Catégorie : Nouvelles
Covergirl s’impose à la Guerre des bands de la CSBE
MUSIQUE. Le groupe Covergirl, de l’école des Appalaches de Sainte-Justine, a remporté la deuxième édition de la Guerre des bands de la Commission scolaire Beauce-Etchemin vendredi soir à la Polyvalente de Saint-Georges.

Les six jeunes musiciens ont suffisamment impressionné les juges Hélène Ouellette, Francis Laroche et Michel Ouellet pour décrocher la première place avec leur interprétation de la pièce «Dead Skin Mask» de Slayer. Ils se partageront donc une bourse de 450 $.
Shrimp Company, qui représentait l’école secondaire Veilleux de Saint-Joseph, a terminé en deuxième position. Ils ont joué «Dance Macabre», du groupe suédois, Ghost. Ils ont ainsi obtenu une bourse de 350 $.
Un groupe de la Polyvalente de Saint-Georges complète le podium. L’interprétation de la chanson d’Imagine Dragons, «Warriors», a permis à Black Storm de recevoir une bourse de 250 $. Celui-ci a également reçu le prix Coup de cœur du public.
Ces trois bands ne sont pas les seuls à s’être démarqués. Le quintette, MorleyStand, a suffisamment impressionné les animateurs de la soirée, Jérôme et Vincent Couture, alias les Twin Brothers, pour qu’ils invitent les jeunes musiciens à assurer la première partie de l’un de leurs spectacles lors d’un festival.
Les représentants de la polyvalente Bélanger de Saint-Martin avaient repris le succès de John Mellencamp, «Hurts so Good».
La formation Unicorn, de la polyvalente Benoît-Vachon de Sainte-Marie, a reçu le prix de la relève, qui était réservé aux groupes du premier cycle du secondaire seulement.
D’autres numéros ont été présentés pendant que les juges délibéraient. Dans un premier temps, un «stage-band», composé d’élèves de l’école secondaire Veilleux, de la Polyvalente de Saint-Georges et de la polyvalente des Abénaquis de Saint-Prosper, ont joué «Seven Nation Army» des White Stripes et «Don’t Stop Believin’» de Journey.
Puis, les professeurs de musique ont occupé la scène le temps de deux chansons, soit «Africa», de Toto, et «Old Time Rock & Roll», de Bob Seger. Le spectacle s’est conclu par une prestation des Twin Borthers.
Source: Sébastien Roy, La Voix du Sud, le jeudi 28 février 2019
Vers une station-service coopérative à Saint-Magloire?
PROJET. Après avoir étudié la possibilité de louer la station-service du restaurant À la bonne heure de Saint-Magloire dans le cadre d’un projet-pilote de six mois, le comité chargé de la relance de ce service de proximité pourrait se tourner vers la création d’une coopérative de solidarité.

Le président de ce comité, Normand Brochu, a souligné que les discussions avec les propriétaires du restaurant s’étaient bien déroulées et que ceux-ci leur avaient même préparé un espace, à l’intérieur du commerce, pour accueillir le public.
La Corporation d’aménagement et de développement du Massif du Sud (CADMS) devait être associée au projet pour les volets salaires et paperasse, entre autres. Des problèmes en lien avec les assurances auraient fait avorter le projet.
«Comme la saison de motoneige est très avancée, on a décidé d’abandonner l’option de location, car ça ne donnait plus rien à la municipalité d’injecter 42 000 $ comme ils étaient prêts à le faire», précise M. Brochu qui ajoute que la création d’une coopérative de solidarité est une avenue étudiée sérieusement par les membres de son comité qui est complété de Martin Nicol, Régis Prévost, Anne-Marie Beaudry et Gérard Plante.
M. Brochu convient toutefois que plusieurs mois de discussions et de préparation seront nécessaires avant de présenter un projet mobilisateur à la population. Selon les premières discussions menées au sein du comité, ce projet consisterait en la mise sur pied d’une station-service de proximité munie d’un système automatisé de surveillance à distance par caméra. Les gens qui feront le plein paieront par carte de débit ou de crédit.
Les discussions ont déjà eu lieu avec l’entreprise Turmel de Lac-Mégantic et d’autres pétrolières auraient manifesté un intérêt. Si le restaurant À la bonne heure demeure l’option première pour la mise en place de ce projet, M. Brochu souligne que celui-ci pourrait voir le jour ailleurs sur le territoire de la municipalité.

