ENTREPRENEURIAT. Le concours Face aux Dragons, chapeauté par les Carrefours jeunesse-emploi de Beauce-Sud, Beauce-Nord et Les Etchemins, est de retour pour une troisième édition. Les jeunes entrepreneurs ont jusqu’au 20 décembre pour développer leurs idées!

Inspiré de l’émission diffusée à Radio-Canada, Face aux Dragons demande aux jeunes participants de mettre sur pied un projet entrepreneurial (le démarrage d’une entreprise, un événement sportif ou culturel, un projet scolaire, etc.) dans le but d’obtenir du financement pour le démarrage de leur initiative.

Le concours s’adresse aux élèves ou étudiants du secondaire, de la formation professionnelle, de l’éducation des adultes ou encore du collégial. Les jeunes intéressés doivent visiter le www.faceauxdragons.com, cliquer sur « Inscris-toi ! » et remplir le formulaire. La date limite d’inscription est le 20 décembre.

Les candidats retenus seront contactés par les organisateurs. Les responsables du concours se rendront également directement dans les écoles au cours des prochains mois pour rencontrer les élèves.

Puis, la date limite pour la remise des modèles d’affaires sera le lundi 24 février 2020, tandis que les présentations devant les Dragons auront lieu le mercredi 4 mars en classe, ou au Carrefour jeunesse-emploi qui dessert l’établissement scolaire de l’élève choisit.

Notons qu’en deux ans, près de 10 000 $ ont été remis par les Dragons à une vingtaine de projets. De plus, les jeunes seront invités à une exposition commerciale, qui se déroulera dans un lieu et à une date qui demeurent à déterminer. L’activité permettra aux participants de monter un kiosque et de proposer leurs produits et services.

Partenaires recherchés

Les organisateurs du concours sont toujours à la recherche de partenaires financiers qui ont à cœur la relève entrepreneuriale. Pour vous manifester, contactez Charles-Philippe Rodrigue (Beauce-Nord) au 418 386-2532, Aurore Vidal (Beauce-Sud) au 418 228-9610, ou encore Véronique Duquet (Les Etchemins) au 418 625-2533.

 

Source: L’Éclaireur Progrès, le 11 septembre 2019

CONCOURS. Maya Caron de Saint-Prosper est devenue reine lorsqu’elle a remporté, le 24 août dernier, le concours Miss Teen Canada Globe. Elle représentera également le Canada à la compétition mondiale qui aura lieu en juillet 2020 au Salvador.

 

 

Un rêve lointain dans la tête d’une jeune fille. C’est ainsi que tout a commencé pour Maya Caron. Elle a par la suite été recrutée par une ancienne Miss, Lesly Bisson. «J’ai dit oui sur un coup de tête. Par la suite, j’ai souvent douté. Le mois avant de partir, ça ne me tentait plus, j’avais trop de nervosité», indique la jeune femme qui est à sa première année en sciences humaines au Cégep Beauce-Appalaches.

 

Toute l’année, elle s’est démenée pour atteindre son but. Cours d’anglais intensifs et campagnes de financement ne lui ont pas laissé beaucoup de temps. Elle devait amasser environ 10 000 $ pour les frais d’inscription, les robes et costumes ainsi que le voyagement.

La compétition de 10 jours s’est déroulée à Toronto. Au total, une soixantaine de candidates se disputaient le titre de reine. Il y a cependant eu plusieurs abandons, indique Maya Caron. «C’est très sévère. Il y a des délais à respecter, il faut avoir un comportement exemplaire. Ils veulent des filles disciplinées», explique-t-elle.

Les trois premiers jours, il y avait des galas, mais les jeunes femmes devaient aussi apprendre à marcher avec des talons hauts de six pouces, bien parler en entrevue, se maquiller et se coiffer. «J’avais une petite longueur d’avance parce que de mon côté, je savais déjà me maquiller et me coiffer. J’ai fait un peu de mannequinat», ajoute Maya. Elle a également eu à faire plusieurs défilés de mode ainsi que des séances de photos.

 

 

Un concours difficile

C’est très dur de gagner le titre du Canada, expose la Prospérienne. «Oui, j’ai pleuré, oui j’ai voulu retourner chez nous, mais si je ne l’avais pas fait, j’aurais été déçue», affirme Maya. Elle a cependant réussi à supporter la pression et à remporter la couronne tant convoitée. Les nuits sont très courtes, mentionne-t-elle également.

