CONCOURS. Du haut de ses 16 ans et de ses 5 pieds et 5 pouces, Lesly Bisson de Sainte-Aurélie, mais anciennement de Saint-Camille, rêve depuis longtemps de devenir mannequin.

Les portes de ce métier s’ouvriront assurément à la jeune Etcheminoise qui a remporté, contre toute attente, et même les siennes, le titre de Miss Teen Canada Globe le samedi 25 août à Toronto. Pendant 10 jours, Lesly et les membres de son entourage se trouvaient dans la Ville Reine pour l’édition 2018 de ce concours de beauté et de personnalité qui réunissait des adolescentes de 13 à 17 ans des quatre coins du pays.

Lors des trois premiers jours de ce mythique concours, les candidates de chaque province s’affrontaient entre elles pour déterminer celles qui représenteraient leur coin de pays pour la finale nationale qui avait lieu le 25 août.

Inscrite dans la catégorie «Teen», comprenant les filles de 5 pieds 5 et plus, Lesly a fait belle figure dès le départ en remportant le titre de Miss Teen Québec. Ce faisant, elle se classait pour le tour suivant. «Nous étions évaluées sur la façon dont on se maquillait et on se peignait, ainsi que sur notre démarche. On devait toujours avoir une belle posture et une belle démarche, même si on se couchait à 2 heures du matin et qu’il fallait être dans le lobby de l’hôtel à 7 heures le lendemain, maquillées et peignées», indique-t-elle.

Lesly reconnaît que ce concours était plus difficile qu’elle ne l’avait imaginé au départ. Elle a toutefois beaucoup aimé l’expérience. «Les filles qui étaient contre moi étaient grandes et super bonnes. Il y avait beaucoup de compétition, car plusieurs d’entre elles étaient déjà mannequins et ça me faisait peur au départ.»

Après les trois premiers jours, d’autres épreuves se sont ajoutées en préparation pour la finale nationale du 25 août. «Le fait que je me débrouille bien en anglais, ça m’a aidée aussi. Je me suis fait plein d’amies, on était comme une grosse famille», indique Lesly qui mentionne qu’il existait une grande camaraderie entre les filles.

Lesly Bisson recevant sa couronne.

Dénoncer l’intimidation

Pour établir une grande gagnante, les filles devaient répondre à une question au hasard et dans son cas, Lesly devait répondre à savoir si elle avait été intimidée ou non. «Pour moi, c’était une question à laquelle je pouvais répondre assez facilement. J’ai raconté comment j’ai été intimidée en 2^e et 3^e secondaire alors que je fréquentais l’école des Appalaches. Mes problèmes de santé (arthrite rhumatoïde) étaient un élément de raillerie pour plusieurs. Ce ne sont pas ceux qui essayaient de me décourager ou de m’intimider qui m’ont empêché de réaliser mon rêve», indique la jeune fille.

Vers le Salvador

Le règne de Lesly Bisson en tant que Miss Teen Canada Globe ne fait que commencer. En compagnie de celui qui a remporté le pendant masculin du même concours, elle se rendra au Salvador, en juillet 2019, pour le Miss Teen Mundial Pageant. En août de la même année, elle retournera à Toronto où son règne se terminera officiellement.

Entretemps, la jeune femme devra remplir de nombreuses obligations tout en poursuivant ses études à la Polyvalente des Abénaquis. «Je devrai recruter cinq filles pour le concours de 2019. Je souhaite tenir des activités de promotion à mon école et dans la région, mais je veux aussi aller dans des défilés de mode à Montréal, entre autres.»

Lesly devra cumuler un certain nombre de sorties publiques et dans les médias au cours de cette période. Elle entend également mettre sur pied des activités de financement en vue de son voyage au Salvador, puisqu’elle devra assumer de nombreux frais dont son billet d’avion et a garde-robe personnelle. L’adolescente ajoute qu’elle n’aura pas le droit de participer à des concours de beauté au cours de la prochaine année, mais que rien ne l’empêchait d’obtenir des contrats de mannequinat.

Lesly entourée de ses parents, Mélanie Bolduc et Éric Bisson.

Société de l’arthrite

Comme les participantes au concours Miss Teen Canada Globe (et les autres catégories) devaient soutenir cause ou un organisme qui leur tiennent à cœur, Lesly a décidé d’appuyer la Société canadienne de l’arthrite, puis qu’elle souffre elle-même d’arthrite rhumatoïde depuis son enfance. Elle a d’ailleurs amassé une somme de 1 500 $, au cours des derniers mois, qu’elle entend remettre à l’organisme sous peu. Elle entend d’ailleurs poursuivre son implication auprès de cet organisme et faire connaître la cause, afin que l’on accentue la recherche.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le vendredi 31 août 2018

AFFAIRES. L’entreprise Industries Langebec investira plus de 2,5 millions de dollars à Sainte-Justine dans la construction de nouveaux bâtiments et la modernisation de plusieurs de ses équipements.

L’usine Langebec à Sainte-Justine fera l’objet d’un investissement important.

L’entreprise spécialisée dans la fabrication de litière pour animaux, principalement les chevaux, travaille à alimenter différents fournisseurs pour des spectacles équestres, des magasins agricoles et des fermes privées aux États-Unis et au Canada. L’usine a pignon sur rue à Sainte-Justine depuis que l’entreprise Bois Daaquam de Saint-Just a choisi de fermer son entrepôt à cet endroit il y a près d’une vingtaine d’années.

