationnement de la polyvalente Benoît-Vachon et de la polyvalente des Abénaquis (1,45 M$) et le remplacement de la fenestration et des blocs sanitaires à l’école des Sommets (1,28 M$).

Source: Andréanne Huot, L’Éclaireur Progrès, le mercredi 28 novembre 2018