AFFAIRES. Après deux années d’interruption, la Chambre de commerce Bellechasse-Etchemins entend relancer sa soirée reconnaissance aux entreprises.

L’événement, qui se déroulera sous le thème « Hommage aux innovateurs », devrait se tenir en présentiel le 23 mars prochain à au Centre communautaire de Saint-Lazare. Si les restrictions sanitaires devaient empêcher sa tenue au printemps, celui-ci sera reporté au 22 juin.

Comme son nom l’indique, la soirée hommage aux innovateurs vise, souligne le directeur général Jean DeBlois, à souligner de façon concrète les initiatives réalisées depuis deux ans par les entrepreneurs de Bellechasse-Etchemins dans un contexte de pandémie et de pénurie de main-d’œuvre.

« Plusieurs ont rivalisé d’ingéniosité pour initier de nouvelles façons de faire, que ce soit au niveau technologique, des ressources humaines ou autres. On veut aussi encourager les entreprises qui en arrachent en leur présentant des exemples d’entreprises qui se sont prises en main et ont réussi », poursuit le directeur général qui ajoute qu’une vingtaine d’entreprises ou d’initiatives devraient être soulignées lors de cette soirée qui se tiendra sous la présidence d’honneur de Steve Bussières, propriétaire de l’entreprise Produits métalliques Bussières (PMB) de Saint-Henri.

Les entreprises sélectionnées pourront faire ressortir leurs bonnes pratiques dans différents domaines, soit les ressources humaines (rétention et attraction), les politiques de rémunération, les innovations techniques ou technologiques, les développements au niveau du numérique, l’intégration d’employés issus des communautés culturelles, la formation et la motivation des troupes ou encore l’investissement dans un agrandissement, une rénovation ou la construction.

Un comité formé des membres du conseil d’administration sera formé afin d’étudier les candidatures et choisir celles qui seront honorées. À la fin de la soirée, les personnes présentes seront invitées à voter pour leur coup de cœur qui recevra le titre d’innovateur de l’année. Rappelons que deux soirées hommage aux ressources humaines avaient eu lieu en 2018 et en 2019. L’événement avait fait une pause en 2020 et n’a pas eu lieu, en raison de la pandémie, en 2021.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 1er février 2022

SOCIÉTÉ. L’Essentiel des Etchemins et les Frigos pleins de Bellechasse ont déposé, au cours des derniers jours, le bilan final de la dernière édition de la Cueillette de la Solidarité et de la Guignolée des médias, présentée en décembre.

Dans Les Etchemins, la directrice générale de l’Essentiel, Geneviève Turcotte, a confirmé qu’une somme totalisant 26 938,01 $ a été amassée, soit 17 113,66 $ dans le cadre de la Cueillette de la Solidarité 2021 et 9 824,35 $ lors de la Guignolée des médias. Ces résultats financiers dépassent largement ceux de 2020, alors que les 17 577,79 $ avaient été amassés.

Pour la Guignolée du 4 décembre, rappelons que 9 020 $ ont été amassés lors des barrages routiers, ainsi que 157,65 $ à la Promenade Etchemin et 646,70 $ au Marché Coop IGA de Sainte-Justine, la journée même des barrages routiers.

Par ailleurs, Mme Turcotte a souligné que l’Essentiel avait amassé 3 985,32 kg en denrées, pour une valeur monétaire de 22 378,26 $. En 2020, ce sont 3 106,6 kg, pour une valeur monétaire de 17 086,30 $, qui avaient été amassés.

L’essentiel a également remis 198 paniers de Noël sur les 200 commandés auprès de Moisson Beauce (trois familles ne se sont pas présentées), contre 174 l’année précédente. À cette somme s’ajoutent les 52 paniers remis par le comité 1er secours de Saint-Prosper.

« Tout comme aux Frigos pleins, nous avons largement dépassé nos attentes et c’est grâce à tous nos partenaires qu’on peut dire mission accomplie. Cette pandémie perdure, et nous ne savons pas ce qui se passera dans nos banques alimentaires pour la prochaine année avec tout ce que l’on voit et entend, mais chose certaine, on fera tout en notre possible pour continuer de réaliser notre mission comme nous le faisons actuellement. Comme les denrées alimentaires commencent à se faire rares dans certains centres, on peut se compter chanceux d’avoir pu recueillir autant d’argent et de denrées », d’indiquer Mme Turcotte.

Hausse importante dans Bellechasse également

Du côté de la MRC de Bellechasse, la directrice générale des Frigos pleins de Bellechasse, Karen Moreau-Villeneuve, se réjouissait elle aussi des résultats de ces deux activités simultanées qui ont permis, indique-t-elle, d’amasser 52 178,01 $, contre 31 904,93 $ en 2020, soit une hausse de 20 273,08 $.

