FOOTBALL. Jeune footballeur originaire de Sainte-Sabine, Antoine Guay-Tanguay portera les couleurs du Rouge & Or de l’Université Laval à compter de l’automne 2023.

Antoine Guay-Tanguay s’alignera désormais avec le Rouge & Or de l’Université Laval, où il tentera de percer l’alignement au poste de secondeur. Photo Facebook

Après deux saisons dans une école secondaire privée de Floride, les Knights de Clearwater Academy International, le produit du Collège de Lévis s’est commis auprès de l’établissement universitaire il y a une un peu plus de trois semaines. Sa venue a été confirmée sur les réseaux sociaux par le Rouge & Or le mercredi 19 avril.

« Je souhaitais me dénicher une place au sein d’une université américaine, mais cela n’a pas fonctionné. J’avais quelques options, mais rien que j’aimais, alors j’ai décidé de venir à Laval », indique le jeune secondeur de 19 ans qui a eu ses premières discussions avec Glen Constantin en septembre 2022.

« Coach Glen voulait s’assurer que le Rouge & Or était mon plan A si je devais revenir jouer au Canada. Plusieurs universités du Québec et de l’Ontario m’avaient contacté, mais j’ai effectué deux visites seulement, soit à Laval et l’Université Queens, qui était ma deuxième option », précise celui qui entreprendra un baccalauréat en entrepreneuriat avec une spécialisation en gestion de PME.

Jouer près de chez lui

Antoine Guay-Tanguay l’avoue, il a hâte de jouer près de la maison, de ses parents et de ses amis, après deux années passées en Floride. Il dit également avoir hâte de jouer devant des milliers de spectateurs, surtout contre les Carabins de Montréal.

« Ce sera le fun, car je vais jouer au sein de l’un des meilleurs, sinon le meilleur programme de football universitaire au pays, sans oublier que ce sera sous les ordres de l’un des meilleurs coachs avec qui on a, chaque année, la chance ou l’occasion de remporter la Coupe Vanier. C’est un honneur de pouvoir jouer avec le Rouge & Or », précise celui qui de s’est initié à ce sport qu’en 3e secondaire, au Collège de Lévis.

Il n’arrivera pas à Laval comme un illustre inconnu puisqu’il connaît certains joueurs déjà présents au sein de l’équipe, ainsi que deux autres recrues, soit Nathan Lacasse de Saint-Henri et Christopher Lévesque avec lesquels il a évolué au Collège de Lévis.

Se préparer pour la saison

Depuis son retour de Floride et encore plus depuis qu’il s’est officiellement commis officiellement pour le Rouge & Or, le jeune Sabinois continue de s’entraîner, à raison de six jours par semaine, alternant entre la course et l’entraînement en salle.

« Je n’ai pas encore commencé à m’entraîner à Laval, mais je n’écarte pas la possibilité de me rapprocher en louant une chambre ou un appartement pour m’entraîner en mai et juin à Québec avant de m’installer pour de bon en juillet, avec l’ouverture du camp d’entraînement », mentionne-t-il.

S’il est conscient qu’il sera difficile pour lui de se tailler un poste régulier dès sa première saison à sa position, soit celle de secondeur, il dit avoir confiance en ses moyens et se dit prêt à faire les sacrifices nécessaires pour faire sa place et percer l’alignement le plus rapidement possible.

« Il y a beaucoup de bon joueurs à cette position dans l’équipe, mais aussi partout sur le terrain. Je m’attends à jouer sur les unités spéciales au départ, mais mon but est de faire ma place et percer l’alignement en cours de saison. Je vais travailler en conséquence. Je crois que j’ai ce qu’il faut, physiquement pour réussir, il faut que je leur prouve sur le terrain », poursuit-il en ajoutant que pour les Knights, il jouait sur les unités spéciales en plus d’être partant en défensive, au poste de secondeur.

Des statistiques impressionnantes

À 19 ans, Antoine Guay-Tanguay mesure 6 pieds 2 pouces et fait osciller la balance à 235 livres. Lors de sa deuxième saison avec les Knights, il a enregistré 90 plaqués, neuf sacs du quart, 15 plaqués pour perte en plus de forcer trois échappés chez ses adversaires.

« Je suis fier de mon cheminement aux États-Unis, j’ai terminé au deuxième rang de mon équipe au niveau des plaqués, on a gagné deux championnats d’état de suite et nous étions classés 11e au classement général des écoles secondaires de Floride (incluant les écoles publiques et les gros programmes scolaires), puis 77e au pays. On a vaincu l’équipe classée 36e au pays et cela a assurément été la meilleure saison dans l’histoire du programme, à Clearwater. Je sors de là bilingue. Au départ, mon anglais était assez de base, mais je peux dire que je suis bilingue, ce qui est non négligeable », souligne enfin celui qui aspire à être repêché par une équipe de la Ligue canadienne de football à son année d’admissibilité.

 

Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 21 avril 2023

Passion FM est très fière d’accueillir quatre Jeunes Explorateurs aujourd’hui dans ses studios de Lac-Etchemin, afin de leur présenter le métier de journaliste et le domaine des communications en général.

