SAINTE-JUSTINE. La Fondation et le conseil des élèves de l’école des Appalaches de Sainte-Justine lancent une importante campagne de financement qui vise à amasser 10 000 $ pour l’année 2017-2018, somme qui sera répartie entre ces deux organismes.

Les deux organisations ont décidé de s’associer après avoir constaté que certaines entreprises de la région des Etchemins avaient été sollicitées à plusieurs reprises, au cours d’une même année, par les comités ou les organismes de l’école des Appalaches.

Dans un souci d’efficience et de respect envers les acteurs régionaux, le conseil des élèves (organisme à but non lucratif non enregistré) et la Fondation (organisme de bienfaisance enregistré) offrent la possibilité aux personnes et aux entreprises de n’effectuer qu’un seul don, qui sera redistribué entre les deux organismes.

D’une part, le conseil des élèves redistribuera l’argent reçu dans le sport scolaire, le bal des finissants, les activités étudiantes, les projets intégrateurs, etc. La Fondation, quant à elle, octroiera des bourses et des prix aux élèves afin de les récompenser pour leurs efforts soutenus et leur implication lors des différents galas sportif et académique.

Il est important de mentionner que la vente de produits visant à financer les voyages et le 80 des Etchemins au sein du programme Monde-Culture-Langue (MCL) sont distincts des deux organismes.

Nouvelle bourse Desjardins

La Caisse Desjardins des Etchemins a donné le coup d’envoi de cette campagne de financement en remettant une somme de 3 310 $ aux deux organismes. De ce montant, une nouvelle bourse de 500 $, appelée la Bourse Leadership Desjardins, sera attribuée à un élève de cinquième secondaire faisant preuve d’un leadership positif.

Plusieurs entreprises, partenaires et citoyens ont déjà contribué à cette campagne de financement. Ceux et celles qui souhaitent eux aussi la Fondation et le conseil des élèves peuvent communiquer au 418 383-3091, poste 56000, ou acheminer leur don à l’école des Appalaches au 135, boulevard Lessard, Sainte-Justine (QC) G0R 1Y0. Il est aussi possible de consulter le site Internet de l’école au https://appalaches.csbe.qc.ca/, sous les onglets Fondation ou conseil des élèves, pour obtenir plus de renseignements sur cette campagne de financement.

Source : La Voix du Sud, par Serge Lamontagne, publié le 16 mai 2018

Pour sa 7e édition, Le Moulin La Lorraine renouvelle la formule du Camp Maxi-Art qui proposera non seulement des activités de création en arts visuels mais également des ateliers d’écriture et de jeu d’acteur. Les jeunes de 8 à 12 ans auront ainsi l’opportunité d’explorer un large éventail d’activités artistiques et de développer leurs aptitudes à travers différents médium d’expression: conte, poésie, interprétation, théâtre, dessin, peinture, etc.

Offert au cœur d’un lieu entièrement dédié à l’art et à la culture, le Camp Maxi-Art promet d’être une expérience unique, amusante et enrichissante. L’animation a été confiée à l’artiste multidisciplinaire Clément Côté, lequel possède plus d’une corde à son arc: sculpteur, poète, conteur, clown, auteur-compositeur-interprète et comédien.

Les places étant limitées, il est fortement recommandé de s’inscrire dès maintenant à l’une ou l’autre des sessions offertes : 3, 4 et 5 juillet et 10, 11 et 12 juillet 2017, de 9h à 16h. Le coût est de 95$ par enfant et inclut tout le matériel (85$ pour un jeune dont les parents sont « Amis du Moulin »). Pour information ou inscription communiquez au 418 625-4400 ou info@moulinlalorraine.ca.

Le camp Maxi-Art est un concept d’immersion artistique et d’initiation à l’art qui stimule la créativité et l’imagination par l’exploration de différents matériaux, techniques et formes d’expressions. Pendant 3 jours consécutifs, les jeunes ont la chance de développer leurs talents, aptitudes et confiance en soi en vivant des activités originales animées par un artiste professionnel qui les guide dans une réelle démarche de création, dans la bonne humeur et le plaisir!

Le Camp Maxi Art est un programme éducatif soutenu par le Fonds Pierre-Mantha. Cette activité est également rendue possible grâce au soutien financier de la MRC des Etchemins et du gouvernement du Québec en vertu de l’entente de développement culturel.

