SKI ALPIN. La nouvelle mesure du gouvernement Legault qui obligera les personnes de 13 ans et plus devront présenter leur passeport vaccinal pour avoir accès aux remontées mécaniques et à certains services offerts dans les chalets de ski, partout au Québec, est bien vue par les opérateurs des deux principales stations de ski de la région.

Tant du côté du Mont-Orignal de Lac-Etchemin que de la Station touristique Massif du Sud, à Saint-Philémon, on souligne que l’obligation du passeport vaccinal permettra d’opérer leurs remontées mécaniques au maximum de leur capacité pour la prochaine saison, au lieu de 50 % comme l’an dernier.

« En plus de remplir nos chaises à 100 %, cela permettra de réduire les files d’attente et, surtout, les risques d’accident majeurs dans nos pentes », indique le directeur général de la Station Massif du Sud, Alain Contant.

« On avait de longues files d’attente dans les pentes de ski, l’an dernier, tellement qu’on ne savait plus où mettre le monde et ça représentait un danger. C’était notre plus grand stress », poursuit-il en ajoutant qu’ils n’auront plus à gérer un autre irritant majeur, soit la gestion du port du masque à l’extérieur et dans les files d’attente.

« C’est certain que le port du masque ou d’un foulard sera requis dans les chaises quand elles seront pleines, mais ça ne devrait pas poser de problèmes, car tout le monde porte un foulard ou un cache-cou de toute façon. »

Alain Contant ajoute que le port du masque, comme le passeport vaccinal, sera exigé des gens qui voudront profiter des services dans les chalets de ski comme le leur. La gestion de tout cela reste à voir et il précise que le sujet devait être discuté lors d’une téléconférence réunissant les responsables des 75 stations de ski de la province jeudi (4 novembre) en après-midi.

Quelques incohérences

Directrice administrative au Mont-Orignal, Krystel Audet précise que le seul autre endroit où les gens devront porter le masque, à l’extérieur, sera lors des cours de ski.

À cet effet, Mme Audet mentionne que certaines incohérences demeurent quant à l’application de ces règles et que la question sera débattue lors de la téléconférence de cet après-midi (jeudi). « On dit que les employés réguliers n’ont pas besoin d’être vaccinés, mais que ceux-ci et nos bénévoles devront l’être s’ils utilisent la remontée mécanique. De plus, un employé ne pourra cependant pas faire de ski lors de ses journées de congé, s’il n’est pas vacciné. »

Pas de ski pour les non-vaccinés

Comme les skieurs devront avoir leur passeport vaccinal pour accéder aux remonte-pentes et à l’intérieur du chalet de ski, Alain Contant convient que sera plus difficile, voire impossible, pour les personnes non vaccinées de pouvoir skier, car cette mesure sera applicable à l’ensemble de la province. Il ajoute toutefois que la gestion de ces mesures reste à préciser.

« On va en discuter avec les autres membres de l’association pour également s’assurer d’une uniformité dans l’application des règles, afin d’éviter certains irritants vécus l’hiver dernier alors que certaines stations allaient dans le sens contraire de ce qui était demandé. On ne sait pas encore comment ça va se traduire pour l’accueil des motoneigistes cet hiver, si on va pouvoir en accueillir ou non. Est-ce que le nombre de places dans les chalets sera limité ou non ? Il est difficile de prévoir à l’avance, car les règles risquent de changer souvent. On a appris cela l’an passé, alors on va se donner du temps. »

Saison en préparation

Alain Contant souligne, par ailleurs, que les préparatifs sont en cours en vue de la prochaine saison de ski à la Station touristique Massif du Sud. Plusieurs investissements ont été réalisés au cours de l’été et les canons à neige devaient être installés ce jeudi (4 novembre), ce qui permettra de lancer l’enneigement artificiel dès que ce sera possible.

Il ajoute que les ventes en ligne ont augmenté de façon importante et il suggère aux gens de procéder par cette voie, ce qui permettra de mieux les informer, par le fait même, des nouvelles règles entourant le passeport vaccinal et le port du masque.

« Les gens sauront ainsi à quoi s’attendre et en achetant leur billet, ça les assure d’une place dans les pentes et le chalet, surtout si on devait devoir limiter le nombre de places, pour éviter tout inconfort. On espère que les gens auront de l’engouement pour la saison qui approche. »

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 4 novembre 2021

La Chambre de commerce Bellechasse-Etchemins a procédé au lancement officiel de sa nouvelle campagne d’achat local, le jeudi 28 octobre dernier, à la Microbrasserie La Contrebande de Saint-Anselme.

Quelques marchands participants étaient présents de même que des partenaires associés à cette nouvelle initiative. Celle-ci prendra la forme de remises en dollars réels et en cadeaux de bienvenue sous la forme d’une carte Avantages-Freebees personnalisée aux couleurs de chaque commerce, mais valide chez tous les marchands participants. Cette carte est distribuée gratuitement par les marchands participants.

La Chambre de commerce a obtenu une aide financière de ses partenaires tels que la SADC Bellechasse-Etchemins, l’entreprise Kerry de Sainte-Claire, les MRC de Bellechasse et des Etchemins. Ces montants servent particulièrement à aider les commerçants pour le départ de la campagne. Le support technique et la formation des marchands sont assurés par l’entreprise québécoise Freebees.

