TOURISME. La MRC des Etchemins devient locataire de l’emprise ferroviaire du Québec Central sur une partie de son territoire. Le développement touristique pourrait en être le principal élément.

L’emprise ferroviaire du Québec Central dans Les Etchemins devrait également servir au développement récréotouristique. (Photo : La Voix du Sud – Éric Gourde)

C’est du moins ce que laissait entendre le préfet de la MRC, Richard Couët, confirmant la transaction lors de la rencontre des maires de novembre.  «Le ministère des Transports nous loue l’emprise ferroviaire de Saint-Benjamin à Saint-Camille. La Fédération québécoise des clubs quads a accès à des subventions pour le développement de son réseau. Le ministère garde des responsabilités, mais nous cède la gestion de l’emprise. Notre rôle sera de travailler avec la fédération pour le développement», a-t-il précisé.

Si le quad risque de faire partie de l’équation, M. Couët n’écarte pas que la motoneige et même le vélo pour l’utilisation de l’emprise ferroviaire. «L’emprise, on a beaucoup de terrain là-dessus. Il y a une bonne cohabitation des quads et des motoneiges à certains endroits mais idéalement, les deux doivent avoir chacun leur parcours. Ils peuvent se côtoyer peut-être. Nous avons déjà eu un projet pour le vélo également. Il faudra voir comment nous allons faire des projets et tout ça pourrait être emballant en terme de développement.»

Il n’écarte pas que le plan de relance de la MRC soit mis à contribution éventuellement. «Pourquoi pas. Nous avons encore 2,5 millions de $ de disponible et il doit servir à la relance de la MRC, puis le récréotouristique a déjà été identifié comme élément important de cette relance.»

Rappelons que la MRC des Etchemins avait demandé au ministère, en août 2012, l’autorisation de développer une piste cyclable sur la voie ferrée du Québec Central. La défunte Conférence régionale des élus de la Chaudière-Appalaches recommandait toutefois au ministère de préserver l’intégrité du corridor du Québec central pour un usage ferroviaire, croyant qu’éventuellement, les conditions économiques, environnementales, sociales et commerciales seraient plus intéressantes.

La nouvelle vient aussi en concurrence avec l’annonce plus tôt cette semaine de la volonté du gouvernement du Québec de soutenir le développement ferroviaire. Le ministre des Transports du Québec,  François Bonnardel, a d’ailleurs confirmé la réhabilitation du Québec Central au niveau de la conception du pont de Vallée-Jonction et d’une étude d’opportunité du tronçon de l’ouest de Vallée-Jonction vers Thetford Mines.

 

Source: Eric Gourde, La Voix du Sud, le 11 décembre 2019

AFFAIRES. Un premier produit alcoolisé émanant du terroir etcheminois fait son entrée sur les tablettes de plusieurs succursales de la Société des alcools du Québec de la région et d’ailleurs au Québec.

Pascal Charette se dit fier que son eau-de-vie, connue sous la marche de commerce Rock, soit le premier produit alcoolisé issu des Etchemins à faire son entrée à la SAQ.

(Photo : La Voix du Sud – Serge Lamontagne)

L’eau-de-vie G13 de la Distillerie Ste-Sabine, aromatisée à l’érable, est maintenant disponible dans les SAQ Lac-Etchemin, Saint-Georges, Saint-Joseph, Sainte-Marie et Lévis, à La Malbaie, à Charlesbourg, en Mauricie ainsi que dans 10 succursales en Montérégie. On la retrouve aussi dans les agences de Saint-Camille, Sainte-Justine, Saint-Magloire, Saint-Just et Saint-Luc, de même qu’à Squatec, dans le Bas-Saint-Laurent.

Fondateur et président de la Distillerie Ste-Sabine, Pascal Charette se dit flatté de cette reconnaissance pour son produit. Il a souligné que le processus menant à son acceptation par la SAQ a été assez rapide et qu’un nouveau produit aromatisé à l’érable épicé, avec un goût d’anis, sera disponible à sa place d’affaires de Sainte-Sabine au cours des prochaines semaines et qu’il sera possible de s’en procurer en février prochain à la SAQ.

Un autre produit de la distillerie, soit l’eau-de-vie aromatisée au chanvre, devrait éventuellement s’ajouter à la liste. «Comme c’est un produit assez méconnu, la SAQ prend le nécessaire pour bien connaître le produit avant de le commercialiser», précise M. Charrette qui se dit très heureux de la commercialisation à grande échelle du G13 qui est, pour le moment, le produit le plus apprécié du public et qui se vend le plus pour le moment.

