POLITIQUE. Trois citoyens natifs de Saint-Zacharie, ayant déjà occupé le poste de maire dans cette municipalité, veulent obtenir la confiance des électeurs pour les quatre prochaines années. Dans tous les cas, ils ne possèdent aucune liste de longues promesses à proposer aux résidents.

Élu en novembre 2017 comme conseiller municipal, Richard Lachance est devenu maire en février dernier à la suite du départ de Joey Cloutier. La construction du centre de loisirs a été le projet majeur de son mandat.

« Un important tronçon du rang 6 sera refait en 2022. On regarde également pour avoir notre propre système de déneigement, car les coûts ont explosé chez les déneigeurs privés. Aucun projet majeur ne sera mis de l’avant sans avoir consulté les citoyens », dit M. Lachance.

Maire de 2009 à 2017, Jean Paradis souhaite revenir à la mairie. Nullement amer de sa défaite au scrutin précédent, il a assisté à quelques réunions du conseil municipal par la suite.

« J’ai posé quelques questions, sans jouer à la belle-mère politique. Je suis à la fois content et déçu de ce qui se passe. Il reste beaucoup de projets qu’il faut mener à bon port. J’ai des idées, mais ça se décidera avec les autres conseillers et en prenant le pouls de la population », indique M. Paradis.

Camil Cloutier a été maire de Saint-Zacharie de 1998 à 2002. Ayant transféré ses acquis agricoles à son fils (Ferme BCA) en 2019, il est plus disponible pour s’acquitter des tâches liées à la politique municipale.

« À mon arrivée (1998), la municipalité était sous tutelle. Nous avions une bonne équipe pour passer au travers de cette crise. Cette fois-ci, il faut penser à l’après COVID-19 et s’inspirer de ce qui se fait dans les autres paroisses », mentionne M. Cloutier.

Source: Frederic Desjardins, La Voix du Sud, le 21 octobre 2021

MOTONEIGE. Les travaux d’aménagement du nouveau sentier de motoneige reliant le mont Saint-Magloire à la municipalité de Saint-Philémon sont en cours depuis la semaine dernière. Ces travaux font suite à ceux de la phase 1 réalisés l’an passé dans le secteur de Saint-Magloire et du Parc régional Massif du Sud.

Le nouveau tracé de 4,2 km offrira lui aussi, selon le maire de Saint-Philémon Daniel Pouliot et Yvan Laflamme, administrateur au Club de motoneige Bellechasse, des panoramas à couper le souffle pour les motoneigistes.

Il facilitera surtout la circulation dans le secteur puisque les motoneigistes n’auront plus à circuler le long du rang St-Alexis ou encore de la route du Massif lorsque la rivière de la Fourche ne sera pas gelée.

« La circulation le long du rang St-Alexis offrait différents enjeux de sécurité, sans oublier des frais pour la municipalité qui devait laisser une bande de neige le long du rang, ce qui ne plaisait pas aux résidents du secteur », convient le maire Pouliot.

Le nouveau sentier transite sur quatre lots appartenant à la Corporation d’aménagement et de développement du Massif du Sud (CDAMS), la municipalité de Saint-Philémon et un propriétaire privé ayant eux aussi accordé des droits de passage.

Les travaux d’aménagement de ce nouveau tronçon, qui devraient être terminés d’ici deux à trois semaines, sont réalisés par le Groupement forestier Bellechasse-Lévis pour le compte des clubs de motoneige Bellechasse et des Etchemins.

Ceux-ci nécessiteront des investissements de l’ordre de 80 000 $ financés à 75 % par le ministère des Transports qui a versé une contribution de 60 000 $. Chaque MRC ajoutait une contribution de 5 000 $ contre 2 000 $ pour la CADMS, le reste de la facture étant sous la responsabilité des clubs de motoneige concernés.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 21 octobre 2021

POLITIQUE. Deux candidats se font la lutte au poste de maire de Saint-Camille-de-Lellis, en vue de l’élection municipale du 7 novembre prochain. La mairesse sortante, Rachel Goupil, est opposée à Rock Maurice, personnalité d’affaires très active au sein de la localité.

Natif de Saint-Magloire et résident de Saint-Camille depuis 30 ans, Rock Maurice s’est beaucoup investi dans sa localité d’adoption au cours de cette période, lui qui a possédé différents commerces, lots à bois et immeubles à logements, notamment.

