SKI-ALPIN. Les 11 et 15 février prochains, Marie-Michèle Gagnon s’élancera sur le parcours olympique de Yanqing, en Chine, dans le cadre des Jeux de Pékin 2022. Il s’agira d’une troisième expérience olympique pour la skieuse de Lac-Etchemin, mais d’une première dans les épreuves de vitesse.

« J’aborde cette compétition comme n’importe quelle autre course de -Coupe du monde. C’est certain que c’est gros, ce sont les Olympiques, mais pour moi c’est une course comme les autres et j’essaierai de faire de mon mieux. Si ça donne de quoi de bon, c’est tant mieux et je serai très heureuse. Sinon, ce n’est pas grave, je me dis que j’ai essayé », de mentionner Marie-Michèle à quelques jours de son départ pour Pékin.

Au lendemain de trois compétitions en autant de week-ends où elle a enregistré deux top-10 en descente (5^e place à Zauchensee en Autriche et une 9^e en fin de semaine dernière à Garmish-Partenkirchen en Allemagne), l’athlète de 32 ans se dit très confiante, tout en sachant que tout peut changer rapidement, en fonction des conditions climatiques et autres facteurs hors de leur contrôle.

« Pour mes 5^e et 9^e places, je n’étais qu’à deux dixièmes de secondes d’une place sur le podium, ce qui est encourageant. À chaque course, on repart à zéro et ce sera la même chose pour les Olympiques. C’est une opportunité de plus pour moi » a telle indiqué lors d’un entretien avec le journal, lundi en fin d’-avant-midi.

Gagnon, comme l’ensemble de ses coéquipières de l’équipe nationale, profitait de quelques jours de repos avant son départ, le 6 février. « On a eu trois semaines de course d’affilée. J’en profite pour me ressourcer un peu, je fais un peu de gym et je reste active, sans être sur les skis. Nous aurons un -mini-camp d’entraînement pendant deux ou trois jours avant de quitter pour la Chine. »

Prête malgré la COVID

Si la possibilité de contracter le virus de la COVID-19 demeure dans l’esprit de tous les athlètes, elle mentionne que tous les moyens sont pris pour éviter telle situation.

« Nous sommes allés à la maison dans le temps des Fêtes et depuis que nous sommes revenues en Europe, nous sommes hyper isolés. Chacun vit dans une petite bulle, on ne va pas dans les restos ou nulle part ailleurs. On reste à l’appartement, on cuisine sur place et on n’a pas le droit de voir qui que ce soit. C’est la vie en ce moment, parce qu’on ne veut surtout pas prendre le risque d’attraper cela avant les Olympiques. Nous sommes tous vaccinés, c’est obligatoire pour aller à l’extérieur de l’Europe », précise-t-elle en ajoutant avoir été rassurée sur les installations et les mesures en place en Chine, son conjoint (l’Américain Travis Ganong) étant sur place depuis quelques jours déjà, lui qui doit d’ailleurs amorcer son calendrier de compétition le mercredi 2 février.

« Je vais me concentre à offrir la meilleure performance possible, d’être fière de moi en me disant que j’ai tout donné, que j’ai bien skié et que j’ai vraiment poussé à mon maximum. Si ça ne me donne pas de médaille ou la victoire, c’est que d’autres auront mieux fait que moi cette journée-là. Si j’arrive en bas et que je suis satisfaite de ma course quand même, je serai contente. Peu importe le résultat. Tout le monde vise une médaille, c’est certain, c’est notre rêve de jeunesse », rappelle-t-elle.

La retraite ? Pas tout de suite !

S’il s’agit assurément de ses derniers olympiques, -Marie-Michèle -Gagnon mentionne qu’elle entend poursuivre la compétition, à tout le moins pour une autre année. « L’an prochain, ce sont les Championnats du monde et on verra après », a-t-elle commenté.

Rappelons qu’après une longue carrière dans les épreuves techniques, Marie-Michèle a décidé de se lancer dans les épreuves de vitesse il y a trois ans, celles-là mêmes qui lui avaient permis de faire sa place au sein de l’équipe canadienne.

« J’avais percé l’équipe nationale en raison de mes résultats en super-G. Je ne regrette pas d’être revenue aux épreuves de vitesse. De fait, je m’amuse beaucoup, c’est comme si j’avais changé de sport, que j’avais recommencé à zéro. Chaque résultat est excitant, c’est tout sauf routinier. Je suis dans mon élément. »

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 31 janvier 2022

Un témoignage inspirant

La semaine nationale de sensibilisation aux troubles alimentaires se déroule jusqu’au 7 février. Karine Nadeau, native de Saint-Prosper, nous a raconté son histoire et comment elle aide d’autres victimes avec son blogue « Le Beau Désordre ».

Âgée de 38 ans, Karine Nadeau a souffert d’anorexie durant son adolescence. Possédant une faible estime, elle était influencée par les modèles parfaits de beauté féminine dans les médias.

