Élima Diabong, l’une des deux fondatrices et porte-parole de Liaison Femmes Immigrantes, est venue nous annoncer l’émergence de son nouvel organisme ouvert depuis mai dernier dans la région de Chaudière-Appalaches, sur nos ondes en compagnie du collègue William Plante.

(Crédit : Page Facebook de Liaison Femmes Immigrantes )

Madame Diabong, elle-même immigrante, nous soulignait le besoin dans la région et que cela explique l’arrivée de Liaison Femmes Immigrantes. L’organisme a pour objectif de créer un réseau de rencontre entre gente féminine issue de l’immigration, afin qu’elles « connectent entre elles, qu’elles connectent avec la société d’accueil, contrer l’isolement social et parfois même, l’organisme ira jusqu’à prendre certains défis en charge. »

La fondatrice a même annoncé la venue de son nouveau Podcast « Jases-moi d’où tu viens » sur lequel des femmes de Chaudière-Appalaches, dont prochainement de la MRC de Bellechasse, raconteront leurs histoires, comme elle annonce dans l’extrait ci-dessous.

Elima Diabong se dit fière de l’engouement des gens à vouloir contribuer à son organisme, malgré le fait qu’ils sont toujours en attente de financement. Pour plus de détails, vous pouvez consulter la page Facebook de Liaison Femmes Immigrantes ou réécouter l’entrevue complète sur notre site web; le Passion-fm.com

 

Source : Jennifer Leclerc, Passion FM, 2 août 2024

Le film «Le grand vide», réalisé par Jessy Dupont et tourné dans les Etchemins l’été dernier, sortira en salles au Québec le 20 septembre prochain.

La bande-annonce du film Le grand vide a été présentée sur les réseaux sociaux cette semaine. (Crédit photo: Facebook – Capture d’écran de la bande-annonce)

Monsieur Dupont sera d’ailleurs présent au Cinéma Centre-Ville de Saint-Georges à l’occasion de la sortie du long-métrage les 21 et 28 septembre prochain afin de rencontrer les spectateurs sur le coup de 15h.

L’histoire présentera un ébéniste à la retraite qui souffre d’alcoolisme appelé Eliott et qui part sur la route pour essayer de retrouver son fils toxicomane qu’il n’a pas vu depuis 20 ans jusqu’en Acadie, où certaines scènes ont aussi été tournées.

Les lieux de tournage etcheminois ont principalement inclus, rappelons-le, les municipalités de Lac-Etchemin, Saint-Luc-de-Bellechasse, Sainte-Aurélie, ainsi que Saint-Prosper.

La bande-annonce du film se retrouve via un lien qui a été déposé sur notre site web: https://www.facebook.com/100092399532212/videos/435328125922323.

 

Source : Jasmin Blanchette, Passion FM, 30 juillet 2024

PATRIMOINE. Une conférence portant sur l’histoire de la MRC et de ses 13 municipalités aura lieu le samedi 17 août prochain, à compter de 13 h 30, à la chapelle Sacré-Cœur, située sur la rue Principale, à Sainte-Justine.

Isabelle Tanguay présentera une conférence sur la colonisation et l’histoire de la MRC des Etchemins le 17 août prochain. Photo gracieuseté

Organisée par la Société du patrimoine de Sainte-Justine, cette conférence sera offerte par Isabelle Tanguay, férue d’histoire et de généalogie qui a mis en place, au cours des dernières années, le Répertoire sur les familles souches des Etchemins, document accessible en ligne qui regroupe la vie de 300 familles souches etcheminoises répertoriées dans 11 000 pages et accompagnées de 30 000 photos.

Originaire de Sainte-Justine, Mme Tanguay traitera, lors de cette conférence, de l’histoire des ancêtres et des familles etcheminoises.

« Je vais parler de la colonisation, de l’immigration, des baptêmes, mariages et décès en expliquant aux gens comment ça se passait à l’époque, comment la colonisation se déroulait et pourquoi cela a été si long à réaliser. Pour chaque sujet, je vais parler d’une famille en particulier, mais je vais m’assurer de choisir au moins une famille dans chacune de nos 13 municipalités », indique-t-elle en ajoutant que cela permettra aux gens d’avoir une image de tout ce qui s’est passé à l’époque.

