LAC-ETCHEMIN. Si tout va comme prévu, il y aura une saison de ski en 2020-2021, le gouvernement du Québec et la Santé publique ayant annoncé une série de mesures en ce sens au cours des derniers jours.

Au Mont-Orignal de Lac-Etchemin, on se prépare pour la mise en application de ces mesures avec, pour objectif, d’offrir une expérience intéressante et agréable pour la clientèle. « Ce sera assurément très différent, mais nous sommes convaincus que nous aurons une excellente saison malgré tout », signale le président de la coopérative, Richard Grenier.

Directrice Finances, Administration et Marketing, Krystelle Audet est d’avis elle aussi que tout ira bien, du moins tant que la MRC des Etchemins demeurera en zone orange. Elle souhaite bien sûr que la situation soit sous contrôle en Chaudière-Appalaches et que l’ensemble de la région revienne elle aussi en zone orange, ce qui faciliterait la tâche de tout le monde.

« À l’extérieur, les mesures proposées ont de l’allure pour le moment. Il n’y aura pas vraiment de limitations pour l’accueil des clients. La cagoule et le cache-cou feront office de masques dans la remontée mécanique », précise-t-elle en ajoutant que les personnes d’une même famille pourront prendre place ensemble dans la remontée mécanique.

« Pour les autres, il reste des précisions à avoir, car le plan qui nous a été présenté récemment n’est pas complet. On pense qu’il sera possible d’avoir deux ou trois personnes par siège, mais ça reste à confirmer », poursuit-elle en convenant que ce ne sera pas toujours facile à contrôler. « Nous ne serons pas là pour jouer à la police, mais on va faire notre possible pour que les gens respectent les règles. Dans la file d’attente vers le télésiège, les gens devront garder deux mètres entre eux, ce à quoi ils sont déjà habitués. »

En ce qui concerne les activités des associations sportives, des équipes de compétition et autres, elle croit que cela ne devrait pas poser de problèmes, du moins pour le moment, du fait que la MRC est en zone orange. Elle ajoute que les gens pourront venir s’entraîner au Mont-Orignal en autant qu’ils respectent les consignes édictées par leurs associations respectives.

« Si nous devions tomber zone rouge, on ne pourrait pas donner de cours de ski, ce qui ne serait pas bon nous du fait qu’on se priverait de revenus importants et qu’on empêcherait la relève d’évoluer. »

Richard Grenier dit espérer que les gens feront attention et que cela permettra à l’ensemble de la région Chaudière-Appalaches de sortir du rouge, ce qui faciliterait la tâche à tout le monde.

Mesures intérieures

Directrice Services aux clients & Événements, Micheline Cloutier confirme que l’accès aux espaces intérieurs du chalet du Mont-Orignal sera plus restreint que par le passé. Ce faisant, toutes les salles seront ouvertes au public qui devra bien sûr respecter la distanciation de deux mètres et l’ensemble des mesures sanitaires associées aux espaces publics intérieurs.

« La distanciation de deux mètres devra être respectée partout, même au bar. On va s’assurer qu’il y ait une rotation de la clientèle à l’intérieur et que les jeunes ne flânent pas trop dans le chalet. On fera signer un registre des présences à tous les visiteurs et on va contrôler les allées et venues autant au restaurant que dans les casiers », indique-t-elle en ajoutant qu’il en sera de même à la boutique de ski où l’accès sera limité et les équipements désinfectés après chaque utilisation.

Achalandage intéressant à prévoir ?

Si la MRC des Etchemins devait tomber en zone rouge d’ici l’hiver, les trois intervenants interviewés conviennent qu’il sera plus difficile pour la station de ski d’offrir des services de qualité à l’intérieur de ses murs, puisque le chalet de ski demeurerait ouvert seulement pour que les gens puissent se réchauffer et aller à la salle de bains.

Richard Grenier préfère demeurer optimiste et se dit convaincu que la prochaine saison sera excellente, malgré tout, car les gens ne voyageront pas à l’extérieur du pays et profiteront davantage d’installations comme la leur, comme ce fut le cas pour le Club de golf de Lac-Etchemin cet été, par exemple.

Micheline Cloutier ajoute qu’aucune location de salles n’est prévue pour le moment, ce qui inclut les « partys » de Noël qui sont annulés, comme partout ailleurs. Fait à noter, la station de ski du Mont-Orignal sera ouverte du vendredi au dimanche seulement et celle-ci ne sera pas en opération les mercredis et jeudis, contrairement aux années passées. Les diverses compétitions auront lieu jusqu’à nouvel ordre, incluant la course NORAM de snowboardcross, en mars 2021.

Source: Serge LAmontagne, La Voix du Sud, le 23 octobre 2020

ÉDUCATION. L’école secondaire de Saint-Damien domine toutes les écoles publiques de Chaudière-Appalaches avec une cote de 7,3 sur 10, ce qui la place au 110e rang sur les 473 écoles secondaires de la province.

Elle fait d’ailleurs partie des 10 écoles qui affichent la meilleure progression depuis cinq ans dans la province, selon le Palmarès annuel des écoles secondaires de l’institut Fraser.