Originaire de Saint-Camille, Gérald Pouliot avait alors choisi de s’y établir grâce à la collaboration du Fonds d’investissement local (FIJ). Il explique que les travaux impliqueront la démolition on de l’usine en place pour en construire une nouvelle, ainsi qu’un nouvel entrepôt. Celui-ci aura 125 pieds de largeur et une cinquantaine de pieds de profondeur. «Il y aura cinq espaces différents. Un premier abritera du vrac et chaque chargement de copeaux que nous recevrons passera dans nos équipements pour être divisé en différentes catégories. Personne ne fait ça dans la région. On mijotait déjà l’idée d’amener le produit à un autre niveau et c’est ce que nous sommes en train de faire», illustre-t-il.

M. Pouliot est aussi propriétaire de Transport G. Pouliot qui emploie plus d’une vingtaine de chauffeurs avec sa flotte de 17 camions, trois mécaniciens à temps plein, en plus du personnel administratif, ce qui en fait l’un des principaux employeurs de la localité. L’usine Langebec compte huit employés sur le plancher. Comme entrepreneur, il remarque lui aussi qu’il est de plus en plus difficile de recruter. L’investissement l’amènera encore une fois à tester ce marché. «On se modernise grâce à l’automatisation, sauf qu’en ayant plus d’équipements, il est possible que nous ayons besoin de personnel additionnel, peut-être de 3 ou 4 personnes de plus.»

Langebec se spécialise dans la fabrication de litière pour animaux, principalement les chevaux

La production sera transférée temporairement dans un entrepôt, le temps que la nouvelle usine soit construite et que l’on ramène les équipements, nouveaux et anciens, dans le nouveau bâtiment. «Les travaux de l’usine devraient débuter dans la deuxième semaine de septembre. Nous devons continuer d’ensacher entretemps et nous avons aussi des sous-traitants qui font un certain travail pour nous.»

M. Pouliot espère que le tout soit opérationnel à 100 % idéalement avant les fêtes. «Lors que la nouvelle ensacheuse sera en opération, nous en profiterons pour faire une maintenance majeure de notre ensacheuse actuelle avant de la réinstaller. Ça fait une vingtaine d’années qu’elle est en opération quand même.»

Source: Eric Gourde, La Voix du Sud, le mardi 4 septembre 2018

Avec son nouveau concept de santé communautaire le Pavillon du cœur Beauce-Etchemins et la Fondation du cœur veulent rendre encore plus accessible les services des professionnels du Pavillon aux personnes plus démunies.

La façon de faire est assez simple. Lorsque quelqu’un rencontre un des professionnels du Pavillon (physiothérapeute, kinésiologue, nutritionniste ou autres) la personne aura l’occasion de faire une contribution volontaire après avoir payé le service. Un reçu de charité sera alors remis à la fin de l’année.

«De cette façon, cela permettra d’assurer la pérennité du Fonds Accès Santé et nous pourrons ainsi offrir les services gratuitement ou à faible coût à ceux qui en ont besoin», explique la nouvelle directrice de la Fondation du cœur Beauce-Etchemin, Joannie Demers.

Depuis trois ans, la Fondation du cœur vient en aide à des personnes moins bien nanties et ayant été référés au Pavillon pour y recevoir des services professionnels grâce au Fonds Accès Santé créé avec les dons des entreprises Altrum, Garaga et Groupe Camada.

La seconde façon de contribuer à ce Fonds est de donner lors de la campagne de financement annuelle de la Fondation du cœur en allant sur le site Web www.fondation.coeur.ca. L’an dernier, la Fondation a pu offrir des services gratuitement ou à faible coût à 100 personnes de la région.

De l’aide concrète

Nathalie Boucher a été cliente du Pavillon. C’est grâce à ce Fonds qu’elle a pu recevoir quatre consultations auprès d’un physiothérapeute gratuitement. «Je n’aurais pas pu payer pour ce service à l’époque et je suis très reconnaissante envers tous les donateurs qui contribuent au Fonds Accès Santé. Ma condition physique s’est grandement améliorée grâce à mes rencontres avec le physiothérapeute et j’invite les gens à participer à ce concept pour aider d’autres personnes comme moi», a-t-elle indiqué.

La directrice du Pavillon du cœur, Marie-André Giroux, a aussi raconté l’histoire de son père, qui après un cancer, a eu besoin des services des professionnels du Pavillon afin de retrouver sa forme physique. Émotivement, Mme Giroux explique que son père n’avait pas pu travailler assez pour avoir droit au chômage lorsqu’il est tombé malade. Il n’avait donc aucun revenu. C’est aussi grâce au Fonds qu’il a pu obtenir des services.

Mme Demers indique aussi que le nombre de personnes référées pour un rendez-vous avec un professionnel est en augmentation constante.

Source: Andréanne Huot, L’Éclaireur Progrès, le mardi 4 septembre 2018

Les entreprises d’économie sociale de Bellechasse-Etchemins seront invitées à compter du 17 septembre à soumettre des projets, dans le cadre du Programme d’immobilisation en entrepreneuriat collectif du ministère québécois de l’Économie.

Il s’agit du 4e appel de projets de ce programme qui s’adresse à ces entreprises qui souhaitent rénover, construire ou acquérir un bâtiment pour le développement de leurs affaires et de leur offre de service.

Le projet soumis doit être lié à la mission d’une entreprise d’économie sociale et respecter au moins l’un des critères suivants, soit faire partie d’un plan d’expansion ou de repositionnement, faire partie d’un plan de développement des activités ou être nécessaire au maintien des activités.

L’aide financière, qui peut atteindre 500 mille dollars  doit être complémentaire aux sources de financement traditionnelles et être essentielle à la réalisation du projet.

Les entreprises à but non lucratif et les coopératives intéressées à soumettre un projet dans le cadre de ce programme, peuvent communiquer avec le service de développement économique de la MRC des Etchemins ou encore avec Développement économique Bellechasse. La date limite pour postuler est le 9 novembre prochain.

Source: Normand Poulin, Passion FM, le vendredi 31 août 2018