Ce sont 85 personnes qui se sont rendues au Manoir de Lac-Etchemin pour participer au deuxième Rendez-vous Desjardins, considéré sur les réseaux sociaux comme un succès par la MRC des Etchemins, qui co-organisait l’événement. 

Il s’agissait d’un deuxième événement du genre pour la Caisse Desjardins des Etchemins et la MRC. (Crédit photo: Facebook – MRC des Etchemins)

Source : Jasmin Blanchette, Passion FM, 12 décembre 2022

MUNICIPAL. C’est dans le cadre d’un 5 à 7 qui avait le jeudi 8 décembre dernier, à l’Auberge des Etchemins, qu’a été souligné le 40^e anniversaire de la MRC des Etchemins.

La haute direction de la MRC des Etchemins a souligné sobrement les 40 ans de l’organisme. Dans l’ordre habituel, on reconnaît le préfet Camil Turmel, la directrice des service administratifs, Marie-Josée Fontaine, la directrice générale Judith Leblond, le préfet suppléant Christian Chabot ainsi que Pierre-Olivier Gauthier, directeur du service de développement économique à la MRC. (Photo : La Voix du Sud – Serge Lamontagne)

Une trentaine de personnes, principalement des élus et dirigeants de la MRC, se sont réunies dans la simplicité pour souligner le développement de l’organisation municipale qui a débuté ses activités à Sainte-Rose avant de déménager son siège social dans le secteur de Saint-Germaine-Station, puis sur la 2^e Avenue à Lac-Etchemin depuis l’automne 2021.

Dans son discours, le préfet Camil Turmel a rappelé qu’à ses débuts en 1982, la MRC disposait d’un budget de fonctionnement de 116 000 $, contre 6 millions de dollars aujourd’hui. Les quotes-parts pour l’ensemble des 15municipalités à l’époque (13 maintenant) se chiffraient à un peu plus de 16 000 $.

Si bien des réalisations ont été menées au fil de ces 40 ans, il a mentionné que les défis qui pointaient à l’horizon demeuraient nombreux, notamment en matière de démographie, d’environnement, de maintien des services de santé et autres.

Le préfet s’est réjoui du climat qui régnait depuis quelque temps à la MRC, indiquant que des mesures concrètes seront prises pour stabiliser le personnel en place.

L’exercice de planification stratégique, qui sera officiellement lancé en début d’année 2023, revêt la plus grande importance pour la MRC, selon lui, car elle permettra de déterminer la mission et les valeurs de l’organisation pour les prochaines années.

La détermination du Projet Signature et d’un projet à saveur récréotouristique le long de l’ancienne voie ferrée du Québec Central, le programme d’amélioration de la voirie locale, la gestion des fonds économiques, la mise en place d’un plan régional des milieux humides et hydriques ainsi que la mise aux normes du centre de traitement des boues de fosses septiques sont les principaux dossiers qui marqueront l’année 2023 au sein de la MRC, a-t-il indiqué en terminant.

 

Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 9 décembre 2022

SAINTE-JUSTINE. Comme le veut la coutume, c’était jour de collecte des paniers de rêve, le mardi 6 décembre dernier à l’école des Appalaches.

C’est le mardi 6 décembre que les élèves de 1re secondaire, appuyés d’élèves du secteur primaire, ont remis leurs paniers de rêve à Geneviève Turcotte de l’Essentiel des Etchemins. (Photo : La Voix du Sud – Serge Lamontagne)

En collaboration avec l’Essentiel des Etchemins, les élèves de 1re secondaire du programme Monde, culture et langues ont fait le plein de denrées non périssables et autres pour le compte de 12 familles de la MRC des Etchemins. En équipe de deux, avec l’aide de trois enseignants, les élèves ont amassé pas moins de 42 boîtes de denrées auxquelles se sont ajoutés des produits d’hygiène, des gâteries, des jouets et autres.

« Chaque duo parrainait une famille. Cela pouvait être une famille monoparentale avec deux enfants, des couples âgés dans la cinquantaine, des gens malades et autres. Les denrées étaient amassées en fonction de la situation de chaque famille parrainée, mais c’était surtout alimentaire », explique Manon Ruel, agente en animation spirituelle et en engagement communautaire à l’école des Appalaches.

Élèves au programme MCL, Félix Rivard de Lac-Etchemin et Claudia Chabot de Sainte-Justine ont dit avoir apprécié leur expérience des semaines précédentes, précisent que cela les avait aidés à comprendre que ce n’était pas facile pour certaines personnes à l’aube de la période des Fêtes et qu’il était valorisant de venir en aide aux autres.