Source: Eric Gourde, La Voix du Sud, le 4 novembre 2021

SERVICES. Les travaux d’aménagement du futur dépanneur intelligent de Saint-Louis, qui sera situé au sous-sol de l’actuel centre communautaire, ont débuté le 1^er novembre dernier et se termineront le 26 février 2022. 

Si tout va comme prévu, le futur commerce de proximité, qui sera connu sous l’appellation d’Accommodation Saint-Louis, sera accessible au public au début de l’été prochain.

Cette nouvelle réjouit au plus haut point la mairesse Lucie Gagnon qui milite depuis l’automne 2019 pour la relance de ce service de proximité qui remplacera l’ancienne épicerie coopérative qui, elle, est fermée depuis le début de l’année 2017.

La création de ce dépanneur intelligent est inspirée d’une expérience similaire menée depuis quelques années à Dixville, en Estrie. Les gens qui s’y rendront auront accès au commerce, d’une superficie de 1 000 pieds carrés, par une entrée indépendante. Une fois arrivés au sous-sol, les consommateurs auront accès au dépanneur à l’aide d’une carte magnétique et pourront ensuite faire leurs achats. Un lecteur optique servira à scanner les produits choisis et les clients devront payer ceux-ci à l’aide d’une carte de guichet automatique ou de crédit, pour en sortir.

Le commerce sera accessible 24 heures sur 24 et il n’y aura pas de personnel sur place. Un système de caméras vidéo sera installé pour contrôler les allées et venues des clients et éviter les pertes ou le vol. « En cinq ans à Dixville, c’est arrivé une seule fois qu’un client soit sorti sans payer. Le système de caméras vidéo a permis de retracer la personne qui avait juste omis de payer », mentionne-t-elle.

Un OBNL indépendant

Le nouveau dépanneur sera géré par un organisme à but non lucratif, Accommodation Saint-Louis, qui a été formé en juin 2020. Un conseil d’administration de cinq personnes présidé par Gaston Laroche a été formé et travaille de concert avec les autorités municipales pour la réalisation de ce projet qui, convient-on, a été ralenti par la pandémie.

Celui-ci est également composé de Jacques Graveline, Jimmy Veilleux, Yolande Hébert et de Nancy Dumas à titre de représentante du conseil municipal. La directrice générale de la municipalité, Vicky Giguère, assiste le comité à titre d’observatrice et de personne-ressource.

La réalisation de ce projet, d’une valeur de 225 000 $, comprend le réaménagement des locaux, l’achat des équipements, de l’ameublement et de l’inventaire de départ, ainsi que l’embauche d’un chargé de projet. Celui-ci se fera presque à coût nul pour le nouvel OBNL et les citoyens de Saint-Louis puisque des contributions totalisant près de 193 000 $ ont été obtenues.

Celles-ci proviennent de l’Entente sectorielle de développement en matière de soutien aux services de la région Chaudière-Appalaches (80 000 $), du Plan de relance de la MRC des Etchemins (73 474 $), du programme de soutien aux entreprises de la MRC des Etchemins (20 000 $), de la Caisse du Sud de la Beauce (15 000 $), ainsi que de la SADC Bellechasse-Etchemins (5 000 $). La part du milieu, soit 29 000 $, sera assumée par la Municipalité de Saint-Louis qui fournit le local et assumera certains frais comme l’électricité ou l’installation des caméras de surveillance, notamment.

Les travaux d’aménagement ont été accordés à la firme CTL Acoustique de Saint-Prosper et l’installation du système de caisse rapide avec lecteur optique a été confiée à l’entreprise Caisse enregistreuse de Beauce.

Sur place, les gens y trouveront tous les produits de base (lait, pain, beurre et autres), des aliments en cannage, des breuvages et de l’alcool, des produits congelés, des produits d’entretien personnel et ménager, des confiseries et croustilles, des produits d’emballage et autres que l’on retrouve dans un dépanneur conventionnel, à l’exception des cigarettes.

Moins de dépenses

Mmes Gagnon et Giguère ainsi que M. Laroche sont d’avis que le nouveau concept est voué à un bel avenir non seulement par le fait que celui-ci sera accessible 24 heures sur 24, mais aussi du fait que les dépenses d’opération seront de beaucoup inférieures à celles de l’ancienne coopérative et qu’il n’y aura pas de salaires à payer, à l’exception d’une personne qui sera responsable, à raison d’une journée par semaine, des achats et de la gestion de l’inventaire.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 4 novembre 2021

Dans un souci de soutenir les familles à l’approche de la saison hivernale, l’entreprise Robert Bernard a donné 75 habits de neige neufs pour enfants à la Maison de la Famille Beauce-Etchemins (MFBE).

Ces derniers ont été remis à 36 familles différentes.

L’équipe de la MFBE tient à souligner le travail accompli par Robert Bernard et témoigne toute sa reconnaissance pour ce généreux don et l’intérêt porté envers l’organisme.

Source: Frederic Desjardins, L’Éclaireur Progrès, le 3 novembre 2021