NOËL. Le projet Sapin-Cadeaux, qui permet aux enfants défavorisés vivant sur le territoire de la Caisse des Etchemins de recevoir un cadeau pour Noël, est de retour cette année.

Jusqu’au 7 décembre, les enfants âgés de 15 ans et moins, dont la famille vit sous le seuil du faible revenu, sont invités à inscrire trois souhaits de cadeaux sur une boule de Noël. Puis du 6 novembre au 11 décembre, le public pourra choisir une boule sur le site Internet de l’Essentiel des Etchemins, dans la section réservée à Sapin-cadeaux, et acheter à l’enfant l’un des cadeaux qu’il y a inscrit.

Le cadeau devra être apporté au local de L’Essentiel des Etchemins d’ici le 16 décembre et c’est le 22 décembre que les enfants seront invités à réclamer leur cadeau à l’endroit qui leur sera désigné.

Notons qu’un comité, formé de membres des organismes-partenaires, se chargera de faire l’achat de cadeaux pour les enfants dont les boules n’auront pas trouvé preneur. Il est possible pour les donateurs d’effectuer un don en argent par virement Interac sur le site internet de l’Essentiel des Etchemins dans la zone « Sapin-cadeaux ».

Des tirelires seront aussi à la disposition des donateurs dans les centres de services de la Caisse des Etchemins. Pour info : 418-625-4112.

Rappelons que Sapin-Cadeaux est un projet qui touche les enfants des municipalités de Lac-Etchemin, Saint-Cyprien, Saint-Camille, Saint-Just, Sainte-Justine, Saint-Luc, Saint-Magloire, Sainte-Rose et Sainte-Sabine.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 17 novembre 2020

AFFAIRES. La MRC des Etchemins lance un répertoire des sites industriels et commerciaux situés sur son territoire.

Ce nouveau répertoire, accessible via le site web de la MRC, permettra aux promoteurs d’avoir accès rapidement à toute l’information requise sur les terrains, bâtiments et locaux mis à leur disposition dans les 13 localités du territoire.

« Avantageusement positionné près du réseau routier provincial et à proximité du marché américain, notre territoire bénéficie de nombreux avantages concurrentiels propices au développement des affaires. Ce répertoire devient un outil de choix pour les promoteurs désirant s’établir ou prendre de l’expansion chez nous », a déclaré le préfet de la MRC des Etchemins, Richard Couët.

Les promoteurs intéressés à consulter le Répertoire sont invités à se rendre au www.mrcetchemins.qc.ca dans la section Répertoire des sites industriels et commerciaux, sous l’onglet Développement économique. Les gens d’affaires désirant afficher gratuitement un site industriel ou commercial, sur le répertoire de la MRC, sont invités à écrire à relance@mrcetchemins.qc.ca.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 12 novembre 2020

SOCIÉTÉ. Inactif depuis quelques années, le comité de développement de Saint-Luc pourrait reprendre du service au cours des prochaines semaines, des bénévoles ayant manifesté l’intérêt de joindre le conseil d’administration de l’organisme.

C’est au terme d’une consultation publique sur Zoom, le 7 novembre dernier, que les personnes intéressées ont signifié leur intérêt.

Le maire François Michon a souligné qu’une vingtaine de personnes avaient pris part à l’activité lors de laquelle ces dernières avaient pu s’exprimer sur les défis qui attendent leur localité au cours des prochaines années.

Le maintien des acquis et des services de proximité, notamment l’épicerie et du poste à essence, est venu en tête de liste des discussions. M. Michon a souligné que l’épicerie représentait un élément important de l’économie de Saint-Luc, tout comme le poste à essence qui profite aux motoneigistes et quadistes de passage, notamment.

Les participants à la consultation ont également dit souhaiter l’implantation de nouvelles infrastructures pour accueillir les touristes, en soutien au Camp forestier qui connaît une belle affluence, surtout lors de la haute saison touristique.

Une utilisation optimale du centre communautaire et des installations de loisirs a aussi été évoquée par les participants. Rappelons que l’an dernier, la patinoire extérieure et le chalet des loisirs ont été fermés au public, en raison du manque de ressources pour leur prise en charge.

