SPORT. La cinquième édition du Triathlon Abénaquis accueillait 363 participants le samedi 19 juillet à Sainte-Aurélie. D’année en année, cet événement sportif attire un nombre croissant d’adeptes provenant de plusieurs régions québécoises.

Les nageurs ont parcouru différentes distances dans le lac des Abénaquis. (Photo François Giguère)

Le trajet sprint, épreuve maîtresse du rassemblement, comprenait 750 m à la nage, 20 km de vélo et 5 km en course à pied. Charles-Antoine Boilard, de Sainte-Marie, a été le plus rapide chez les hommes avec un temps de 1h8min31s. Marie-Pier Brochu, de Saint-Prosper, a fini au premier rang chez les femmes à 1h14min35s.

Ce parcours sprint se disputait également par équipe. Les formations Le vieux et ses deux bâtards de Scott (masculin, 1h9min5s), Speed Queens de Québec (féminin, 1h20min42s) et Tri me bro de Saint-Prosper (mixte, 1h6min11s) terminent sur la première marche du podium.

« Nous possédons les mêmes passages depuis le début. Les coureurs circulent autour du lac [des Abénaquis]. Le vélo se déroule sur le chemin des Bois-Francs et le rang Saint-Jean-Baptiste », précise l’un des coorganisateurs, Bruno Vaillancourt.

Lancé en 2024 avec beaucoup de succès, le trajet découverte représentait 50 % de celui en sprint. Cette année, Black Sioui de Québec (46min31s) et Boubou Parent de Saint-Georges (59min53s) ont été les meilleurs chez les hommes et femmes.

Les jeunes de 13 ans et moins, du trajet relève, devaient effectuer 125 m de nage, ainsi que trois kilomètres à vélo et un kilomètre en course à pied. Arthur Bélanger de Gatineau (15min28s) l’a emporté au niveau masculin. Charlie-Ann Lepage de Saint-Patrice-de-Beaurivage (17min15s) gagnait dans la catégorie féminine.

« La journée était parfaite pour tenir l’événement. Il faisait beau, pas trop chaud et avec un peu de vent. Les gens aiment l’aspect familial de notre triathlon. Nous en faisons beaucoup avec notre équipe de 100 bénévoles », mentionne M. Vaillancourt, qui confirme le retour du Triathlon Abénaquis en 2026.

 

Source : Frederic Desjardins, L’Éclaireur Progrès, 22 juillet 2025

Dix jeunes athlètes originaires de Bellechasse-Etchemins porteront les couleurs de la Chaudière-Appalaches à la 59e Finale des Jeux du Québec, qui se tiendra à Trois-Rivières du 25 juillet au 2 août.

(Crédit Photo : Gracieuseté)

Ces sportifs font partie des 183 athlètes sélectionnés pour représenter la région dans 13 disciplines différentes.

Parmi les participants, on retrouve Thomas Roy, Édouard Vallières et Even Labrie de Saint-Henri (athlétisme et triathlon), Lily-Rose Tanguay de Saint-Anselme (natation), Nathan Aubin et Maëlle Barge de Saint-Damien (volleyball et athlétisme), Yanina Busque de Saint-Vallier (natation), Zach Leclerc de Saint-Charles (golf), Jeanne Moyen de Beaumont (athlétisme) et Ève Fortier de Saint-Prosper (soccer). William Boily, de Saint-Odilon, fait aussi partie de l’équipe masculine de volleyball.

La délégation a été officiellement réunie le 13 juillet à Lévis lors d’une rencontre de départ. L’événement a souligné l’esprit d’équipe et l’enthousiasme des jeunes, qui affronteront les meilleurs athlètes des 19 régions du Québec. La triathlète lévisienne Sara Champoux agira comme porte-drapeau de la délégation lors de la cérémonie d’ouverture.

 

Source : Nathan Piret, Passion FM, 15 juillet 2025

Le mouvement Communautés Enracinées, né en 2024, poursuit son ancrage dans Les Etchemins en mobilisant citoyens, organismes et institutions autour de valeurs de solidarité, d’inclusion et d’entraide.

(Crédit Photo : Gracieuseté)

Soutenu par le CISSS de Chaudière-Appalaches et l’Initiative de développement des Etchemins (IDéE), il vise à répondre à des enjeux concrets comme l’insécurité alimentaire, la santé mentale et le coût de la vie.