Soulignons que les élèves du secteur primaire, qui occupent une partie de l’école des Appalaches, ont aussi pris part à la collecte de denrées, celles qu’ils ont amassées ayant permis de compléter les paniers de rêve attribués aux familles concernées.

 

Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 11 décembre 2022

ACTUALITÉ. Martine Boulet, propriétaire de la Ferme la petite bergère de Saint-Prosper, a créé un sentier illuminé directement dans ses installations. Les visites en petits groupes sont possibles du jeudi au lundi en soirée jusqu’à la fin du mois de mars, mais un projet à plus long terme est déjà dans les plans.

Martine Boulet est la propriétaire de la Ferme la petite bergère située à Saint-Prosper. (Photo : (Photo L’Éclaireur Progrès – Mathieu Fournier))

« Ce n’était pas l’objectif de faire un sentier exclusivement pour Noël avec des décorations plus neutres et un nombre de lumières plutôt modeste. J’aime rencontrer les gens, leur parler de ma passion, les animaux, et offrir une visite éducative et amusante aux participants », indique la Beauceronne.

Tous les fonds amassés avec la vente de billets, au coût de 15 $ chacun, sont remis à l’Arche de Rosie, un refuge pour chatons également créé par M^me Boulet. Jusqu’à présent plus de 200 billets pour la visite de soir et près de 3 000 $ ont été amassés pour financer les différents projets à la Ferme la petite bergère.

« Je suis seule à m’occuper de tout ça. Je suis présentement à la recherche de bénévoles, de dons en argent, mais également d’équipements [couverture, litière et nourriture principalement]. Tout ce que je propose, je ne le fais pas pour m’en mettre dans les poches, je suis même à la perte. Je le fais par passion et pour le bien-être des animaux », explique-t-elle.

Ouvert à l’année pour des visites de jour, on y retrouve une grande diversité d’animaux, soit des agneaux, des lapins, diverses variétés de volailles et des moutons, à la -Ferme la petite bergère. Il est possible de câliner et de nourrir tous les animaux lors des visites. À long terme, la Prospérienne ne croit pas offrir une plus grande diversité d’espèces. Elle ne veut pas en faire un zoo, mais plutôt conserver sa mission première, soit une ferme d’élevage non commerciale.

Arche de Rosie

Ce projet de refuge pour chatons a vu le jour il y a moins de deux mois seulement après que M^me Boulet a recueilli un jeune félin abandonné dehors dans un panier d’épicerie. Après ce triste événement, la propriétaire a pris la résolution de sauver les chats qui lui seraient confiés à l’Arche de Rosie. Jusqu’à maintenant, ce sont une quinzaine de chatons qui ont trouvé preneur. D’autres sont en attentes de futurs parents.

« Jusqu’à maintenant, j’ai sauvé 35 chats [en date du 2 décembre]. Toutefois, la demande est beaucoup trop grande pour la place que j’ai. Je dois en refuser. Si des bénévoles ou des familles d’accueil sont prêts à m’aider, nous pourrions en sauver beaucoup plus. Dans la région, il y a un réel problème de chats errants et abandonnés. Il faut que ça change », affirme l’initiatrice de ce projet.

Martine Boulet espère pouvoir sauver le plus de chats possible avec son refuge l’Arche de Rosie. (Photo L’Éclaireur Progrès – Mathieu Fournier)

Avant l’adoption, l’animal acquis par ses nouveaux propriétaires aura déjà reçu plusieurs traitements, comme la stérilisation, les vaccins de base et un anthelminthique (vermifuge). Celui-ci se fera également installer une micropuce, au nom de la Ferme la petite bergère, en cas de futurs fuites ou abandons.

Sentier des anges

Lors de la visite du parcours illuminé, les participants ont également l’occasion de découvrir le Sentier des anges, autre initiative de l’éleveuse prospérienne. Celle-ci propose un moment de soulagement aux personnes en deuil qui souhaitent rendre hommage à leur animal de compagnie disparu ou décédé.

La propriétaire offre une lanterne personnalisée de l’animal. Elle y ajoute un jeu de lumières solaires pour ensuite placer l’objet commémoratif dans une section réservée à cette fin sur le sentier. Les propriétaires d’une lanterne peuvent ensuite venir se recueillir sur rendez-vous.

Exemples de lanternes personnalisées installées dans le Sentier des anges. (Photo L’Éclaireur Progrès – Mathieu Fournier)

 

 

Source : Mathieu Fournier, L’Éclaireur Progrès, 7 décembre 2022