L’inscription pour les cours de natation pour l’automne, qui devait avoir lieu ce samedi 15 septembre à l’école des Appalaches de Ste-Justine, est annulée.

Un bris à la piscine est survenu, ce qui pourrait remettre en question la tenue des cours de natation et d’Aquaforme selon les horaires prévus pour cet automne.

Le Centre d’éducation des adultes de St-Prosper et de Ste-Justine se dit désolé des inconvénients subis par la population à cause de ce contretemps. Dès qu’il sera fixé sur la suite des choses, le public en sera informé.

Source: Normand Poulin, Passion FM, le jeudi 13 septembre 2018

AFFAIRES. La Chambre de commerce Bellechasse-Etchemins recevra deux entreprises spécialisées dans le recrutement de main-d’œuvre étrangères dans le cadre de déjeuners d’affaires ce mois-ci.

Une première activité aura lieu dès 7 h 30 le mercredi 26 septembre au Centre de vie de Sainte-Claire et un second le lendemain au Manoir de Lac-Etchemin. Deux entreprises spécialisées en recrutement international, soit Québec International et la firme F.E.R.M.E, ont accepté de prendre du temps avec la chambre de commerce et ses membres souhaitant apporter des réponses aux questions et règles à connaitre pour recruter une main-d’œuvre immigrante temporaire et permanente.

Le président de la chambre de commerce, André St-Hilaire, estime que les rencontre viendront répondre à plusieurs besoins, autant des petites, des moyennes que des grandes entreprises. «La réalité de chacune n’est pas la même quand vient le temps de recruter.  Certaines petites entreprises de petite taille peuvent avoir des besoins de main d’œuvre de courte durée. Cette situation est plus difficile et l’entrepreneur, avec raison, ne veut pas enclencher des coûts dispendieux.»

M. St-Hilaire ajoute que les rencontres visent la recherche de solutions et non l’exposition de constats déjà connus. «On veut répondre à toutes les questions que les entreprises pourraient se poser. Quels sont les coûts, les démarches à faire, quelques sont les obligations de l’employeur, des employés, comment fonctionne les missions à l’étranger etc. On veut regarder et trouver des solutions, pas se plaindre pendant une heure et demi. Les entreprises doivent passer à l’action, ne pas se fier uniquement sur les gouvernements.»

Certaines grandes entreprises embauchent déjà des travailleurs étrangers spécialisés qui sont accompagnés de membres de leur famille fait-il valoir, ce qui pourrait aussi devenir une variable intéressante. «Quelles sont leurs compétences à ces gens-là? Peut-être que des entreprises seraient intéressées à embaucher le ou la conjointe ou même les enfants. C’est à ce type de maillage sur lequel on réfléchit actuellement.»

M. St-Hilaire se dit conscient que la rétention de la main d’œuvre étrangère fait aussi partie des problématiques vécues par certaines entreprises, mais que l’assurance de bien les intégrer fait partie d’un effort régional. «Certains groupes sont plus difficiles, sauf que l’entreprise a aussi un travail à faire. Tout cela n’est pas exclusif à l’immigration non plus, il nous arrive d’engager des québécois qui ne restent pas aussi. Attirer de la main d’œuvre chez-nous et s’assurer qu’elle demeure chez-nous devront faire partie d’un effort de tous, autant des entreprises que du milieu.»

Les gens d’affaires de Bellechasse et des Etchemins sont donc invités à se joindre à un ou l’autre des deux déjeuners en s’inscrivant au préalable auprès de la Chambre de commerce Bellechasse-Etchemins.

Source: Eric Gourde, La Voix du Sud, le mercredi 12 septembre 2018

ÉCONOMIE. Après plusieurs mois de discussions et de négociations, la MRC des Etchemins va de l’avant avec son plan de relance économique et lance, par le fait même, un premier appel de projets pour l’année en cours.

Les maires des Etchemins ont adopté, lors de leur séance de mercredi soir (12 septembre), un nouveau cadre de gestion définissant les modalités et règles qui vont encadrer les projets qui pourront être déposés par les promoteurs privés, les organismes et municipalités au cours des trois prochaines années.

Ce nouveau cadre de gestion, qui remplace celui adopté en avril dernier, établit cinq grandes priorités qui ont été arrêtées lors d’une journée de réflexion tenue il y a quelques semaines. En tête de liste, on retrouve la réalisation d’un plan de communications et d’intervention visant à faire connaître la MRC à l’intérieur même de ses frontières, mais également à l’extérieur de celui-ci. «Ce que l’on constate, c’est que personne ne connaît vraiment la MRC des Etchemins. Il faut se mettre sur la carte et c’est une priorité si on veut attirer des entreprises ou faciliter les démarches de nos commerçants», a indiqué le préfet Richard Couët.