L’école secondaire de Saint-Charles (273e) vient ensuite avec 5,6 et celle de Saint-Anselme à 5,1 (337e). Dans les Etchemins, la Polyvalente des Abénaquis de Saint-Prosper (418e) se voit attribuer une cote de 4,1 contre une cote de 4 pour l’École des Appalaches à Sainte-Justine (422e)

Les 5 écoles de la région obtiennent généralement une bonne note pour l’enseignement du français avec des pointages variant de 66,5 à 72,5 %.

C’est au chapitre du taux de retard que l’école secondaire de Saint-Damien se démarque avec un pourcentage de seulement 2 %, alors que la moyenne de la province est à 23,9 %.

En mathématiques, les pointages varient sommairement de 68,4 %pour l’école des Appalaches à 76,9 pour Saint-Damien.

En sciences et technologies, trois écoles obtiennent un pointage supérieur à la moyenne de la province, soit Saint-Damien à 76,6 %, l’école des Appalaches à 73,3 et la Polyvalente des Abénaquis à 72,7.

Au chapitre du taux d’échec, quatre écoles ont une moyenne supérieure à la province, seule celle de Saint-Damien obtient un résultat inférieur à 15 %, sa note étant de 7,4. Le moins bon résultat est celui de Saint-Anselme avec 24,4.

Au niveau de l’enseignement de la langue seconde, l’École des Appalaches est celle qui obtient le meilleur résultat 79,3 %, suivie de l’école secondaire de Saint-Anselme à 79 %. C’est le seul indicateur où Saint-Damien se situe en dernière place en Bellechasse-Etchemins avec un résultat de 74,9.

Seul établissement scolaire privé en Bellechasse/Etchemins, le Collège Dina-Bélanger à Saint-Michel obtient une cote de 5,5, ce qui le place au 277e rang au Québec.

Source: Eric Gourde, La Voix du Sud, le 24 octobre 2020

La Corporation de développement communautaire Beauce-Etchemins (CDCBE) souligne la Semaine nationale de l’action communautaire autonome, du 19 au 23 octobre, par une tournée des organismes communautaires de son territoire.

Plus d’une soixantaine d’organismes seront rencontrés. Depuis quelques années, la CDCBE organisait la soirée bal masqué «Démasquez le communautaire» dans le but de souligner le travail du milieu communautaire. En raison de la pandémie, il était impossible de tenir cette soirée. Elle s’est donc réinventée en allant à la rencontre de ses membres.

Selon la directrice de la CDCBE, Sarah Rodrigue, l’objectif de la tournée est que la CDC puisse mieux connaître la réalité des travailleurs communautaires, surtout dans ce contexte de pandémie. De plus, la tournée des organismes permet à l’organisme de remettre un présent, soit un Anthurium à tous les organismes pour souligner le travail qu’ils font auprès de la population. Évidemment, les mesures sanitaires seront appliquées.

«Dans le contexte de pandémie, il est encore plus important pour la CDCBE d’être près de ses membres pour continuer de les outiller, leur offrir du soutien et d’être en mesure de bien les représenter.

Pour voir des photos de la tournée, il est possible de se rendre sur les pages Facebook de la CDCBE et de La Station communautaire.

Source: Andréanne Huot, L’Éclaireur Progrès, le 21 octobre 2020

C’est sous le thème de la réflexion que le Groupe Espérance et Cancer a lancé son cinquième Calendrier de l’espoir le 21 octobre dernier.

Pour une deuxième année, la photographe Ariann Desbiens a été en charge du concept artistique. « Je voulais illustrer la réflexion que l’on peut avoir envers soi-même, mais aussi envers les choses que l’on aime », décrit-elle.

Cette dernière s’est également servie de la mise au point de son appareil pour créer un effet féérique et magique aux photos.

Avant le lancement officiel, la directrice générale de Groupe Espérance et Cancer, Lyse Perron, a pris le temps de montrer le calendrier aux participants de manière individuelle. « C’est plus qu’un calendrier, c’est une source d’inspiration », a-t-elle souligné.

« Il faut beaucoup de courage pour accepter d’être nos ambassadeurs. Vous êtes nos héros », ajoute Mme Perron. La présidente du conseil d’administration de l’organisme, Jeanne-Mance Veilleux, a elle aussi tenu remercier et féliciter les participants, tout comme les partenaires financiers.

L’objectif de la campagne a été fixé à 12 000 $. « Nous savons que le financement n’est pas facile présentement, mais l’organisme a été créé ici pour des gens d’ici et que l’argent reste ici », assure Mme Perron

Le calendrier présente 15 personnes ayant eu un cancer, étant en traitement ou en rémission. Parmi elles, il y a Louise Poulin, qui a découvert l’organisme l’an dernier alors qu’elle recevait des traitements à l’hôpital. « J’ai été marquée par les sourires et par l’énergie qui se dégageait à l’intérieur du local », a-t-elle témoigné.

Le calendrier a été tiré en 1000 exemplaires. Il est en vente au bureau de l’organisme, auprès des participants, ainsi que chez différents partenaires listés sur le site Internet du Groupe Espérance et Cancer.

Par ailleurs, l’organisme a ouvert une boutique en ligne où il est possible de commander un calendrier ou de faire directement un don. « Avec la situation particulière que nous vivons tous, votre appui est doublement important pour aider notre organisme à soutenir les personnes atteintes de cancer et leurs proches », a conclu Mme Perron.

Source: Sébastien Roy, L’Éclaireur Progrès, le 21 octobre 2020