MOBILISATION. Menacé de relocalisation, le Corps de cadets de Saint-Zacharie ne déménagera pas, du moins pour le moment.

La Ligue des cadets de l’armée division Québec et l’Unité Régionale de Soutien aux Cadets (Est) ont pris la décision de laisser le corps de cadets à cet endroit jusqu’en juin 2019, à tout le moins.

Commandant du Corps de cadets de Saint-Zacharie, Frédérick Guay rappelle que la question de la relocalisation, possiblement vers Saint-Prosper, avait été abordée lors d’une récente assemblée publique d’information.

Au lendemain de cette rencontre, Claude Pichette de la Ligue des cadets avait déploré le manque de participation des parents et de la communauté de Saint-Zacharie envers son corps de cadets, ajoutant que le fait de n’avoir que six ou sept jeunes provenant de cette localité ne représentait pas un nombre suffisant pour justifier son maintien à cet endroit.

Toutefois, devant l’importante manifestation de soutien qui s’est manifestée à ce moment, il a été décidé qu’un comité de visibilité serait mis en place afin de soutenir le corps de cadets et permettre à celui-ci d’augmenter son effectif qui comprend actuellement une vingtaine de cadets, dont plus de la moitié provient de Saint-Prosper.

Une fois cette année de transition terminée, une étude des résultats sera effectuée et une nouvelle décision sera prise quant à la relocalisation possible de l’organisme.

Revue annuelle
Soulignons par ailleurs que le Corps de cadets 2787 de Saint-Zacharie tenait sa 53^e revue annuelle le samedi 5 mai à l’école des Sommets. Cette activité se tenait en présence d’Alain Maheux, président de la filiale 249 Beauce de la Légion Royale Canadienne, qui agissait à titre d’invité d’honneur.
La médaille Strathcona, plus haute distinction que peut mériter un cadet, a été remise au cadet adjudant-maître Samuel Bruneau afin de souligner le sérieux avec lequel il a accompli sa tâche durant l’année d’instruction 2017-2018.

La médaille de la Légion Royale Canadienne, qui souligne l’engagement communautaire des cadets, a été remise à la cadette adjudant-chef Natacha Bisson pour son implication scolaire et communautaire.

Source : La Voix du Sud, par Serge Lamontagne, publié le 22 mai 2018

Un service de garde sera disponible dès la prochaine année scolaire à l’école Jouvence de Ste-Aurélie.

Il s’agit en fait d’un service qui sera coordonné par l’école des Sommets de la municipalité voisine de St-Zacharie, d’autant plus que les deux établissements scolaires se partagent la même directrice.

Le nouveau service a été rendu possible grâce à l’initiative des membres du conseil d’établissement de l’école Jouvence, du soutien financier de la Municipalité de Ste-Aurélie et du projet Ironman 2.0 de Bruno Vaillancourt.

Selon le directeur général de la municipalité et membre du conseil d’établissement, Stéphane Hétu,  les élus ont convenu de débourser entre 10 et 12 mille dollars par année pour les trois premières années d’opération qui seront possiblement déficitaires. Pour sa part, le projet Ironman 2.0 de M. Vaillancourt contribuera au projet pour 5 mille dollars, somme qui permettra de financer l’achat de matériel notamment.

M. Hétu croit que le nouveau service de garde devrait répondre aux besoins d’une vingtaine de la cinquantaine d’élèves de l’école Jouvence, un service qui, selon lui, démontre la volonté du conseil municipal d’attirer des nouvelles familles pour dynamiser encore davantage la communauté de Ste-Aurélie.

Source : Passion-FM, par Normand Poulin, publié le 18 mai 2018

TOURISME. Le Village des Défricheurs de Saint-Prosper a récemment changé d’appellation et sera dorénavant connu sous le nom de Village Beauceron.

Le site appartient à la municipalité depuis que l’organisme responsable se soit retiré en 2015. Le maire Richard Couët confirme que le changement de nom fait partie de la stratégie visant à relancer le site. «En regroupant à la fois le Village, le Théâtre du Ganoué et la halte routière, cela rassure un peu tout le monde et va permettre d’entretenir et promouvoir l’ensemble», espère-t-il.

Pourquoi le Village Beauceron? Richard Couët estime qu’un changement de dénomination était nécessaire à la relance du Village pour plusieurs raisons. Dans un premier temps, la fermeture de l’endroit en novembre 2015 a un effet négatif évident sur la notoriété du nom «Village des Défricheurs», selon lui.

