FESTIVAL. L’édition 2018 du St-Mag Fest, qui se déroulait du 31 août au 2 septembre à Saint-Magloire, a attiré de bonnes foules au cours des trois journées d’activités.

Après le bingo du vendredi soir qui a attiré un peu plus de 90 personnes, près de 1 000 personnes étaient présentes sur le site samedi après-midi pour assister aux traditionnelles courses de bazous extrêmes.

Si cette affluence était légèrement inférieure à l’an dernier, le président du comité organisateur, Gino Tanguay, a indiqué que les inscriptions étaient en hausse avec 27 voitures qui ont offert un spectacle des plus enlevants.

La soirée a été un peu plus difficile avec moins de 200 festivaliers présents pour la soirée musicale mettant en vedette les groupes Jam Rock – Québec et Rotoband. Ce chiffre, une diminution comparativement à l’an dernier, pourrait s’expliquer en grande partie, toujours selon M. Tanguay, par la tenue de trois mariages touchant des familles nombreuses de Saint-Magloire, pendant cette fin de semaine.

Enfin dimanche, près de 350 personnes étaient présentes à la journée familiale qui était également marquée d’un tournoi de tir au pigeon d’argile, une bonne croissance par rapport à l’an passé.

Soulignons enfin que le tirage de la vache a été remporté par Éric Arseneault, originaire de Saint-Magloire. Comme c’est la coutume, les 700 billets ont trouvé preneurs.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le jeudi 6 septembre 2018

RELIGION. Une équipe missionnaire menée par trois prêtres au lieu de deux, comme c’était prévu initialement, aura pour tâche d’assurer l’animation pastorale dans les trois paroisses unifiées de Bellechasse-Etchemins au cours des prochaines années.

Le Cardinal Gérald-Cyprien Lacroix a présidé les soirées d’information tenues à Sainte-Justine et Saint-Damien.

Lors de rencontres d’information tenues mardi à Sainte-Justine et le lendemain à Saint-Damien, les fidèles présents ont appris que l’abbé Laurent Audet, originaire de Frampton et vivant à Saint-Malachie, secondera les abbés Thomas Malenfant et Aubin Somé, dont la nomination a été dévoilée il y a quelques semaines.

Présent à ces deux soirées, l’Archevêque de Québec, le Cardinal Gérald-Cyprien Lacroix, a partagé la nouvelle avec les personnes présentes. L’abbé Audet agira à titre de prêtre sénior et secondera ses jeunes collègues, à temps partiel du moins pour le moment. Il est d’ailleurs bien connu dans le secteur de Saint-Malachie où il tenu son ministère pendant sept ans, il y a quelques années déjà.

Outre les trois prêtres, l’équipe missionnaire régionale comprendra quatre intervenants, soit Anne Leblond de Saint-Charles, Josseline Laverdière de Saint-Lazare, Sœur Lucie Perreault de Saint-Philémon et Jean-Pierre Noël de Saint-Damien. S’ajouteront les agents de pastorale Mario Fraser et Yvan Lemire des paroisses Saint-Benoît-de-Bellechasse et Sainte-Kateri-Tekakwitha, ainsi que le diacre permanent Pierre-Paul Deblois de Sainte-Claire. Mgr Louis Corriveau, évêque auxiliaire de Québec, agira à titre d’évêque accompagnateur.

«Nous avons pris le temps nécessaire pour bien former cette équipe, car il fallait nommer des personnes qui avaient la volonté et la capacité de bien couvrir le territoire», indique Mrg Lacroix. «On voulait aussi des laïcs qui avaient le goût de se lancer dans cette aventure-là et de travailler avec les gens. On ne fera pas les choses à la place des gens, on va les aider à prendre le leadership dans leurs communautés.»