En plus des traditionnels défilés de robes et de maillot, l’épreuve contenait également un défilé où les jeunes femmes devaient présenter un costume national, représentant le Canada. Maya a fait affaire avec Vicky Fortin de L’extravagante miss V de Saint-Georges. Cette dernière lui a créé un costume représentant la neige où Maya devenait la reine de l’hiver. Le costume blanc comprenait également une coiffe blanche assez remarquable.

Elle a aussi participé à un concours de talents où elle a présenté le patinage artistique. Une discipline qu’elle pratique depuis 14 ans.

 

Une cause

Chaque fille devait présenter une cause qui lui était chère. Maya Caron a choisi la Maison L’Éclaircie de Québec qui vient en aide aux jeunes qui ont des troubles alimentaires. Cette dernière a déjà souffert de problèmes de ce type et elle s’en est sortie. C’est pourquoi elle a choisi d’embrasser cette cause qui lui tient à cœur.

Dans la prochaine année, elle souhaite défendre cette cause et amasser des sous pour l’organisme. «Je ne veux pas que d’autres vivent ce que j’ai vécu. Et là, je crois qu’avec la notoriété que j’ai acquise en remportant le concours, le message va mieux passer», dit-elle.

 

 

Une année de représentation

Dans la prochaine année, Maya devra effectuer de nombreuses apparitions publiques, faire plusieurs entrevues et faire les contrats demandés par l’organisation de Miss Teen Canada Globe. «J’ai été invitée à la Fashion week de Toronto dans quelques semaines. Je n’ai pas encore décidé si j’allais y aller ou pas parce qu’il faudrait que je manque une semaine d’école», précise celle qui souhaite devenir enseignante.

Maya ne veut pas mettre ses études en péril, mais elle doit décider ce qu’elle fera, que ce soit des cours à distance en ligne ou autre, car certains contrats qu’elle pourrait avoir l’amèneront à se déplacer beaucoup. Elle ne souhaite cependant pas lâcher l’école ni prendre trop de retard.

 

Source: Andréanne Huot, La Voix du Sud, le mercredi 4 septembre 2019

AFFAIRES. La municipalité de Lac-Etchemin récidive dans son objectif d’inciter ses citoyens à faire davantage d’achats auprès de marchands de la localité.

 

En plus de nouvelles dispositions relatives aux achats de la municipalité, un chéquier local sera bientôt acheminé aux citoyens et proposera différents rabais chez les commerces participants.

 

Source: Éric Gourde, La Voix du Sud, le mercredi 4 septembre 2019

 

BASEBALL. La Ligue de baseball mineur Desjardins des Etchemins a mis un terme à saison estivale 2019 avec son tournoi de fin de saison qui se déroulait les 23 et 24 août derniers.

 

 

 

Ce tournoi se tenait simultanément sur les terrains de balle molle de Lac-Etchemin, qui accueillait les joueurs des catégories atome et pee-wee, ainsi que sur celui de Saint-Côme qui recevait ceux des catégories moustique et novice.

La formation de Saint-Prosper s’est distinguée lors de ce tournoi avec un championnat en catégorie moustique  deux équipes finalistes (atome et pee-wee) et un championnat en classe moustique. Lac-Etchemin l’a emporté chez les atomes alors que Saint-Benjamin faisait de même chez les benjamins. Finalement, Saint-Côme s’est inclinée en finale chez les moustiques.

 

Ligue en changement

Selon José Poulin, gérant de l’aréna et responsable de l’animation en loisirs et sports à la municipalité de Lac-Etchemin, l’année 2019 en a été une de transition pour le circuit qui est passé du baseball participatif à récréatif. «Nous avons remarqué que les règles s’adaptent lentement à celles de baseball Québec. La nouveauté se situe au niveau des groupes d’âges, car au lieu d’être sur trois ans, ils sont les mêmes que la fédération, soit aux deux ans», indique-t-il.

Il ajoute que la ligue s’approche d’un autre tournant, soit celui d’un circuit plus compétitif. «Nous allons devoir offrir des cliniques, des écoles de baseball et autres dans nos municipalités, car il sera très difficile d’attirer plus de jeunes. L’appartenance locale sera difficile et se fera sentir par un manque d’inscription et de joueurs de même calibre dans une même municipalité», prévient-il.

Si l’été 2019 a été marqué par l’arrivée de nouveaux groupes d’âges, on devrait remarquer, dans le futur, une augmentation du nombre de parties, l’amélioration de l’arbitrage et l’encadrement des marqueurs, affirme-t-il également.

 

 

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le vendredi 30 août 2019