L’entreprise SBC a investi plus de 300 000 $ dans un projet visant à renforcer son développement technologique.

Pour soutenir cette initiative, la MRC des Etchemins a accordé une subvention de 60 000 $ dans le cadre de son plan de relance économique.

Il reste encore 200 000 $ en subventions à allouer dans la région. La Politique de soutien aux entreprises permet d’obtenir jusqu’à 25 000 $ par projet pour le démarrage, la croissance ou le repreneuriat. Les entreprises privées peuvent recevoir jusqu’à 25 % du coût de leur projet, tandis que les organismes à but non lucratif (OBNL) peuvent obtenir un soutien couvrant jusqu’à 50 %.

Les entrepreneurs intéressés peuvent soumettre leur demande avant la fin de l’enveloppe budgétaire en mars 2025.

 

Source : Nathan Piret, Passion FM, 18 février 2025

CULTURE. C’est ce jeudi 6 février que s’amorceront les finales locales de Secondaire en spectacle en Chaudière-Appalaches, processus qui mènera les lauréats de chaque établissement scolaire vers les finales régionales des 3 et 4 avril à Montmagny ainsi que des 10 et 11 avril à Black Lake.

Xavier explore le Jazz, numéro émanant de l’école secondaire de Saint-Charles, présenté lors des finales régionales 2024.  (Photo gracieuseté – Jacob Cassidy)

Parmi les finales locales pour le territoire couvert par le journal, notons celles du 21 février à l’école secondaire de Saint-Anselme, du 27 février à l’école secondaire de Saint-Charles et au Collège Jésus-Marie de Bellechasse de Saint-Michel, du 28 février à l’école secondaire de Saint-Damien, du 14 mars à la Polyvalente des Abénaquis de Saint-Prosper et du 21 mars à l’école des Appalaches de Sainte-Justine.

Notons qu’un nombre record de 26 écoles secondaires sont inscrites aux finales locales de cette année. Le public est convié à assister aux différentes finales locales au terme desquelles deux numéros seront couronnés, les lauréats de chaque école représentant celles-ci lors des finales régionales.

 

Source : serge Lamontagne, La Voix du Sud, 6 février 2025

ÉDUCATION. La moitié des écoles primaires du -Centre de services scolaire de la -Beauce-Etchemin (CSSBE) se situent dans des municipalités sous la barre des 2000 habitants. Ces écoles rurales, plus qu’un milieu éducatif, représentent un point d’attachement à nos villages selon Karina Roy, directrice générale adjointe dédiée à la formation générale des jeunes au primaire.

Les classes mixtes font partie du quotidien des écoles rurales. (Photo L’Éclaireur Progrès – Frédéric Desjardins)

« On constate une revitalisation dans ces écoles avec l’immigration et les déménagements de jeunes familles. […] Chaque école rurale possède ses particularités. C’est pourquoi nous faisons, annuellement, l’analyse du projet éducatif avec la direction, le personnel et le conseil d’établissement », explique Mme Roy.

Des écoles rurales ont profité d’investissements majeurs au cours des dernières années, dont La Tourterelle à Saint-Benjamin (voir autre texte) et l’Éco-Pin à Notre-Dame-des-Pins. Le CSSBE a déposé une demande pour la construction d’une nouvelle école de huit classes, à Saint-René, sur le Plan québécois des infrastructures 2025-2035 du ministère de l’Éducation.

L’école des Appalaches à Sainte-Justine, accueillant 83 élèves primaires et 324 élèves secondaires, en fait aussi partie (PQI) pour la construction d’un gymnase. Cet établissement est le seul classé rural comptant une polyvalente, en se fiant à la mesure des 2000 habitants et moins.

« Nous n’avons aucun enjeu actuel en recrutement de personnel. Le bassin de nos employés couvre un large territoire. Certains préfèrent travailler dans les écoles rurales, en raison d’une grande proximité entre les élèves et le personnel », confirme Karina Roy.

Milieux sous surveillance

Dans sa politique de maintien ou de fermeture d’école, le CSSBE fixe son minimum à 12 élèves bien réparties entre les six années primaires. Les classes mixtes peuvent compter deux ou trois degrés différents.

« Présentement, l’école de Saint-Robert-Bellarmin (27 élèves) est considérée comme un milieu sous surveillance. Nous avions vécu la même chose avec l’école Arc-en-Ciel de Saint-Camille il y a quelques années », indique Karina Roy, ce dernier établissement regroupant 37 élèves pour l’année scolaire 2024-2025.

Avant de fermer une école primaire, le -CSSBE consulte les gens des communautés concernées. Par exemple, l’école -Petite-Abeille, à Saint-Cyprien, laissait aller ses derniers élèves en juin 2021. Ils fréquentent maintenant les écoles Fleurs-de-Soleil et des Appalaches à Sainte-Justine, dix kilomètres plus loin, avec l’acceptation des parents concernés.

Après deux ans de fermeture, l’école -Petite-Abeille servait à l’offre des cours de francisation aux immigrants. Avec les compressions financières dans ce domaine, le bâtiment pourrait être remis en vente prochainement. La municipalité de -Saint-Cyprien avait déjà montré de l’intérêt à son achat.

« On ne cherche pas à fermer les écoles dans nos villages. […] On veut déplacer la clientèle le moins possible. Cependant, il faut tenir compte de ce qui se passe dans chaque municipalité », rappelle Mme Roy, soulignant au passage la pression supplémentaire sur les écoles primaires au nord de la Beauce, notamment celles de Saint-Elzéar (Notre-Dame), Saint-Bernard (L’Aquarelle) et Scott (L’Accueil).

 

Source : Frederic Desjardins, La Voix du Sud, 18 février 2025

À l’approche des élections municipales du 2 novembre, plusieurs maires de la MRC des Etchemins ont confirmé qu’ils ne solliciteront pas de nouveau mandat.

Après Camil Turmel à Lac-Etchemin, Christian Chabot (Sainte-Justine), Lucie Gagnon (Saint-Louis-de-Gonzague) et Daniel Thibault (Saint-Magloire) ont également annoncé leur départ de la vie politique.

Tous évoquent une charge de travail exigeante et le désir de se consacrer à des projets personnels. Plusieurs autres élus sont en réflexion, comme Jean Bernier (Sainte-Rose) et René Allen (Sainte-Aurélie), tandis que Rachel Goupil (Saint-Camille) et Alain Maheux (Saint-Prosper) ont déjà confirmé leur intention de se représenter.

Alors que plusieurs municipalités devront renouveler leur gouvernance, les élus appellent à une relève citoyenne pour assurer la continuité des projets locaux et régionaux.

 

Source : Nathan Piret, Passion FM, 7 février 2025