Parmi les initiatives déjà en place, on retrouve des jardins collectifs à Sainte-Rose-de-Watford, Saint-Camille-de-Lellis et dans certaines résidences pour aînés, une Disco Patins intergénérationnelle avec collations santé, et une campagne de bienveillance à Sainte-Justine avec distribution de fleurs et d’aimants positifs. Le projet inclut aussi des actions environnementales, comme l’installation d’un composteur à l’Essentiel et la distribution de 2 000 contenants au CHSLD de Saint-Prosper pour limiter le gaspillage alimentaire.

Communautés Enracinées invite tous les citoyens, élus ou partenaires communautaires à proposer des activités ou à s’impliquer. L’objectif est clair : renforcer le filet social local et créer un climat de bien-être collectif durable.

(Crédit Photo : Gracieuseté)

 

Source : Nathan Piret, Passion FM, 22 juillet 2025

LAC-ETCHEMIN. Après avoir lancé un premier avertissement l’an dernier, la Municipalité de Lac-Etchemin serre la vis aux utilisateurs du lac Caribou qui, depuis trois ans, en ont fait un lieu de rassemblement et de camping non permis par la municipalité.

Une pancarte annonçant l’interdiction aux véhicules et embarcations à moteur attend les gens dès l’entrée du chemin menant au lac Caribou. (Photo gracieuseté)

Les élus ont en effet décidé, au cours des dernières semaines, de barrer complètement l’accès au plan d’eau aux adeptes de véhicules à moteur. Une première pancarte annonçant cette interdiction attend les visiteurs à l’entrée du site, sur le rang 5, des blocs de ciment bloquant définitivement cet accès à 150 mètres du lac, endroit où la municipalité dispose d’un bail avec le ministère des Ressources naturelles et de la Faune datant de l’ancien Club du lac Caribou.

L’accès aux marcheurs demeure toutefois permis, rappelle le directeur général Patrick Lachance en ajoutant que les personnes qui souhaitent s’y rendre avec leurs embarcations non motorisées (canot, kayak, planches à pagaie et autres) pourront le faire, la municipalité n’entendant pas les brimer. Il ajoute cependant que ces personnes devront faire du portage du coin du rang 5, où elles devront stationner, jusqu’au site, 630 mètres plus loin.

« L’élément déclencheur de notre décision est survenu l’an dernier alors que nous avons passé près de perdre une personne par noyade et on s’est dit qu’il fallait faire de quoi. Depuis que je suis en poste il y a trois ans, il y a plein de gens qui font du camping sur place, coupent du bois, font des feux et ne se ramassent pas. Il y en a qui font du bateau et même de la motomarine sur le plan d’eau sans que leurs embarcations soient lavées », précise-t-il.

« Il y a aussi des gens qui reculent, avec leur véhicule, dans le lac et sur la bande riveraine. Il fallait que ça s’arrête, car c’est la prise d’eau potable de la municipalité », rappelle-t-il également en se disant conscient que cette décision ne plait pas à tout le monde, les commentaires à ce sujet étant nombreux sur les réseaux sociaux.

« On comprend, mais il faut gérer les abus dont nous sommes victimes depuis trois ans. C’est devenu le lieu de rassemblement des gens non seulement des Etchemins, mais de Bellechasse et d’ailleurs depuis la pandémie. C’est facile de nous critiquer, mais je demande à ces gens s’ils sont prêts à venir faire de la surveillance et de nous aider à nettoyer tout ça », poursuit-il en rappelant une fois de plus que la municipalité n’empêche pas le passage des piétons qui souhaitent marcher le long du lac et profiter de la beauté des lieux.

Il ajoute que si des gens devaient décider de tasser les blocs pour passer avec leurs véhicules, les policiers seront appelés à intervenir rapidement, car c’est interdit et fait dorénavant partie de leurs lieux de patrouille.

Le lac Etchemin accessible

À ceux qui reprochent à la Municipalité de ne plus rendre le lac Caribou accessible, il rappelle que les adeptes d’embarcations non motorisées (canots, planches à pagaie, kayaks, chaloupes, voiliers et autres) peuvent avoir accès gratuitement au lac Etchemin en passant par le Club nautique sur les heures d’ouverture et que le personnel en place pourra même laver leurs embarcations gratuitement avant leur mise à l’eau.

 

Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 21 juillet 2025