Des inquiétudes, pas des réticences

Le regroupement des conseils de fabrique en paroisses unifiées, l’embauche des trous nouveaux prêtres et la création de cette équipe pastorale sont des éléments qui, reconnaît Mgr Lacroix, ont chambardé les habitudes des fidèles de la région. S’il n’a pas senti de réticences majeures pour le moment, le prélat reconnaît que les inquiétudes de certains sont légitimes. «Ce sont des choses sur lesquelles il est important de travailler. Je trouve que le climat de nos deux rencontres a été excellent et c’est très positif.»

Mgr Lacroix reconnaît par ailleurs que le nombre de prêtres, qui ne cesse de diminuer malgré une hausse des inscriptions dans les deux grands séminaires de Québec, demeure inquiétant et que tout sera fait pour en minimiser l’impact dans l’avenir.

«Ça prendra toujours des prêtes pour les messes et les sacrements, mais on va travailler avec ceux que le Seigneur va nous donner et qui vont accepter le défi qui se présente à eux. Bien que le nombre de séminaristes (25) soit en hausse, je vais ordonner deux prêtres seulement cette année, mais je vais en enterrer 27», poursuit Mgr Lacroix qui dit beaucoup compter sur les laïcs des communautés pour appuyer les prêtres dans leur mission.

«Il y a 50 ans, on avait 1 000 prêtres actifs au sein des 260 paroisses du diocèse, réalité qui n’est plus la même aujourd’hui. Ils faisaient beaucoup de choses qui auraient dû être de la responsabilité des laïcs. On veut maintenant que nos prêtres travaillent au niveau de la pastorale, qu’ils accompagnent les gens et prêchent l’évangile, qu’ils transmettent la foi chrétienne. On a des laïcs qui s’occupent de la gestion administrative des paroisses et du personnel. Ce sont des choses importantes que les prêtres faisaient auparavant, mais ce n’est pas notre rôle à la base.»

Les membres de l’équipe pastorale qui desservira les trois paroisses unifiées et 29 communautés locales de Bellechasse-Etchemins.

Rencontres à venir

Les rencontres de la dernière semaine ont permis aux citoyens et personnes concernées de rencontrer les membres de la nouvelle équipe pastorale et d’obtenir des réponses à leurs questions ou inquiétudes. Une activité similaire à l’intention des fidèles de la paroisse Saint-Benoit-de-Bellechasse aura lieu le mardi 11 septembre au centre socioculturel de Saint-Gervais, à 19 h.

Par ailleurs, une célébration d’installation des trois nouveaux prêtres qui desserviront les trois paroisses de Bellechasse-Etchemins aura lieu ce dimanche 9 septembre à 10 h 30 à l’église de Saint-Malachie. La messe sera suivie d’un pique-nique fraternel lors duquel les fidèles et les personnes engagées dans l’organisation de celles-ci pourront rencontrer les prêtres, les membres de l’équipe pastorale ainsi que Mrg Louis Corriveau qui présidera la cérémonie.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le vendredi 7 septembre 2018

Le Groupe Espérance et Cancer a fait le lancement de la troisième édition de son calendrier artistique qui présente 13 femmes ayant toutes eu un cancer, étant en traitement ou en rémission, mais qui sont rayonnante d’espoir et deviennent une source d’inspiration pour ceux qui se battent contre la maladie.

Le calendrier, sous le thème Tout n’est pas noir et blanc a été réalisé par la photographe France Quirion de Naturel Photographie. Marika Fortin a pour sa part mis en page le calendrier. «France Quirion a su capter l’espoir et la vie chez les 13 femmes qui ont accepté de participer», souligne la directrice du Groupe Espérance et Cancer, Lyse Perron.

Ce dernier est vendu au coût de 15 $ et sera disponible dans une dizaine de points de vente (voir ici-bas). De plus, toutes les femmes ayant eu le courage de se dévoiler publiquement auront des calendriers en main.

L’organisme à but non lucratif a comme objectif la vente de 1 250 calendriers. Cette activité de financement permettra à l’organisme d’offrir plus de soutien et de services directs aux gens des MRC Beauce-Sartigan, Robert-Cliche et Les Etchemins. L’an dernier, 1 100 calendriers avaient été vendus, mentionne Mme Perron. En plus d’être une activité de financement importante pour le Groupe Espérance et Cancer, le calendrier fait office de campagne de sensibilisation auprès de la population tout en étant un moyen de faire connaître leurs services, précise pour sa part le président de l’organisme, Steeve Labbé.