Avant de s’établir à Saint-Camille, il a été pompier volontaire pendant dix ans à Saint-Magloire, siégé au conseil municipal de la localité à la fin des années 80 ainsi que sur le comité des loisirs. Il a également cofondé l’entreprise Moulures modernes avec Yvon Goulet.

L’arrivée de nouvelles familles dans un dessein de maintien des services de proximité, l’implication de la jeunesse, la création de nouveaux commerces ou de nouvelles industries, ainsi que la valorisation des entreprises en place, sont au cœur de ses priorités.

« La municipalité peut jouer un rôle de facilitateur auprès des entrepreneurs qui ont des projets et choisissent de s’installer chez nous. Nous sommes prêts à accueillir des investisseurs. »

M. Maurice note que beaucoup de nouveaux arrivants se sont installés à Saint-Camille au cours des dernières années et il croit que la position de la localité, qui est une plaque tournante sur la route 204, y est pour quelque chose.

« Il y a beaucoup de monde qui passe et c’est important de bien les accueillir. On peut aussi ramener une certaine vigueur économique en augmentant le tourisme, mais ça prend des infrastructures pour accueillir les gens. J’aimerais bien qu’on aménage une halte routière. Il y a de plus en plus de gens qui aimeraient qu’on reparte le camping qui était dans le coupe-feu. C’est un site avec beaucoup de potentiel et il y a de quoi de bien à faire à cet endroit. »

La relève est un autre aspect important pour M. Maurice qui insiste sur l’importance d’avoir des infrastructures au goût du jour pour les jeunes et d’impliquer davantage ces derniers dans la prise de décision et la revitalisation de la municipalité.

« Il faut leur donner davantage de responsabilités, c’est comme cela qu’on va les embarquer dans nos projets. Il y a plusieurs nouveaux membres au sein du conseil, dont des jeunes, et il faut travailler ensemble. »

Rachel Goupil : se rapprocher des citoyens

Devenue mairesse suppléante en février 2020, suite au départ de l’ancien maire Adélard Couture, Rachel Goupil a officiellement été maire de la localité lors d’un scrutin tenu en septembre 2020.

« Ce fut un mandat sous le signe de la pandémie. Cela ne nous a pas donné beaucoup de temps et de possibilité pour rencontrer les citoyens et se rapprocher d’eux et si je suis élue le 7 novembre, j’aurai comme priorité de me rapprocher davantage des citoyens et d’établir des contacts avec les nouveaux élus, afin d’établir un travail d’équipe axé sur la collaboration et le respect », indique Mme Goupil qui ajoute que la transition sera facilitée par la présence d’élus qui siégeaient avec elle lors du dernier mandat.

Elle ajoute que c’est dans un esprit de continuité et de travail d’équipe qu’elle entendait relancer les projets déjà en cours comme celui de cœur villageois ou encore l’obtention pour la municipalité de Saint-Camille du titre de village-relais, qui s’adresse aux visiteurs de passage et aux touristes.

« Il y a beaucoup de gens qui passent par chez nous et on aimerait qu’ils arrêtent », indique-t-elle en disant vouloir travailler sur la vitalité économique du village, que ce soit par le biais de différents programmes et, surtout, en collaboration avec les acteurs économiques actuels.

« Il faut rapprocher la municipalité de ceux-ci pour améliorer les services de base et mieux accueillir les visiteurs. Il faut avoir une vision à long terme pour maintenir nos services de proximité », poursuit-elle.

Dans un autre ordre d’idée, Mme Goupil dit avoir une pensée toute spéciale pour la jeunesse de sa localité et à cet égard, l’amélioration des services offerts, la réorganisation des activités sportives et l’amélioration du terrain des loisirs, qui a besoin d’amour, font partie de ses priorités, tout comme l’embellissement de la municipalité et l’augmentation de l’offre culturelle, faisant état notamment des soirées municipales qui sont très populaires, sans oublier l’avenir de l’église pour lequel l’avis de la population sera sollicité.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 22 octobre 2021

Tel que prévu, deux nouveaux médecins et un médecin déjà en pratique pourront s’établir sur le territoire de la MRC de Bellechasse, de même qu’un nouveau médecin sur le territoire des Etchemins, selon le plus récent Plan régional d’effectifs médicaux (PREM) récemment dévoilé par Québec.