Le Moulin La Lorraine est situé au 1286, route 277, Lac-Etchemin moulinlalorraine.ca

Source : Josée Marceau, Directrice générale et artistique (418) 625-4400 jmarceau@moulinlalorraine.ca

SOCIÉTÉ. William Boutin de Saint-Magloire sera conseiller junior au prochain Séminaire pour enfants amputés (LES VAINQUEURS) qui aura lieu du 18 au 20 mai prochain à Québec.

Maintenant âgé de 18 ans, William a une amputation congénitale aux bras. Au fil des ans, il a participé à plusieurs séminaires LES VAINQUEURS où il a pu s’enquérir des plus récentes innovations en matière de membres artificiels, apprendre à composer avec les taquineries et l’intimidation de même qu’échanger avec d’autres personnes amputées.

Les conseillers juniors sont des Vainqueurs plus âgés qui offrent leur soutien aux plus jeunes et à leurs parents, en leur prodiguant des conseils et en leur exprimant leur point de vue notamment sur ce que la période de croissance représente pour une personne amputée.

L’Association des Amputés de guerre célèbre cette année son 100e anniversaire et le Séminaire regroupera une centaine de jeunes amputés et leurs parents provenant de diverses régions de la province.

Source : La Voix du Sud, par Éric Gourde, publié le 11 mai 2018

ÉCONOMIE. Les promoteurs qui souhaitent profiter du plan de relance économique de la MRC des Etchemins, ainsi que d’une partie des 3,6 M$ qui y sont rattachés, devront s’armer de patience.

Le comité de gestion et l’ensemble des maires de la MRC entendent prendre le temps nécessaire pour établir les critères et modalités de ce plan de relance, ce qui n’a pas encore été fait cinq mois après son annonce en décembre dernier.

Le préfet Richard Couët a confirmé que certaines divergences d’opinions régnaient à la table de la MRC. Certains élus auraient préféré que l’argent soit réparti dans chacune des 13 municipalités pour la réalisation de divers projets, plutôt que de financer des projets régionaux structurants, comme le prévoit l’entente signée entre la MRC et le ministère des Affaires municipales.

«Il ne faut pas que ça devienne un nouveau pacte rural, ce n’est pas ça le but. On n’a pas le droit de se tromper», indique M. Couët qui rappelle que cette somme était consentie pour la réalisation de projets structurants. Une partie de celle-ci peut également servir de levier pour l’obtention de financement plus important. Il a cité en exemple la somme de 300 000 $ versée à l’Éco-Parc des Etchemins, pour la réalisation du projet de piscine à vagues, qui a permis d’obtenir 475 000 $ dans le cadre du Fonds d’aide au rayonnement des régions (FARR).

Plusieurs rencontres ont eu lieu avec les responsables du bureau régional du ministère des Affaires municipales (MAMOT) au cours des dernières semaines. Deux d’entre eux ont d’ailleurs rencontré les maires lors d’une séance de travail précédant la séance de la MRC, mercredi soir.

«Comme la plupart de mes collègues, j’étais très enthousiaste, car on nous offrait une enveloppe qui est souple, ce qui n’arrive pas souvent. On a été très rapide à vouloir s’embarquer là-dedans, car ça fait des années qu’on se bat pour avoir un plan de relance», poursuit M. Couët qui rappelle qu’à la base, chaque municipalité avait été consultée, par le biais de la firme Zins Beauchesne, pour établir les projets et priorités dans leurs milieux respectifs. Une mise en commun de ces priorités n’a toutefois jamais été réalisée.

Il importe donc pour la MRC, toujours selon M. Couët, que les critères et modalités entourant la mise en place de ce plan de relance soient cohérents et structurés, axés sur le développement collectif. À cet égard, les 13 maires devront travailler ensemble afin d’utiliser cette enveloppe à son maximum et faire de ce plan de relance économique un succès, ajoute le préfet. «Il y a d’autres MRC qui sont frustrées de voir ce qu’on a eu. On doit s’assurer que ces 3,6 M$ puissent produire un effet pour l’ensemble de la région.»

Le respect des trois enjeux prioritaires, soit le développement industriel, récréotouristique et villégiature, devra aussi être en compte. Pour les deux premiers, il n’y aura pas de problèmes selon lui puisque certains secteurs profiteront davantage du volet industriel alors que d’autres verront plus d’effet au niveau récréotouristique. Le volet villégiature risque toutefois d’être plus complexe en raison des limitations réglementaires venant, entre autres, de la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ).

Source : La Voix du Sud, par Serge Lamontagne, publié le 10 mai 2018