Des dons totalisant 42 826,71 $ ont été amassés dans le cadre de la Cueillette de la Solidarité, ainsi que 9 351,30 $ la journée même de la Guignolée des médias, le 4 décembre dernier.

Par ailleurs, 15 433,96 kilogrammes de denrées, d’une valeur de 98 263,48 $, ont été amassés. Il s’agit là aussi d’une hausse comparativement à la récolte de 2020 où 15 374,71 kilogrammes de denrées, d’une valeur de 89 630,49 $, avaient été amassés.

L’organisme a pu remettre 186 paniers de Noël les 21 et 22 décembre 2021, contre 206 l’année précédente.

En parallèle, quatre comités locaux (Saint-Anselme, Saint-Charles, Saint-Henri et Saint-Michel) avaient la responsabilité de remettre des paniers de Noël dans leurs localités respectives, mais le nombre exact de paniers distribués dans celles-ci n’est pas connu pour le moment.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 28 janvier 2022

MUNICIPAL. Gestionnaire œuvrant depuis plus de 39 ans dans le domaine municipal, dont les 20 dernières à titre de directeur général de la municipalité de Lac-Etchemin, Laurent Rheault prendra officiellement sa retraite en juillet prochain.

Le départ de M. Rheault ainsi que les modalités de celui-ci ont été officialisés par les élus de Lac-Etchemin lors de leur séance du mardi 1^er février.

Embauché en février 2002, soit quelques mois seulement après la fusion entre Lac-Etchemin et Sainte-Germaine du Lac-Etchemin à l’automne 2001, M. Rheault avait reçu pour mandat, à cette époque, de jeter les bases administratives de cette nouvelle entité municipale par le maire Jean-Guy Breton et les membres du conseil, à l’époque.

« À ce moment, tout était à faire. Il y avait deux cultures, deux fonctionnements différents qu’il fallait harmoniser. Il y avait toute la question des ressources humaines, les conventions collectives à négocier, une nouvelle structure administrative à mettre en place sans oublier l’établissement d’une nouvelle structure administrative, l’adoption de nouvelles politiques, la mise en place d’un organigramme et de services municipaux », a-t-il précisé.

Parmi les autres projets qu’il a pilotés au fil des ans et qui ont particulièrement retenu son attention, notons la mise à niveau des infrastructures municipales, la rénovation de l’aréna, l’ouverture du Centre des arts et de la culture et de l’usine de traitement de l’eau potable, sans oublier celui du Ruisseau Mailhot, projet dont la résolution avait nécessité un investissement de plus d’un million de dollars à l’époque.

La venue du camping Lac-Etchemin et du Belvédère du Lac, ainsi que la réfection de l’édifice municipal, plus récemment, sont d’autres dossiers qui ont retenu son attention.

« Mon rôle, au fil des ans, était de concrétiser les projets mis de l’avant par les élus en fonction de l’état des finances publiques, du respect de la loi et en tenant compte de la capacité de payer des citoyens de Lac-Etchemin. Nous sommes là pour conseiller et une fois que tout est ficelé, mon mandat était de mobiliser les équipes autour de ces projets. Ça reste un travail d’équipe à tous les niveaux », mentionne-t-il en ajoutant qu’il avait toujours pu compter sur l’appui des élus et du personnel de la municipalité au long de ces 20 ans.

Avant d’arriver à Lac-Etchemin en 2002, Laurent Rheault a été directeur général de la municipalité de Métabetchouan, au Lac-Saint-Jean, pendant 14 ans. Auparavant. Il était à l’emploi de la municipalité de Chapais, soit comme directeur des loisirs puis directeur général pendant cinq ans et demi.

Profiter des prochaines années

Âgé de 63 ans et originaire de Jonquière, M. Rheault souligne que sa décision de partir à la retraite survient au terme de deux années de réflexion menées avec sa conjointe.

« J’ai toujours été heureux dans mon travail et je souhaite profiter du temps de qualité qui s’annonce. Le monde municipal a beaucoup changé, mais ce qui est important pour durer là-dedans, c’est de lire beaucoup et de se tenir au courant des changements, surtout au niveau des lois, mais aussi de suivre les changements technologiques », précise-t-il.