Celui-ci est en vigueur du 1^er décembre 2021 au 30 novembre 2022. La période initiale de candidature aux PREM 2022 se déroule du 15 au 31 octobre 2021. La pénurie de médecins de famille est une problématique répandue partout au Québec. Dans la région comme ailleurs, la situation s’est aggravée depuis les dernières années avec les nombreux départs à la retraite, congés de maladie ou décès sans qu’il y ait de remplaçants à court terme.

Selon ce Plan, ce sont vingt-six médecins en tout qui prendront la relève sur l’ensemble du territoire de Chaudière-Appalaches au cours de la prochaine année. Ils devront, selon les nécessités du milieu, s’engager à pratiquer dans les secteurs jugés prioritaires comme la prise en charge à titre de médecins de famille, l’urgence, l’hospitalisation, l’obstétrique, les CHSLD ou tout autre domaine en besoin.

Une année record, mais…

Ce n’est un secret pour personne, l’arrivée de ces nouveaux médecins ne comblera pas tous les besoins, convient France Tanguay, adjointe à la direction des services professionnels au CISSS Chaudière-Appalaches. « On le sait que plusieurs médecins sont partis ou partiront à la retraite bientôt. On voit les chiffres monter. On observe une recrudescence des départs dans tous les territoires. On sait aussi qu’ils avaient une charge importante. Est-ce que la Covid en a démotivé quelques-uns ? On ne sait pas. Il est évident que ça nous inquiète, même si avec 26 nouveaux médecins cette année, c’est notre année record », indique-t-elle.

Mme Tanguay observe également une baisse du nombre d’étudiants en médecine au cours de la dernière année, ce qui créera inévitablement un écart entre les départs et les arrivées de médecins dans nos milieux. « La pandémie n’a pas favorisé l’intégration des résidents, car les milieux étaient fermés. Est-ce que cela a contribué à ce que des médecins résidents se désistent, peut-être. Les conditions de stage très difficile, les milieux fermés et moins de proximité ont pu créer une certaine démotivation, c’est clair. »

Il semble évident que les gens ont recommencé à vouloir rencontrer un médecin au cours des dernières semaines, observe-t-elle, particulièrement dans les urgences, puisque les services de sans rendez-vous sont actuellement débordés. « On a une période d’achalandage à la hausse à ce chapitre. Nous sommes en débordement continuel, car les gens recommencent à consulter et certains ont des retards dans leur suivi normal. On a dû affecter des infirmières dans les unités Covid, ce qui fait qu’elles n’ont pu œuvrer dans leur secteur habituel et ce qui a obligé des GMF à rencontrer moins de patients ou faire moins de suivis. »

Quant à l’augmentation des listes d’attente pour avoir accès à un médecin de famille, Mme Tanguay rappelle que les nouveaux médecins peuvent difficilement prendre en charge tous les patients des médecins qui quittent pour la retraite. « Les médecins en fin de carrière se limitent souvent à la prise en charge, d’où la raison pour laquelle ils ont des listes imposantes en termes de patients. On parle souvent du chiffre de 500 patients que prennent en charge les nouveaux médecins, mais il ne faut pas oublier que ceux-ci doivent aussi contribuer aux activités dans les CHSLD, à l’urgence et autres pour les 15 premières années de leur carrière. Ils ne peuvent combler tous les besoins comme médecin de famille. Il faut aussi maintenir les services dans les hôpitaux et ailleurs dans le réseau. »

Territoire                                                 Nouveaux facturants                               Médecins déjà en pratique

Territoire CLSC Lotbinière                                       0                                             1

CLSC Chutes-Chaudière et Desjardins                   5                                             3

Territoire CLSC Bellechasse                                     2                                             1

Territoire CLSC La Nouvelle-Beauce                      2                                             1

RLS de la région de Thetford                                   3                                             0

RLS de Beauce                                                            4                                              1

RLS des Etchemins                                                    1                                              0

RLS de Montmagny-L’Islet                                     0                                              2

Total pour Chaudière-Appalaches                         17                                             9

Source: Eric Gourde, La Voix du Sud, le 21 octobre 2021