MUSIQUE. Vingt-trois enfants de 6 à 12 ans ont pris part à la troisième édition du Camp musical et artistique de Lac-Etchemin qui s’est terminée par deux concerts les 18 et 19 juillet derniers.

 

 

Sous la supervision d’enseignants qualifiés, ceux-ci ont pu s’initier à la pratique de chants et d’instruments de musique diversifiés, ou augmenter leurs connaissances acquises lors des camps précédents, pour certains.

Avec l’appui de leurs enseignants, ceux-ci ont mis sur pied un spectacle inspiré de la comédie musicale Les choristes, qu’ils ont présenté les 18 et 19 juillet au Centre des arts et de la culture de Lac-Etchemin.

Les enfants inscrits à ce camp musical ont aussi offert des prestations le 10 juillet dernier, dans le cadre des mercredis musicaux organisés par la Municipalité de Lac-Etchemin, le 13 juillet lors de l’Omnium de golf Marie-Michèle Gagnon, ainsi que devant une soixantaine de personnes réunies au Belvédère du Lac.

Responsable de ce camp musical, Johanne Têtu a souligné que son organisation avait reçu une lettre d’appui du premier ministre François Legault ainsi que des contributions totalisant 800 $ venant des députés Stéphanie Lachance et Samuel Poulin, ce qui facilitera le lancement d’une quatrième édition de cette activité l’an prochain.

 

 

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le vendredi 26 juillet 2019

LAC-ETCHEMIN. Une nouvelle coopérative de solidarité spécialisée dans la production de légumes biologiques sur le territoire de la MRC des Etchemins, Production du plateau, a officiellement démarré ses opérations en juin dernier.

 

 

Les responsables de cette entreprise d’économie sociale, qui invitaient différents partenaires au lancement officiel de ses activités le jeudi 8 août dernier, brossent un tableau plus que positif de ces premières semaines d’activités.

Pour cette première saison, Production du plateau cultive une trentaine de variétés de légumes biologiques ainsi que des fines herbes dans ses jardins qui occupent une superficie d’un demi âcre. Ceux-ci sont revendus à 24 membres utilisateurs et un membre coopératif qui ont souscrit à un programme leur permettant d’obtenir des paniers de légumes biologiques frais sur une période de 12 semaines.

Selon les prévisions du conseil d’administration présidé par Claudette Morin, cette superficie de culture est appelée à doubler dès l’an prochain. Un plan sur cinq ans prévoit, à terme, la production de 150 paniers par été, ce qui permettrait alors de financer l’embauche d’une ressource à temps plein et d’une autre à temps partiel.

Les jardins de la nouvelle coopérative de solidarité sont aménagés sur des terres louées situées sur le rang de la Grande-Rivière, à Lac-Etchemin.

 

Long processus

Claudette Morin a rappelé que les discussions visant la mise en place de Production du plateau découlent d’un projet pilote de deux ans réalisé à Sainte-Sabine en 2014 et 2015. Les échéanciers se sont toutefois précisés avec l’incorporation de l’entreprise d’économie sociale en mai 2018, la signature d’une entente pour la location des terres en juillet et la tenue de l’assemblée de fondation en août.

Diverses demandes d’aide financière menées auprès de partenaires comme la MRC des Etchemins via le pacte rural et son plan de relance, la municipalité de Lac-Etchemin, la Caisse des Etchemins, le CISSS Chaudière-Appalaches, le député Steven Blaney et le gouvernement fédéral ont permis d’amasser près de 115 000 $ pour le démarrage du projet.

Cela sans oublier l’apport de divers partenaires du milieu et de bénévoles dont la contribution a permis de construire un chemin d’accès au site, d’aménager les jardins, de creuser un puits et de construire un bâtiment de services.

Soulignons que Production du plateau est piloté par un conseil d’administration de cinq personnes et dispose du soutien technique de la Coopérative Les Choux gras, basée à Saint-Damien. La coopérative comprend actuellement 41 membres utilisateurs et 13 membres de soutien et offre un concept basé sur l’agriculture soutenue par le milieu et la permaculture.

Caroline Lévesque a coordonné les activités des jardins au cours de l’été, secondée par un assistant-maraîcher originaire du Saguenay, Antoine Turgeon. Les personnes qui souhaiteraient souscrire au programme de paniers doivent obligatoirement  devenir membres utilisateurs. La période d’inscription est prévue pour le printemps prochain.

 

RELIGION. Arrivé dans la région en juin 2018, l’abbé Aubin Somé a récemment quitté la région de Bellechasse-Etchemins. Il servira dorénavant les municipalités de la paroisse Notre-Dame-des-Amériques en Beauce.

 

 

«L’abbé Aubin Somé a été demandé par l’évêque pour rendre service dans un autre regroupement de paroisse. Il y est en service depuis le 1er août à titre de vicaire auprès de l’abbé Michel Labbé, curé», confirme l’abbé Thomas Malenfant.

