Les «Country Aunts», traduction anglaise des «Tantes du Country», ont annoncé l’arrivée à côté de l’église de Saint-Magloire d’un nouvel événement, qui se tiendra les 12 et 13 mai prochain, et qui mettra en vedette la musique de type «New Country». 

C’est dans le stationnement de l’Église de Saint-Magloire que se tiendra l’événement en mai prochain. (Crédit photo: Google Street View)

Le vendredi soir, c’est la relève local qui sera à l’honneur, alors que trois jeunes artistes seront en prestation, soit Zac Provençal, le gagnant de Secondaire en spectacle à l’École des Appalaches, Mya Lafontaine, de Saint-Luc, qui a remporté à deux reprises Secondaire en spectacle et qui a participé à deux reprises au petit festival de la chanson de Granby (elle sera accompagnée de Charles-Étienne Gourde et Maximilien Neault), ainsi que Tommy Collin, 15 ans de Saint-Fabien, et qui a chanté avec Phil Lauzon au Country Storm de Saint-Gervais.

Puis, le samedi, le duo «Les Mecs», composé de Jérémie Plante qui a participé a Mixmania en 2011 et Star Académie en 2022, et de Samuel Jalbert Raymond, s’occpuera de la première partie, et Phil Lauzon débarquera ensuite avec son nouveau spectacle Luke Combs édition.

Un foodtruck sera aussi sur le site tout au long de la fin de semaine.

Le passeport pour le week-end sera en vente pour 35 $ sur lepointdevente.com; les détails concernant le tout se retrouvent sur la page Facebook «Country Aunts».

 

Source : Jasmin Blanchette, Passion FM, 11 avril 2023

AFFAIRES. Au ralenti depuis deux ou trois ans en raison de la pandémie, les activités reprendront peu à la Chambre de commerce de Sainte-Justine qui, incidemment, souligne son 75e anniversaire de fondation en 2023.

Le nouveau conseil d’administration de la Chambre de commerce de Sainte-Justine est composé d’Armelle Chabot, Martin Chabot, Cassiopée Dubois et Gervais Royer. Photo La Voix du Sud – Serge Lamontagne

Pour assurer cette relance des activités, un nouveau conseil d’administration devait être formé, ce qui est chose faite depuis quelques semaines. Président par intérim au cours des trois dernières années, Martin Chabot a vu le suffixe « par intérim » retiré de son titre. Il est secondé par Gervais Royer à la vice-présidence, Armelle Chabot à la trésorerie ainsi que par deux nouveaux venus, soit Cassiopée Dubois à titre de secrétaire et Dave Rancourt, administrateur.

Une campagne de membership est en cours depuis quelques semaines, l’objectif étant de revenir au niveau prépandémie, soit près de 75 membres. « On aimerait en avoir une cinquantaine cette année et augmenter ce chiffre graduellement pour revenir à 75 membres », indique Gervais Royer qui rappelle que les gens peuvent devenir membres en n’importe quel temps.

Trousse aux nouveaux résidents

En collaboration avec la Municipalité de Sainte-Justine qui les informe de l’arrivée de tout nouvel arrivant sur le territoire de la localité, les responsables de la Chambre de commerce ont mis en place une trousse d’accueil sous forme de pochette avec, à l’intérieur, une fiche technique donnant les coordonnées de l’ensemble des organismes, entreprises et services se trouvant dans la localité.

M. Royer s’est donné pour mandat d’aller rencontrer personnellement, chez eux, chacun de ces nouveaux résidents, qu’ils soient immigrants ou Québécois d’origine. Il salue le soutien de Jeffrey Mata Jimenez qui l’accompagne dans plusieurs de ces visites, agissant comme interprète, au besoin, auprès des nouveaux arrivants d’origine sud-américaine.

« Cela permettra aux gens de connaître les services que nous avons. On souhaite favoriser l’intégration de ces gens dans la communauté, tout en incitant ceux qui le souhaitent à s’impliquer bénévolement dans nos organismes », ajoute le vice-président.

Deux activités ce printemps

L’objectif de la Chambre étant d’aider les entreprises et membres de l’organisme à rayonner tant localement qu’à l’extérieur de Sainte-Justine, comme le rappelle Armelle Chabot, la Chambre de commerce entend organiser ses deux premières activités d’ici le début de l’été, signale le président Martin Chabot. Un 5 à 7 ainsi qu’un déjeuner-conférence sont à prévoir.

Toujours en ce qui a trait aux nouveaux arrivants, l’organisme dit avoir contacté le chargé de projet en immigration de la MRC des Etchemins et entend organiser, de concert avec la MRC des Etchemins, une activité pour cette clientèle sur le territoire de la localité.

Demeurer une chambre locale

Alors que la mode est au regroupement, les nouveaux dirigeants de la Chambre de commerce de la Chambre de Sainte-Justine semblent tenir à leur indépendance, bien qu’ils demeurent à travailler de concert avec d’autres organismes du genre comme la Chambre de commerce Bellechasse-Etchemins.

« On avait eu une tentative de faire quelque chose avec Saint-Prosper, pour l’ensemble de la MRC des Etchemins, il y a 4 ou 5 ans, mais ça n’avait pas fonctionné. On a décidé de rester petits comme c’est le cas actuellement, mais on a la capacité d’accueillir des gens d’ailleurs s’ils le souhaitent », indique M. Royer en ajoutant que l’organisme est en excellente santé financière.

« C’est un avantage dans un contexte de relance de nos activités », insiste-t-il en ajoutant que la tenue d’une assemblée générale conjointe avec le Fonds d’investissement de Sainte-Justine, comme par les années passées, sera annoncée prochainement.