Il ajoute qu’en raison des coûts importants associés à un tel projet, toutes les options seraient étudiées par le comité qui devra également établir un plan d’affaires solide. Des discussions préliminaires ont déjà eu lieu avec la Coopérative de développement régional Québec-Appalaches et le service de développement économique de la MRC des Etchemins.
Le comité étudie aussi la possibilité de créer un REER coopératif, ce qui selon M. Brochu pourrait rendre le projet très intéressant pour d’éventuels investisseurs. Des demandes de soumissions ont aussi été déposées auprès d’entreprises spécialisées dans l’installation de stations-service.
Plusieurs projets
Entretemps, le restaurant est toujours à vendre. Il est possible que la future coop en prenne possession, mentionne M. Brochu, mais cela dépendra des tests de sols qui devront obligatoirement y être effectués. «Si on achète, c’est certain que l’on prendra tout, incluant le bâtiment et le terrain pour lesquels nous avons des projets de développement. Nous souhaitons maintenir le restaurant que l’on pourrait offrir en location ou en concession», indique-t-il en ajoutant que si un investisseur privé devait se manifester, ce serait encore mieux.
Avant de présenter officiellement le projet de coopérative, le comité songe également à approcher les gens d’affaires de Saint-Magloire afin de voir s’ils souhaitaient investir dans celle-ci. Un sondage devra être mené auprès de la population afin de connaître l’intérêt des gens à investir dans ce projet et acheter leur essence sur place, une fois le commerce ouvert. Une demande sera également déposée auprès de la municipalité pour savoir si elle pouvait injecter, dans la coopérative, les 42 000 $ prévus dans la mise en place du projet-pilote.
Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le mercredi 27 février 2019
MRC des Etchemins: un nouveau DG à l’automne
LAC-ETCHEMIN. À sa septième année en poste à la direction générale de la MRC des Etchemins, Luc Leclerc quittera ses fonctions à la fin de mois de septembre.

S’il prendra «officiellement» sa retraite professionnelle, le principal intéressé souligne qu’il entend demeurer actif et mener à bien certains projets personnels qui lui tiennent à cœur.
Depuis son arrivée à la MRC des Etchemins le 11 novembre 2012, M. Leclerc a côtoyé trois préfets, soit Hector Provençal, Harold Gagnon ainsi que Richard Couët, maire de Saint-Prosper.
Après avoir œuvré pendant une bonne partie de sa carrière dans le secteur privé, il a passé ses 12 dernières années dans le secteur municipal, soit quatre ans à la ville de Dégelis, dans le Bas-Saint-Laurent, un an à la municipalité de Beaumont et les sept dernières à la MRC des Etchemins.
«Ce fut une très belle expérience. Il existe un bel esprit de corps à la MRC des Etchemins et c’est encore plus vrai depuis le lac à l’épaule que nous avons tenu au printemps 2018 et l’annonce du plan de relance. La MRC a beaucoup évolué et elle n’a pas fini de le faire. Il s’en vient des projets intéressants et beaucoup de travail en lien avec cela», mentionne-t-il.
Les démarches visant à trouver un successeur à Luc Leclerc seront lancées incessamment. Le mandat sera confié à la firme Cameron Ressources Humaines de Saint-Georges, ceux-là même qui avait mené le processus menant à l’embauche de M. Leclerc.
Nouvel appel de projets
Les maires de la MRC des Etchemins réunis en assemblée régulière le mercredi 20 février ont par ailleurs adopté une résolution officialisant le deuxième appel de projets dans le cadre de son plan de relance. Une somme de 1,2 M$ de dollars est une fois de plus mise à la disposition des promoteurs intéressés (entreprises et organismes) qui ont jusqu’au 29 mars prochain pour déposer leurs projets auprès de la MRC. Les modalités entourant cet appel de projets seront une fois de plus publiées sur le site internet de la MRC des Etchemins.
Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 22 février 2019