AFFAIRES. Dans le cadre de la récente Semaine des entrepreneurs à l’école, le Service de développement économique de la MRC des Etchemins, en collaboration avec le Carrefour Jeunesse-emploi les Etchemins, organisait deux activités visant à sensibiliser les jeunes à l’entrepreneuriat.

Les entrepreneurs Samuel Pépin et Vincent Chabot entourés par Marie-Ann Pouliot et Élisa Leblond-Fortin de la MRC des Etchemins.  (Photo gtacieuseté)

Le 11 novembre dernier, près de 240 élèves de la Polyvalente des Abénaquis de Saint-Prosper et de l’école des Appalaches de Sainte-Justine ont eu l’occasion de rencontrer deux entrepreneurs de la région, Samuel Pépin de Saint-Benjamin (La Pralinière) et Vincent Chabot de Sainte-Justine (Confections Katvin et Welbe), lors d’une conférence animée par Élisa Leblond-Fortin de la MRC des Etchemins.

Ces deux entrepreneurs en ont profité pour partager leurs expériences, leurs réussites et les défis rencontrés dans leur parcours entrepreneurial, tout en démontrant que l’entrepreneuriat était une voie accessible à tous, tout en étant une véritable aventure où chaque obstacle représente une chance de s’épanouir et d’apprendre.

Dix jours plus tard, soir le 21 novembre, un atelier créatif s’adressant à des enfants du préscolaire (4 ans) a été offert par l’entrepreneure Andrée-Anne Saint-Pierre de la Ferme Ricolane de Lac-Etchemin. Cette dernière a initié près d’une vingtaine d’enfants, de manière ludique, aux concepts de l’entrepreneuriat, semant espère-t-on chez les responsables de cette activité, des graines de curiosité et d’ambition pour l’avenir.

Rappelons que la Semaine des entrepreneurs à l’école est une initiative du Défi OSEntreprendre, mise de l’avant par Chaudière-Appalaches Économique pour soutenir le développement de la culture entrepreneuriale chez les jeunes.

HISTOIRE. Enseignant et écrivain, Laurent Turcot présentait la conférence Forêt, chasse et pêche au Québec, le 30 octobre à Saint-Prosper, devant un public curieux et amoureux de la nature. En seulement 60 minutes, ses propos confirmaient l’importance de ces trois domaines dans notre ADN.

Enseignant universitaire à Trois-Rivières, Laurent Turcot a publié plusieurs livres et alimente la chaîne YouTube <i>L’histoire nous le dira</i>. (Photo L’Éclaireur Progrès – Frédéric Desjardins)

Nos premiers liens avec le patrimoine forestier remontent à l’arrivée des Européens, dans ce qui deviendra la Nouvelle-France. « Elle fait peur la forêt. C’est l’endroit où l’on se rétracte, où l’on se met à l’abri de la justice. C’est le repère des sorciers et des magiciens. […] C’est là qu’arrive le grand défrichement et la forêt en enclos, par l’imposition du modèle français », expliquait M. Turcot.

Des colons, avides de liberté, acquerront ce territoire en devenant coureur des bois. Eux et les autres Français s’intéressent aux matières premières, comme la morue et le castor, mais pas encore à l’exploitation forestière. Le blocus de Napoléon 1er, au début du 19^e siècle, changera la donne. L’homme d’État désire ruiner le Royaume-Uni, en empêchant leurs échanges commerciaux avec le reste de l’Europe.

 

« On voit le début de chantiers maritimes importants. […] Les bûcherons, cageux et draveurs forgent l’image du canadien-français fort comme un bœuf et leurs légendes », affirmait M. Turcot, citant en exemple le bûcheron Jos Montferrand et la légende de la Chasse-Galerie.

Clubs privés

Dans cette notion d’occupation du territoire, les habitants procédaient à des chasses et pêches massives au point d’éliminer certaines espèces. C’est vers la fin du 19^e siècle, dans un supposé souci de protection écologique, que naissent les clubs privés. Ces territoires demeuraient inaccessibles à la majorité des Québécois.

« En pleine révolution industrielle, les gens travaillent tous les jours pour de petits salaires. Ces clubs étaient contrôlés par de riches exploitants qui attiraient la noblesse et les touristes fortunés », précise Laurent Turcot.

 

Il faudra attendre les années 1970 pour assister au « déclubage » de ces endroits, menant à la naissance des zones d’exploitation contrôlées (ZEC). Au même moment arrivent la tradition des chalets et les parcs nationaux (SÉPAQ).

« On est face à une tradition inventée. […] Nous avions un lien de contraintes et d’empêchements face à un monopole contrôlant nos forêts. Plusieurs générations se sont battues pour nous redonner cette liberté », dit M. Turcot.

Selon lui, les Québécois possèdent une chance incroyable de profiter d’un aussi vaste territoire naturel, contrairement à d’autres pays restreints en faune et flore. Quant à l’exploitation forestière, il importe de l’encadrer adéquatement. « La sortie du film L’erreur boréale est un point déterminant à ce sujet », conclut-il.

 

Source : Frederic Desjardins, L’Éclaireur Progrès, 3 novembre 2024

Pour répondre aux défis de la COVID-19 et encourager l’ouverture de services de garde en milieu familial, le CPE/BC À la Bonne Garde, dirigé par Sherley Fortier, a proposé en 2022 une initiative d’incitatifs financiers aux municipalités.

Inspirée par des projets similaires dans des MRC voisines, cette initiative visait à stimuler l’implantation de nouveaux services répondant à des critères d’éligibilité.

La municipalité de Sainte-Justine a répondu favorablement et s’est engagée à verser un soutien aux nouvelles responsables ayant opéré un service de garde pendant deux ans. Le 17 octobre dernier, elle a ainsi remis un montant de 1 500 $ à Mme Marie-Christine Garreau, s’ajoutant aux 3 500 $ offerts par le ministère de la Famille, pour un total de 5 000 $. Ce soutien, réalisé en partenariat avec le Fonds d’investissement de Sainte-Justine, valorise le travail essentiel des responsables auprès des familles locales.

Le bureau coordonnateur À la Bonne Garde remercie la municipalité pour son soutien qui contribue à renforcer les services de garde dans la communauté.

 

Source : Chrystopher Bernard, Passion FM, 5 novembre 2024

Aujourd’hui, la municipalité de Saint-Louis-de-Gonzague a célébré le 10e anniversaire du café-rencontre et du programme VIACTIVE lors d’un buffet-conférence au bureau municipal.

(Crédit photo : Chrystopher Bernard – Passion FM)

La mairesse Lucie Gagnon a pris la parole pour souligner l’importance de ces initiatives pour la communauté et a partagé son parcours personnel, décrivant les défis qu’elle a surmontés pour devenir mairesse.

Le préfet de la MRC des Etchemins, Camil Turmel, a également rendu hommage à Mme Gagnon en saluant son dévouement et son apport continu à la municipalité.

Dominique Vien, députée fédérale de Bellechasse-Les Etchemins et Lévis, a exprimé son admiration pour le leadership de la mairesse et son impact sur la communauté.

Ce 10e anniversaire a été un moment fort pour souligner le rôle clé que jouent le café-rencontre et le programme VIACTIVE dans le lien social et le bien-être des aînés de Saint-Louis-de-Gonzague, tout en mettant en lumière le dévouement de Lucie Gagnon, une figure inspirante pour sa communauté.

 

Source : Chrystopher Bernard, Passion FM, 12 novembre 2024