Événements à venir

Source : Page Facebook municipalité de Sainte-Rose-de-Watford

AFFAIRES. Reconnue pour la conception de remorques de tout genre, l’entreprise Précisions Provençal de Sainte-Rose-de-Watford vient de compléter un contrat hors de l’ordinaire.

Président de l’entreprise Précisions Provençal, Jeannot Provençal pose fièrement devant le nouveau poste de commandement du service de police de la ville de Laval qui a été conçu dans l’usine de Sainte-Rose-de-Watford. Photo La Voix du Sud – Serge Lamontagne

Le fabricant etcheminois a en effet livré, en début d’année, un poste de commandement réalisé spécialement pour le compte du service de police de la ville de Laval, un contrat dépassant largement le million de dollars qui risque de lui ouvrir de nouvelles portes dans les années à venir.

Le président Jeannot Provençal souligne que son entreprise avait répondu à un appel d’offres à cet effet lancé peu avant la pandémie. « Comme on avait déjà travaillé avec la ville de Laval à d’autres niveaux par le passé, on a décidé de s’essayer », indique-t-il en rappelant que si son entreprise avait développé une expertise dans différents secteurs d’activités, l’aménagement de postes de commandement était quelque chose de nouveau pour eux, n’ayant jamais eu de demande à cet effet.

« Quand nous avons rempli les formulaires, il fallait prouver que nous avions une certaine expertise pour réaliser de tels projets et que nous étions aussi bons que la compétition qui vient des États-Unis, où il y a des entreprises qui se spécialisent uniquement dans cela », poursuit-il en ajoutant que le fait d’avoir déjà construit une remorque pour la GRC, via un autre appel d’offres public, leur avait certainement donné une référence positive supplémentaire.

Une fois le contrat obtenu, les premières « rencontres de chantier » se sont faites par visioconférence, ce qui encore là ajoutait à la complexité de la démarche. « Ça n’a pas été facile avec tous les problèmes de communication qui en ont découlé, les déplacements qui n’étaient pas possibles », rappelle-t-il.

Maître d’œuvre du projet

Comme le stipulait le contrat avec la ville de Laval, Précisions Provençal était maître d’œuvre du projet. Le camion a été fabriqué sur mesure par la firme Freightleiner, en fonction des spécificités techniques au contrat. Une fois le véhicule livré à l’usine de Sainte-Rose, l’équipe en place a procédé à une transformation complète de celui-ci : aménagement des murs coulissants (side-outs) de chaque côté du véhicule, pose d’auvents, installation de comptoirs et de postes de travail pour les policiers à l’intérieur, incluant les systèmes téléphonique et informatique, dont les fils sont cachés dans les murs et le plafond du camion.

Le contrat a été réalisé sur une période de près de deux ans (2021-2022). Le nouveau poste de commandement a été livré en début d’année et la ville de Laval a pris le temps de le tester avant de le retourner chez Précisions Provençal qui en profite actuellement pour y apporter certains ajustements, dont certains n’étaient pas inscrits au devis initial.

« Je pense qu’on a eu une bonne note pour un premier projet du genre. Les retouches et ajustements que l’on fait, ce n’est rien de majeur. Cela va certainement nous ouvrir de nouvelles portes pour l’avenir », indique M. Provençal en ajoutant que son entreprise avait, de fait, décroché un autre contrat, toujours avec la ville de Laval, pour la construction d’un deuxième poste de commandement qui sera entièrement électrique, cette fois-ci.

« Ça leur prend deux unités du genre, car lors d’une intervention, si un est défectueux, l’autre pourra prendre la relève. Le deuxième camion fonctionnera entièrement à l’électricité, tout comme le système d’alimentation à l’intérieur », soutient-il en précisant que le premier poste de commandement est muni de deux génératrices.

« On espère qu’un jour, d’autres villes et même la Sûreté du Québec verront la capacité que nous avons de produire de telles unités. Ce sera avantageux pour les villes canadiennes de faire affaire avec des entreprises comme la nôtre, au lieu des États-Unis, en raison du taux de change et de la proximité du service à la clientèle. »

Usine presque 100 % autonome

Si certains éléments utilisés dans la conception de ce poste de commandement comme le revêtement de plancher à l’intérieur ou encore l’antenne télescopique, qui peut atteindre plus de 50 pieds avec des caméras et un système réseau, proviennent des États-Unis, l’ensemble des opérations de transformation du véhicule a eu lieu à Sainte-Rose.

« Nous sommes autonomes à presque 100 % dans l’usine. On n’a presque pas besoin de sous-traitants pour réaliser nos projets et on a tous les équipements qu’il faut pour le faire la transformation de ces véhicules. C’est valorisant pour nous et notre personnel », indique le président fondateur.

Pénurie de main-d’œuvre

Jeannot Provençal reconnaît que des entreprises comme la sienne doivent, bien sûr, naviguer dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, elle qui compte actuellement près de 40 employés et aurait de la place pour en accueillir d’autres. Ce fut le cas pour ce contrat comme tous les autres.

« On fait beaucoup de contrats publics et personnels, ce qui fait qu’on se ramasse avec des délais de livraison importants pouvant aller jusqu’à un an, sinon davantage. C’est difficile de planifier le travail de chacun dans ces circonstances et on a perdu bien des contrats en raison de ces délais », mentionne-t-il en terminant.

 

Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 11 avril 2023