L’abbé Alex Cordoni a été dépêché pour lui succéder. Il est d’ailleurs en fonction depuis le début du mois. Âgé de 29 ans, l’abbé Cordoni a quitté l’Italie il y a dix ans pour venir étudier à l’Université Laval. Il a été ordonné le 21 juillet 2018. Il a notamment participé aux albums «Les Prêtres» en compagnie de Mario Pelchat.

 

Source: Éric Gourde, La Voix du Sud, le vendredi 9 août 2019

HUMANISME. Au cours des 13 dernières années, plusieurs adolescents de la MRC des Etchemins se sont rendus en Amérique du Sud afin de mener divers projets humanitaires, sous la responsabilité de la Maison des jeunes L’Olivier des Etchemins.

 

 

 

Un premier projet a eu lieu en 2006 et deux ans plus tard, l’actuel coordonnateur Guillaume Rodrigue prenait la relève. Depuis ce temps, le résident de Saint-Prosper a piloté 11 voyages à l’étranger, soit huit séjours humanitaires en Amérique du Sud, deux voyages d’implication communautaire en Belgique ainsi qu’un défi physique et sportif au Pérou.

Un neuvième projet humanitaire est en préparation depuis décembre 2018. Une nouvelle cohorte se dirigera vers l’Équateur pour un séjour de trois semaines débutant à la fin du mois de décembre de cette année.

Pour tous ses périples en Amérique du Sud de même qu’au Bénin, en Afrique, où il s’est rendu récemment avec un groupe d’étudiants collégiaux et universitaires venant de tous les coins du Québec, M. Rodrigue est associé à l’organisme CASIRA, basé à Thetford Mines. «C’est un projet qui s’étendra sur une période de huit ans. J’y suis allé printemps et j’y retournerai l’an prochain», a-t-il indiqué.

Menée par l’abbé Roger Fortin qui est originaire de Lac-Etchemin, CASIRA est, aux dires de M. Rodrigue, «une organisation sérieuse et solide qui apporte une aide directe et des retombées concrètes dans les milieux où elle intervient et pour qui la sécurité des participants est primordiale qui est rassurante pour les parents.»

Chaque mission humanitaire menée par la Maison des jeunes nécessite près d’une année de travail pour les jeunes inscrits au programme. Guillaume Rodrigue souligne que cette préparation est importante. «Chaque groupe comprend 13 ou 14 jeunes qui apprennent à se connaître, à se respecter et à travailler ensemble. Le financement se fait en équipe et c’est une étape primordiale», mentionne le coordonnateur.

Chaque voyage dure 23 ou 24 jours en moyenne, sauf celui en Équateur qui a été écourté à 21 jours en raison du coût de la vie là-bas. «Chaque jeune travaille, mais on a aussi des journées et des activités de tourisme d’incluses», précise M. Rodrigue.

Couts et financement

Dès leur inscription au projet humanitaire, chaque inscrit doit assumer un frais minimum, le reste étant récolté par le biais d’activités de financement qui se déroulent toute l’année. «Avant de s’inscrire, les jeunes sont au fait des activités de financement et des dates. La participation est obligatoire et cela les responsabilise.»

Les jeunes ramassent des cannettes par les portes ou lors de festivals. Ils font aussi du bénévolat auprès de certaines organisations qui leur font des dons en échange de leurs services. «Quand le jeune part, il a gagné son voyage et il est fier de cela», mentionne le coordonnateur qui ajoute que cet été, la Maison des jeunes l’Olivier des Etchemins a obtenu un important contrat auprès du Festivent de Lévis.

Pour chaque voyage humanitaire, un montant est dédié à l’achat de matériel et au paiement de la main-d’œuvre locale qui s’implique dans la réalisation des projets. Pour le prochain périple en Équateur, la Maison des jeunes participera à la construction d’une maison pour une famille défavorisée. «Dans notre budget, on a un montant de 10 000 $ qu’on amasse pour aider à payer la maison. La famille n’a pas d’argent, mais elle va participer à la construction et on va travailler avec eux.»

 

 

Éléments de motivation

Lorsqu’on lui demande ce qui l’incite à organiser ou prendre part à des voyages humanitaires sur une base annuelle, Guillaume Rodrigue dit qu’il aime voir l’évolution des jeunes tout au long du processus de préparation.

«On les amène à sortir de leur zone de confort. Certains manquent de confiance en eux et sont timides à leur arrivée dans le projet, mais ils se voient donner des responsabilités et ils font le travail. On fait aussi des ateliers qui sortent du cadre de la coopération internationale», mentionne-t-il en ajoutant que le fait de pouvoir aider des gens vivant dans des milieux défavorisés est gratifiant autant pour lui que pour les jeunes qu’il côtoie.

 

 

 

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le samedi 3 août 2019