 

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 12 décembre 2019

La Fondation du cœur Beauce-Etchemin espère amasser 70 000 $ lors de la septième édition du Cardio-thon qui aura lieu le 15 février 2020, de 8h à 20h, au gymnase du Pavillon du cœur.

Les membres du comité organisateur, Denis Mathieu et Marcel Létourneau, le président de la Fondation du coeur, Denis Bolduc, le président d’honneur du Cardio-thon, Claude Morin, la directrice au développement de marchés des Caisses Desjardins de Chaudière Sud et des Etchemins, Johanne Bouchard, et la directrice générale du Pavillon du coeur, Chantal Quirion. (Photo : L’Éclaireur Progrès – Sébastien Roy)

Le comité organisateur comptera sur le maire de Saint-Georges, Claude Morin, pour atteindre son objectif. Celui-ci veut démontrer que l’on peut continuer de vivre et être actif malgré un infarctus. «La preuve, j’ai marché plus de 1700 km sur les chemins de Compostelle et j’ai escaladé plusieurs monts dans les Alpes sans problème», affirme M. Morin, qui a subi infarctus en 2010.

À l’époque, il avait eu accès aux services du Pavillon du cœur sous la recommandation de son médecin. «La beauté dans tout cela, c’était la qualité du personnel qui était là. Quand on fait un infarctus, on se dit qu’on est fini, mais les employés m’ont redonné confiance. On peut vivre très bien avec un infarctus», soutient M. Morin.

L’heure du président

L’heure du président sera une nouveauté cette année. «Nous allons inviter les responsables des entreprises [participantes] à relever le défi avec le président d’honneur», explique la directrice générale du Pavillon du cœur, Chantal Quirion

«L’animation de cette heure sera particulière et nous aurons des invités spéciaux», complète le directeur par intérim de la Fondation du cœur, Jean-Denis Parent, qui n’a pas voulu révéler à quel moment de la journée aura lieu cette heure. «Nous gardons quelques surprises en réserve», poursuit-il.

Rappelons que l’événement est en fait un défi d’endurance à relais lors duquel les membres d’une même équipe s’alternent pendant 12 heures sur l’un des appareils disponibles.

La journée sera animée sans interruption par les kinésiologues du Pavillon. De plus, ils présenteront certains défis sportifs à divers moments et des prix seront remis aux participants qui remporteront les défis.

Inscriptions

En date du 17 décembre, déjà 24 équipes sur une possibilité de 39 étaient inscrites.

Il est possible d’inscrire une équipe en se rendant sur le site Internet de la Fondation. Le coût peut varier de 150 $ à 500 $. Trois appareils sont proposés, soit le vélo de spinning, le vélo stationnaire ou le tapis roulant.

Il est également possible de commanditer l’activité ou de faire un don. Pour plus de détails, communiquez avec la Fondation par téléphone, au 418 227-1843, ou par courriel, à l’adresse fondation@coeur.ca.

 

Source: Sébastien Roy, L’Éclaireur Progrès, le 17 décembre 2019

Des patients pourraient patienter jusqu’à quatre ans avant se faire soigner pour une cataracte en Chaudière-Appalaches, selon ce que rapporte le site web de Radio-Canada.

Un total de 6 mille 534 personnes attendent un rendez-vous en ophtalmologie dans la région. La situation est particulièrement préoccupante à Lévis où plus de la moitié des patients qui souffrent de la cataracte n’arrive pas à voir un ophtalmologiste dans le délai recommandé d’un an, selon le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches. Ailleurs sur le territoire du CISSS comme en Beauce-Etchemins, le délai d’un an est respecté dans la majorité des cas.

Avec le vieillissement de la population, les cas de glaucome et de cataracte sont à la hausse. Le CISSS de Chaudière-Appalaches estime donc que le nombre de 13 ophtalmologistes pour desservir l’ensemble du territoire est devenu insuffisant. L’organisation réclame d’ailleurs l’ouverture de deux nouveaux postes d’ici 2025 au ministère de la Santé et des Services sociaux.

Directrice des services professionnels au CISSS de Chaudière-Appalaches, la docteur Monique St-Pierre croit qu’une salle d’opération complètement consacrée aux ophtalmologistes est une des solutions envisagées à moyen terme pour tenter de diminuer l’attente.

 

Source: Normand Poulin, Passion FM, le 10 décembre 2019