«Des gens nous ont suggéré de changer de nom, de trouver une appellation simple, qui accroche et qui veut dire quelque chose. La Beauce, c’est comme Charlevoix ou la Gaspésie, les gens savent où cela se situe. Le nom a une certaine renommée, c’est connu. Les gens ne connaissent pas Chaudière-Appalaches, mais connaissent la Beauce. C’est pourquoi le nom «Village Beauceron» apparaissait logique. C’est un nom marketing», estime-t-il.

Lorsqu’on lui fait observer que Saint-Prosper est dans la MRC des Etchemins, M. Couët répond sans détour que les citoyennes et citoyens de sa localité s’identifient naturellement en grande majorité à la Beauce, ce qui ne choquera personne selon lui. «Saint-Prosper est dans Les Etchemins, c’est vrai, le maire est le préfet de la MRC des Etchemins et va travailler très fort pour sa relance. Saint-Prosper est aussi dans la Beauce au niveau politique provinciale et fédérale. Les gens s’identifient encore au comté. Il y a tout de même huit maires de la MRC qui ont voté pour que le maire de Saint-Prosper-de-Dorchester, qui fait partie du comté de Beauce et qui est situé dans la MRC des Etchemins, en soit le préfet.»

Objectif 2019

Le maire Couët précise que la relance est déjà en marche. «Le manoir va devenir le bâtiment principal, ce qui n’était pas le cas avant. Nous avons commencé à investir en ce sens, principalement en dépenses d’entretien. Les organismes à but non lucratif en place n’avaient pas les moyens de faire cela.»

Selon Richard Couët, le destin touristique de sa localité est intimement lié à celui des MRC de Bellechasse et des Etchemins qui viennent d’entreprendre une réflexion commune sur le sujet. «Pour arriver à développer nos attraits touristiques, il faudra réussir à inciter les gens à quitter les grands centres et les autoroutes. À Saint-Prosper par exemple, il faudra convaincre les gens de quitter Saint-Georges ou l’autoroute 73 et emprunter la 204 jusque chez-nous pour ensuite se rendre à l’Éco-Parc, au Massif du Sud ou ailleurs. Le Village et son ensemble peuvent faire partie de cette équation.»

Celui-ci serait ouvert 12 mois plutôt qu’uniquement l’été à sa réouverture, précise Richard Couët. «Nous sommes à retravailler nos expositions. Nous avons un site extraordinaire et allons utiliser le terrain. Nous avons fait l’expérience avec le dernier Saint-Prosper en lumière pendant la période des fêtes en illuminant le Manoir. Les gens ont trouvé cela fantastique. Ce sera une façon de l’exploiter l’hiver.»

Il espère maintenant recevoir des réponses positives des gouvernements et d’autres partenaires pour préparer une réouverture possiblement en 2019.

Source : La Voix du Sud, par Éric Gourde, publié le 18 mai 2018

Lac-Etchemin, le 15 mai 2018– La Caisse Desjardins des Etchemins, en partenariat avec l’entreprise Rotobec, annonce le retour du Show Business des Etchemins, un spectacle-bénéfice d’envergure mettant en scène des artistes de la région.

Tous les profits générés lors de cet événement, qui sera présenté en novembre 2018 sur les planches de l’auditorium de l’école des Appalaches, seront versés à un enfant souffrant de problèmes de santé. Rappelons qu’à l’issu du premier Show Business des Etchemins présenté en 2013, un montant de 7 200 $ avait été versé à la petite Gabrielle Audet, atteinte du syndrome de Prader-Willi. Le succès avait été renouvelé en 2015 alors que le jeune Ryan Bussières, atteint d’autisme, du syndrome de l’X fragile et de dyspraxie, avait reçu les 11 000 $ de recettes. En 2016, le spectacle a amassé un montant frisant les 15 000 $ pour la famille de Daphnée Vachon atteinte d’autisme sévère et de déficience intellectuelle.
Le Show Business revêt un caractère particulier puisque tous les artistes se produisent bénévolement. Par conséquent, absolument tous les profits sont versés au bénéficiaire choisi. Les proches d’enfants malades souhaitant soumettre le dossier d’un enfant peuvent le faire en remplissant le formulaire disponible auprès de madame Isabelle Giasson, agente Vie associative et communication à la Caisse Desjardins des Etchemins, en écrivant à isabelle.giasson@desjardins.com ou en la contactant au 418 625-3741, poste 7301231.

La date limite pour le dépôt du dossier est le 22 juin 2018.

Source :
Isabelle Giasson
Agente, Vie associative et communication
Caisse Desjardins des Etchemins
418 625-3741, poste 7301231
isabelle.giasson@desjardins.com