« Cette année, on regarde la chose de façon différente. On a décidé de scinder la démarche en trois étapes. On a quelqu’un qui va s’occuper de glacer la patinoire et on aimerait trouver quelqu’un qui va s’occuper de surveiller les lieux, les week-ends. On aimerait aussi trouver un déneigeur qui acceptera de déblayer la patinoire lors des importantes chutes de neige », précise le maire Michon.

Ce dernier ajoute toutefois que si la région devait demeurer en zone rouge, la municipalité serait dans l’obligation de fermer le chalet des loisirs, mais pourrait installer des bancs à l’extérieur pour que les adeptes puissent mettre leurs patins.

Autres priorités

L’internet haute vitesse et la desserte cellulaire, ainsi que la réhabilitation d’anciens sentiers pédestres, en lien avec des projets similaires en cours ou à l’étude à Sainte-Sabine et Saint-Magloire, sont d’autres sujets qui ont été abordés par les participants à l’activité virtuelle.
Rappelons que des consultations publiques ont aussi été menées à Sainte-Sabine à la fin de janvier ainsi qu’à Saint-Magloire le 27 septembre. Depuis quelques mois, les trois localités travaillent à la réalisation de projets communs, en lien avec le maintien et le développement des services de proximité, dans le cadre d’un Programme préparatoire à l’investissement (PPI).

« Avec la mise à niveau du comité de développement, on pourra travailler sur ces points et établir une priorisation des projets. On veut que les citoyens s’approprient le comité », précise le maire qui entend siéger aux rencontres, mais à titre d’observateur. Le conseiller Denis Lefebvre sera le représentant officiel de la municipalité au sein du comité. « On va fixer une première rencontre d’ici la fin du mois de novembre. Ça commence à bouger de la bonne façon et la motivation des futurs administrateurs fera foi de tout. »

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 13 novembre 2020

Moisson Beauce remettra 2500 paniers de Noël à des gens dans le besoin par le biais de ses 61 organismes partenaires.

Ce nombre représente une hausse de 250 paniers par rapport à l’année précédente. « Cette période marquée par la pandémie est vraiment spéciale dans notre réalité. Les besoins sont grandissants tant pour les personnes seules que pour les familles », indique la directrice générale de Moisson Beauce, Marie Champagne.

Les paniers comprendront des aliments secs comme des pâtes, du riz et des biscuits, des aliments frais comme du lait, du fromage et des légumes, ainsi que des aliments surgelés comme un pâté à la viande, de la sauce à spaghetti et du ragoût de boulettes.

À cela s’ajoute du désinfectant pour les mains, un sac d’articles de soins corporels et des articles ménagers. Cela représente une valeur de 150 $ par panier.

L’Union des producteurs agricoles de Chaudière-Appalaches et plusieurs de ses associations locales ont remis l’équivalent de 15 375 $ de denrées, que ce soit sous la forme de poulet, de sirop d’érable, de produits laitiers, d’œufs, de bœuf et de porc.

« Se nourrir trois fois par jour est quelque chose dont tout humain a besoin de faire pour vivre. Malheureusement, certains n’y parviennent pas et encore plus en cette période que nous traversons. Il est plus important plus que jamais d’aider les gens à vivre un Noël plus doux en leur offrant ce que nous savons faire de mieux : des aliments de notre région », mentionne la deuxième vice-présidente de l’UPA de Chaudière-Appalaches, Natacha Lagarde.

Une préparation hâtive

En temps normal, Moisson Beauce prépare ses paniers de Noël vers la fin du mois de novembre. La banque alimentaire a toutefois décidé de commencer l’assemblage des paniers le 28 août.

« On parlait beaucoup d’une deuxième vague cet été. Nous savions que ce serait difficile de rassembler autant de personnes au mois de novembre », affirme Mme Champagne.

Il faut dire qu’à l’habitude, Moisson Beauce compte sur 130 à 140 bénévoles pour les préparer. Cet été, 77 bénévoles ont contribué à la préparation, tout en respectant les mesures sanitaires en place à ce moment.

Source: Sébastien Roy, L’Éclaireur Progrès, le 11 novembre 2020