Une expérience enrichissante

Au Groupe Espérance et Cancer, Diane Lagacé qui obtient toujours des services de l’organisme, a su trouver une nouvelle famille. «Je ne voulais pas aller au déjeuner. J’y suis quand même allée pour voir même si je ne connaissais personne. À mon arrivée, tout le monde s’est levé, on m’a fait l’accolade. Il y avait beaucoup d’écoute, pas de jugement et je sentais que j’étais importante. Nous avons créé des liens», raconte Mme Lagacé

Mme Lagacé a aussi participé au calendrier et affirme avoir vécu une belle expérience. Lors de la séance photo avec France Quirion, elle était stressée, disant même qu’elle n’est pas photogénique, mais que Mme Quirion a su la mettre à l’aise. «Elle m’a rassurée. Elle prend le temps pour nous. Je remercie France pour sa spontanéité et son écoute. C’était comme un cadeau après toutes les épreuves que j’ai subies», souligne Mme Lagacé, ayant visiblement apprécié son expérience.

L’an dernier, l’organisme est venu en aide à de nombreuses personnes, que ce soit pour de l’information, de l’écoute ou du soutien. Cela s’est aussi fait par des ateliers, des massages et des groupes d’entraide.

Points de vente

– Pharmacies Jean-Coutu Daniel Lavoie (1^ère Avenue et boulevard Dionne)

– Meubles Gérard Poirier

– Canac

– IGA Rodrigue et Filles

– Coopérative de solidarité de services à domicile des Etchemins

– Orthèse et Prothèse de Beauce

– Visionic

– IGA Rodrigue et Groleau

– Cardio Gym

– Coopérative de services à domicile Beauce-Nord et Beauce-Sartigan

Source: Andréanne Huot, L’Éclaireur Progrès, le jeudi 6 septembre 2018

AGRICULTURE. La MRC des Etchemins est celle où les services-conseils sont les moins utilisés en Chaudière-Appalaches.

Martin Larivière invite les producteurs agricoles des Etchemins à faire davantage appel aux services-conseils en agriculture.

Directeur du réseau Agriconseils de Chaudière-Appalaches, Martin Larivière confirme que le taux d’utilisation des services-conseils est plus faible dans Les Etchemins qu’ailleurs en Chaudière-Appalaches, cela autant en nombre qu’en argent investi.

Il indique que les raisons expliquant cette situation sont difficiles à cerner. «Est-ce parce qu’il y a moins de producteurs dans Les Etchemins ? C’est possible, mais on se demande aussi si c’est parce que les plus petites entreprises ont de la misère à payer pour les services-conseils», explique le responsable qui ajoute que l’objectif de son organisation est de rendre ces services accessibles, partout sur le territoire.

«On a sorti une bonification, cette année, pour aider les entreprises ayant des revenus agricoles inférieurs à 100 000 $ à pouvoir en bénéficier. Le taux de remboursement standard est de 50 %, mais pour ces entreprises-là, on donne jusqu’à 75 %. Ce chiffre peut même monter à 85 % dans le biologique», indique M. Larivière qui indique que ces sommes couvrent les honoraires des spécialistes et les frais de déplacement.

Martin Larivière indique que les services offerts par le Réseau Agriconseils, qui est basé à Sainte-Marie, touche des secteurs aussi variés que la production animale et végétale, la gestion (plan d’affaires, budgets), l’agroenvironnement (protection de l’environnement, plan d’accompagnement, suivi dans les champs), ainsi que les services en transformation et en commercialisation.

«Au niveau du biologique, on offre des services-conseils pour l’accompagnement et la transition. Ces producteurs ont des défis à relever, l’élimination des pesticides les oblige à gérer différemment la présence des insectes.»

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le jeudi 6 septembre 2018