L’attraction de nouveaux résidents sur le territoire, notamment par l’immigration et la venue de nouvelles familles, l’appui au secteur industriel et commercial, la création de nouvelles initiatives dans les secteurs forestier et agricole, ainsi que pour le secteur récréotouristique, sont les autres priorités ciblées par les maires.

Pour la première année du plan de relance, une somme de 1,2 M$ est mise à la disposition des promoteurs intéressés. Cette somme comprend toutefois les 300 000 $ déjà consentis pour le projet de piscine à vagues à l’Éco-Parc des Etchemins, ce qui selon M. Couët a permis au promoteur d’aller chercher 455 000 $ auprès du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) et 75 000 $ auprès de Desjardins.

Les promoteurs qui souhaitent profiter de ce premier appel de projets devront déposer leur dossier d’ici le 31 octobre prochain. Les demandes seront évaluées par un comité de gestion de sept personnes qui rendra une décision d’ici le 31 décembre. Ceux-ci pourront découvrir les modalités et règles établies dans le cadre de gestion pourront en prendre connaissance en se rendant sur le site internet de la MRC des Etchemins.

Selon les critères déjà établis par les maires, une entreprise privée dont le projet recevra l’aval du comité de gestion pourra recevoir un soutien financier ne pouvant excéder 20 % des dépenses admissibles, pour un maximum de 150 000 $.

Les organismes municipaux et à but non lucratif, de même que les coopératives, devront fournir une mise de fonds de 30 % contre 50 % pour les personnes morales souhaitant démarrer une entreprise privée ou d’économie sociale, alors que cette mise de fonds devra être de 80 % pour les entreprises privées existantes.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le jeudi 13 septembre 2018

FORÊT. Une nouvelle entreprise spécialisée dans le transport forestier voit le jour dans Les Etchemins, ses opérations étant basées à Sainte-Justine.

L’équipe de Transport forestier MBI en compagnie du maire de Sainte-Justine, Christian Chabot.

Un groupe d’actionnaires ayant à leur tête le Beauceron Jean-Paul Carrier, président du transporteur EJ Carrier de Jackman dans le Maine qui est aussi actionnaire de l’entreprise Matériaux Blanchet de Québec, Amos et Saint-Pamphile, vient de fonder Transport forestier MBI, qui est officiellement en opération depuis le 4 septembre.

Pour ce faire, le groupe d’actionnaires a acquis Transport Valmont Mathieu de Sainte-Justine, qui cette année célébrait son 45^e anniversaire de fondation, ainsi que les actifs de Transport Jacques Toussaint de Saint-Camille. Cette transaction s’est officiellement conclue le vendredi 31 août.

Le siège social de la nouvelle entité sera situé à Québec, dans les bureaux de Matériaux Blanchet, mais ses opérations quotidiennes seront dirigées à partir de Sainte-Justine, sur les terrains de Transport Valmont Mathieu. Celle-ci comprendra une flotte de 15 camions au départ.

Adjoint au président chez Matériaux Blanchet et vice-président de Transport MBI, Marco Roussel, souligne que la création de cette nouvelle filiale vise à assurer les besoins en matière de transport chez Matériaux Blanchet, tout en consolidant les activités des deux transporteurs qui, ensemble, desservaient entre 500 et 600 clients se trouvant sur le territoire des associations de propriétaires de boisés de la Beauce, de la Côte-du-Sud et de Québec.

C’est dans les locaux de Transport Valmont Mathieu de Sainte-Justine que de dérouleront, à l’avenir, les activités de Transport forestier MBI.

«Il existe un besoin pour toutes les usines de la région et celles situées le long de la frontière. On sait que le transport, c’est rendu compliqué et c’est le cas pour tout le monde. Dans cette veine, on a décidé de créer notre propre division, d’avoir nos choses à nous», explique M. Roussel.

Les frères Dany et Roger Mathieu, qui étaient propriétaires de Transport Valmont Mathieu depuis 2007, demeurent à titre d’actionnaires. Dany Mathieu sera d’ailleurs le directeur des opérations de la nouvelle entreprise.

«On va continuer à desservir la clientèle régionale comme le faisaient les deux entreprises que nous avons acquises. Les familles Mathieu et Toussaint apportaient déjà du bois chez Matériaux Blanchet et ça va se poursuivre. La seule chose qui change, c’est notre intention d’ajouter des camions à la flotte au cours des prochaines années. C’est une bonne chose que tout se fasse à Sainte-Justine. Cela permettra d’attirer plus de gens à venir s’établir ici», ajoute M. Roussel.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le mercredi 12 août 2018