Soulignons que la municipalité de Lac-Etchemin lancera sous peu un concours visant à pourvoir le poste laissé vacant par le départ de son directeur général. M. Rheault assurera la transition auprès de son successeur et il a souligné qu’il entendait tout de même demeurer actif dans les années à venir en offrant, notamment, ses services à titre de consultant ou de formateur, notamment auprès de futurs ou de jeunes directeurs généraux de municipalités.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 2 février 2022

SKI-ALPIN. Les 11 et 15 février prochains, Marie-Michèle Gagnon s’élancera sur le parcours olympique de Yanqing, en Chine, dans le cadre des Jeux de Pékin 2022. Il s’agira d’une troisième expérience olympique pour la skieuse de Lac-Etchemin, mais d’une première dans les épreuves de vitesse.

« J’aborde cette compétition comme n’importe quelle autre course de -Coupe du monde. C’est certain que c’est gros, ce sont les Olympiques, mais pour moi c’est une course comme les autres et j’essaierai de faire de mon mieux. Si ça donne de quoi de bon, c’est tant mieux et je serai très heureuse. Sinon, ce n’est pas grave, je me dis que j’ai essayé », de mentionner Marie-Michèle à quelques jours de son départ pour Pékin.

Au lendemain de trois compétitions en autant de week-ends où elle a enregistré deux top-10 en descente (5^e place à Zauchensee en Autriche et une 9^e en fin de semaine dernière à Garmish-Partenkirchen en Allemagne), l’athlète de 32 ans se dit très confiante, tout en sachant que tout peut changer rapidement, en fonction des conditions climatiques et autres facteurs hors de leur contrôle.

« Pour mes 5^e et 9^e places, je n’étais qu’à deux dixièmes de secondes d’une place sur le podium, ce qui est encourageant. À chaque course, on repart à zéro et ce sera la même chose pour les Olympiques. C’est une opportunité de plus pour moi » a telle indiqué lors d’un entretien avec le journal, lundi en fin d’-avant-midi.

Gagnon, comme l’ensemble de ses coéquipières de l’équipe nationale, profitait de quelques jours de repos avant son départ, le 6 février. « On a eu trois semaines de course d’affilée. J’en profite pour me ressourcer un peu, je fais un peu de gym et je reste active, sans être sur les skis. Nous aurons un -mini-camp d’entraînement pendant deux ou trois jours avant de quitter pour la Chine. »

Prête malgré la COVID

Si la possibilité de contracter le virus de la COVID-19 demeure dans l’esprit de tous les athlètes, elle mentionne que tous les moyens sont pris pour éviter telle situation.

« Nous sommes allés à la maison dans le temps des Fêtes et depuis que nous sommes revenues en Europe, nous sommes hyper isolés. Chacun vit dans une petite bulle, on ne va pas dans les restos ou nulle part ailleurs. On reste à l’appartement, on cuisine sur place et on n’a pas le droit de voir qui que ce soit. C’est la vie en ce moment, parce qu’on ne veut surtout pas prendre le risque d’attraper cela avant les Olympiques. Nous sommes tous vaccinés, c’est obligatoire pour aller à l’extérieur de l’Europe », précise-t-elle en ajoutant avoir été rassurée sur les installations et les mesures en place en Chine, son conjoint (l’Américain Travis Ganong) étant sur place depuis quelques jours déjà, lui qui doit d’ailleurs amorcer son calendrier de compétition le mercredi 2 février.

« Je vais me concentre à offrir la meilleure performance possible, d’être fière de moi en me disant que j’ai tout donné, que j’ai bien skié et que j’ai vraiment poussé à mon maximum. Si ça ne me donne pas de médaille ou la victoire, c’est que d’autres auront mieux fait que moi cette journée-là. Si j’arrive en bas et que je suis satisfaite de ma course quand même, je serai contente. Peu importe le résultat. Tout le monde vise une médaille, c’est certain, c’est notre rêve de jeunesse », rappelle-t-elle.

La retraite ? Pas tout de suite !

S’il s’agit assurément de ses derniers olympiques, -Marie-Michèle -Gagnon mentionne qu’elle entend poursuivre la compétition, à tout le moins pour une autre année. « L’an prochain, ce sont les Championnats du monde et on verra après », a-t-elle commenté.

Rappelons qu’après une longue carrière dans les épreuves techniques, Marie-Michèle a décidé de se lancer dans les épreuves de vitesse il y a trois ans, celles-là mêmes qui lui avaient permis de faire sa place au sein de l’équipe canadienne.

« J’avais percé l’équipe nationale en raison de mes résultats en super-G. Je ne regrette pas d’être revenue aux épreuves de vitesse. De fait, je m’amuse beaucoup, c’est comme si j’avais changé de sport, que j’avais recommencé à zéro. Chaque résultat est excitant, c’est tout sauf routinier. Je suis dans mon élément. »

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 31 janvier 2022