« J’ai toujours voulu savoir d’où venaient les gens qui se sont établis chez nous, quelles étaient leurs habitudes, à quel âge les gens se mariaient ou comment ça se passait lors d’un décès. Ce sera un beau survol de notre histoire », poursuit-elle en ajoutant qu’elle utilisera diverses statistiques ou anecdotes pour appuyer son propos.

« Je vais aussi, par exemple, parler de la personne la plus âgée, du mariage le plus court et du mariage le plus long, ou encore de la plus grosse famille que j’ai trouvée et autres », précise-t-elle également.

La conférence en elle-même devrait durer un peu plus d’une heure et par la suite, les gens qui voudront en savoir plus sur leur généalogie pourront discuter avec elle et laisser leurs coordonnées, afin qu’elle puisse ensuite effectuer des recherches pour eux.

« Ceux qui auront des photos antiques sont aussi invités à les apporter. Je pourrai également, par la suite, leur présenter un arbre généalogique abrégé », prend le soin d’ajouter celle qui en sera à sa deuxième conférence du genre, la précédente remontant en août 2019 à la Chapelle Sainte-Anne, également à Sainte-Justine.

FESTIVALS. Pour sa 14^e édition, Nashville en Beauce tenait ses activités au cœur d’un nouveau site à Saint-Prosper. Rassemblés sur les terrains de la polyvalente des Abénaquis et du centre récréatif Desjardins, des milliers de cowboys et cowgirls ont célébré la culture country western du 1^er au 4 août. 

La parade du dimanche circulait notamment sur le site de Nashville en Beauce.  (Photo L’Éclaireur Progrès – Frédéric Desjardins)

« Après des annulations en pandémie (2020-2021) et la pause de l’an dernier, on sentait que nous étions en formule test auprès des visiteurs. Finalement, nous sommes victimes de notre succès. Centraliser les activités au même endroit nous a valu plusieurs commentaires positifs. En concentrant aussi le festival sur quatre jours (au lieu de huit), il n’y avait aucun temps mort », confirme la présidente du festival, Isabelle Guay.

Les deux spectacles majeurs au centre récréatif, mettant en vedette la troupe Québec Issime, ont rejoint conjointement plus de 1250 spectateurs. Ces artistes ont présenté les productions Party 2, misant sur les chansons pop et rock, ainsi que Cowboys, un spectacle ratissant large en musique country.

Quant aux deux chapiteaux extérieurs, ils attiraient de nombreux danseurs en ligne et amateurs de spectacles country. C’était également le cas au Saloon (polyvalente) et Ranch Beauceron (centre récréatif), sans oublier le retour de la place des marchands et l’espace famille.

« Les trajets de nos deux parades ont été modifiés pour passer sur les terrains du festival. Notre soirée de fermeture est l’une des plus importantes (en visiteurs) dans l’histoire de Nashville. La météo était exceptionnelle, à part un orage pendant la parade du dimanche. Ça a duré seulement quelques minutes », dit M^me Guay.

Assurément de retour

Mis à part les spectacles de Québec Issime, l’accès au site était toujours gratuit en 2024. Le comité organisateur de Nashville en Beauce entend conserver cette formule. Celui-ci comptait beaucoup de nouvelles têtes, incluant les autres bénévoles occupés à diverses tâches.

« La pause en 2023 était associée partiellement au manque de relève. Nous avons monté une belle équipe. Pendant le festival, d’autres gens nous ont dit qu’ils voulaient s’impliquer dans la 15^e édition. Elle se déroulera encore sur quatre jours », affirme M^me Guay.

Seule ombre au tableau, peu de Prospériens ont décoré leurs maisons aux couleurs du festival. Il s’agissait, indirectement, d’une marque de commerce pour Nashville en Beauce. « On va se pencher sur cette question dans la prochaine année », indique Isabelle Guay.

 

 

 

Source : Frédéric Desjardins, L’Éclaireur Progrès, 5 août 2024