« Je sautais des repas tout en faisant beaucoup d’exercices. Je me suis rendu jusqu’à 77 livres (poids). Mes cheveux tombaient et je n’avais plus de menstruations. J’étais dans le déni total », se souvient-elle.

Après un ultimatum de ses parents, Karine Nadeau croyait retrouver le bon chemin par elle-même. L’hyperphagie boulimique l’attendait dans le détour. Ce trouble cause l’envie de manger à toute allure malgré l’absence de faim.

« Je l’ai vécu d’abord lors d’un échange étudiant en Colombie-Britannique. Ça s’est transformé en boulimie plus tard. Je mangeais mes émotions en trouvant des moyens de rester maigre », explique celle-ci.

Lors de ses études à Montréal, elle développe un autre trouble alimentaire : l’orthorexie. La personne se préoccupe exagérément de sa saine alimentation, au point où cela devient un trouble obsessionnel.

« Dans une épicerie, je pouvais passer des heures à lire toutes les étiquettes, ingrédients et valeurs nutritionnelles de chaque produit. Tout s’est mélangé quand je suis déménagé à Bromont (Estrie). Je me privais toute la semaine et je me bourrais le week-end », avoue la Prospérienne.

Partager ses expériences

Depuis cinq ans et demi, Karine Nadeau vit le parfait bonheur avec son conjoint et ses deux jeunes garçons. Il ne se souciait pas constamment de l’image de sa femme. Vivre avec lui a poussé Karine vers la sortie de l’engrenage dans lequel elle passait sa vie.

En janvier 2021, Karine lance son blogue Le Beau Désordre pour partager ses expériences en troubles alimentaires et des témoignages fournis par d’autres femmes ayant connu les mêmes problématiques.

« Je véhicule des valeurs de partage, bienveillance et positivisme, afin que les gens se libèrent de la culture des diètes. Le sujet est d’actualité, car il y a une recrudescence des troubles alimentaires avec la pandémie. Les répercussions sont présentes pour ceux qui souffrent, mais aussi leurs proches », dit Karine Nadeau.

Le blogue contient également une liste de ressources pour les gens atteints d’un trouble de comportement alimentaire, ainsi qu’une liste d’exercices physiques ou spirituels.

« Je ne parle pas de guérison, car chacun doit faire son propre cheminement. L’important, c’est qu’on en parle afin de faire un pas de plus et éliminer les tabous », croit M^me Nadeau.

Ayant pris part à l’émission Rire sans tabous sur Noovo, dont l’un des sujets était les troubles alimentaires, Karine Nadeau prépare aussi une conférence avec la collaboration d’Oasis Santé Mentale (Granby). Pour consulter son blogue, visitez lebeaudesordre.com.

Source: Frederic Desjardins, L’Éclaireur Progrès, le 1er février 2022

Date limite: le 2 mars 2022 à 16h00

Samuel Larochelle

La Caisse Desjardins des Etchemins annonce que sa période de mise en candidature pour le prix Jeune personnalité Desjardins 2022 débutera le 7 février.

Exclusif à la Caisse, le prix Jeune Personnalité Desjardins s’adresse aux 18 à 30 ans qui s’investissent dans une cause qui leur est chère ou dont le dévouement est remarquable.

Un comité formé de dirigeants, d‘une conseillère jeunesse, d’un représentant du milieu et d’un employé du Carrefour jeunesse Emploi Les Etchemins, sera chargé de faire la sélection du lauréat en se basant sur la qualité de sa candidature.

Le récipiendaire recevra un prix de 500 $ ainsi qu’une plaque souvenir. De plus, 1000 $ seront versés à l’organisme de son choix.

Rappelons que l’an dernier, Samuel Larochelle était nommé de lauréat du prix Jeune personnalité Desjardins 2021.

Samuel a toujours voulu défendre et promouvoir la communauté LGBTQ+ dont il fait partie.  Il a aussi été l’un des premiers participants issus de la diversité sexuelle à l’émission télévisuelle « L’amour est dans le pré ». Samuel avait choisi de verser la bourse de 1 000 $ réservée à l’organisme de son choix à Fierté Agricole.

Les candidatures doivent être soumises d’ici le 2 mars 2022 16 heures en remplissant le formulaire disponible au www.macaissepenseamoi.com.

Source: Desjardins – Caisse des Etchemins

Le Conseil des maires etcheminois se tenait à huis-clos mercredi dernier, et la MRC a confirmé qu’ils participeront aux festivités du 150e de Saint-Magloire.

Sans néanmoins confirmer une participation à la parade, le préfet de la MRC Camil Turmel a mentionné que toutes les options étaient sur la table; le mandat sera donné à la direction générale et au service des communications afin de trouver une façon d’être dans l’événement.

Rappelons-le, le 150e de Saint-Magloire se tiendra la fin de semaine du 30-31 juillet prochain.

Source: Jasmin Blanchette, Passion FM, le 14 janvier 2022