 

Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 11 avril 2023

SANTÉ. La santé mentale a fait couler beaucoup d’encre dans les médias ces derniers temps, notamment à la suite des tragédies de Laval et d’Amqui, où deux chauffeurs ont, respectivement, foncé volontairement avec un camion-bélier dans une garderie, faisant deux enfants morts et six blessés, et l’autre, sur des piétons, faisant trois morts et huit blessés.

Michel Laroche, directeur des programmes santé mentale et dépendance au CISSS CA. (Photo gracieusté)

Jusqu’à quel point les intervenants peuvent-ils prévenir et voir les signes avant-coureurs d’actes mettant en danger des personnes ? Pour y arriver, la santé mentale se divise et regroupe plusieurs professions qui travaillent en concertation dans les domaines biologique, psychologique et social. Peu importe qu’on soit dans une grande ville ou en région, ces spécialistes sont-ils outillés pour accompagner une personne en crise psychologique portant atteinte à leur intégrité ?

Beaucoup de questionnements se sont focalisés autour des situations de crise : le chauffeur était-il en crise psychotique et que peut-on faire pour que ces drames n’arrivent plus ?

« On estime et gère un risque. On a des outils pour évaluer les risques, mais ceux-ci ne détiennent pas la vérité. On offre un service adapté à une situation survenue à un moment donné. On est tributaire d’un élément déclencheur qui peut arriver deux jours plus tard. Un autre élément déclencheur a pu désorganiser la personne en crise et celle-ci a posé un acte. On n’a pas pu l’évaluer ni le prévoir. On n’est pas à l’abri d’autres éléments déclencheurs qui provoquent de tels gestes », explique Michel Laroche, directeur des programmes santé mentale et dépendance au Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS-CA).

« Il y a le service Urgence-Détresse où une personne en crise peut appeler la Centrale infosociale 811, option 2 (mise sur pied en 2022, durant la pandémie). On évalue par téléphone la situation. On peut appeler la police et si la situation est préoccupante, on demande à un intervenant d’aller visiter la personne sur place avec les policiers pour une intervention sur le terrain afin d’évaluer les risques », dit-il.

Santé mentale à la suite d’un trauma

Dans un autre registre, en Beauce, une collision frontale est survenue récemment à Saint-Frédéric. Cet événement s’est soldé par des décès qui ont coûté la vie à trois membres d’une famille de six. Sur le plan communautaire, des proches, des amis et des agriculteurs beaucerons se relayaient pour assurer la continuité des activités de la ferme familiale du couple.

Mais une fois la tragédie passée (post-événement), il y a le retour à la réalité, il y a eu des morts et des blessés. Comment arrive-t-on à aider les survivants ? La santé mentale devient aussi préoccupante, car il y aura forcément des séquelles de différentes formes à la suite de ces traumas.

M. Laroche explique qu’avec l’aide du réseau de santé, le CLSC, l’hôpital, les organismes communautaires – pour notamment l’hébergement dans des situations de crise (itinérance, perte d’emploi, divorce, violence conjugale, etc.) – et la police sont des filets de sécurité importants auprès de la clientèle qui vit une situation de crise.

« Le défi est d’évaluer si cette personne est un danger pour elle-même ou pour les autres. Il faut qu’elle nous ouvre sa porte pour qu’on puisse l’orienter vers nos services », explique M. Laroche.

Si la personne refuse les services, l’application de la loi de la protection de la personne (P38) autorise les intervenants et policiers à emmener la personne à l’hôpital pour une évaluation psychiatrique dans le cadre d’une garde préventive.

« Si la personne a un réel besoin de soins en psychiatrie et qu’elle refuse ces soins, une garde provisoire est demandée au tribunal – auprès d’un juge – pour garder cette personne plus longtemps à l’hôpital. On a à faire la démonstration que cette période d’hospitalisation est nécessaire considérant l’état de la personne », mentionne-t-il.

Dans le réseau de la santé, « peu importe le drame, on va au-devant des gens, on offre des services et du soutien. Les intervenants se déplacent pour assurer un suivi (post événementiel). On n’attend pas que les gens, déjà fragilisés par l’événement, viennent vers nous. On se manifeste auprès des gens touchés de près », mentionne M. Laroche.

 

Source : MEROY, La Voix du Sud, 7 avril 2023

C’est la semaine prochaine, plus précisément les 12, 13 et 14 avril, que se tiendront les finales régionales de Secondaire en spectacle à la Maison de la Culture de Bellechasse à Saint-Damien, et bon nombre de bellechasso-etcheminois seront en action pour l’occasion. 

Jasmine Boulanger, de l’École des Appalaches, sera de retour sur scène cette année.

(Crédit photo: Gracieuseté)

La liste complète des artistes en action, soir par soir, a été déposée sur notre site web, le passion-fm.com.

Mentionnons que l’animation sera gérée le 12 avril par Léonard Aubé, Maryée Béchard, Heidi Cloutier et Juliette Desnoyers de l’École secondaire de Saint-Damien, tandis que celle du 13 sera entre les mains d’Alysson Gonthier, Anaïs Goupil, Raphaëlle Lessard, Naomie Mercier, Eva-Luna Provençal et Mélina Racine de l’école des Appalaches, avec également Florence Breton, de la Polyvalente des Abénaquis, et Frédérique Fillion de l’École des Appalaches.

Neuf juges seront convoqués pour l’événement, dont Olivier Leclerc de la Maison de la Culture de Bellechasse, et Olivier Couture, ancien participant à Occupation double.

Soulignons également qu’un nombre record de 24 écoles secondaires prendront part aux trois soirs de représentations, puisque le Collège Dina-Bélanger, l’École secondaire de Saint-Anselme et la Polyvalente Benoît-Vachon ont pris la décision cette année de réintégrer le programme après quelques années d’absence.

Source : Jasmin Blanchette, Passion FM, 7 avril 2023