JEUNESSE. Si la pandémie a forcé l’organisme, comme bien d’autres, à adapter son offre de services, le Carrefour jeunesse-emploi des Etchemins a connu une nouvelle hausse de sa clientèle en 2021-2022.

Le nouveau conseil d’administration du CJE des Etchemins en compagnie de la directrice générale Sonia Boutin, deuxième à partie de la gauche. (Photo : gracieuseté)

Profitant de la récente assemblée générale de l’organisme, tenue en juin dernier, la directrice générale Sonia Boutin a indiqué que 477 dossiers clients avaient été ouverts lors de sa dernière année financière contre 367 l’année précédente, soit une hausse de 110 (+23 %).

Mme Boutin précise que ces données n’incluent pas la fréquentation de certaines activités comme les ateliers Mes finances, mes choix, qui ont lieu dans les établissements scolaires comme l’école des Appalaches de Sainte-Justine.

« Le fait d’avoir pris en charge les services en lien avec l’immigration y est pour quelque chose (pour cette augmentation), car certains d’entre eux utilisent aussi les services en employabilité », confirme la directrice générale qui ajoute que le personnel du CJE a noté une hausse de fréquentation dans la majorité des projets et des programmes, sauf en employabilité en raison du plein emploi.

« On a assisté à une certaine stabilité, sinon une légère baisse des demandes à ce niveau. Avec le plein emploi, il y a des entreprises qui invitent les gens à donner leur nom, sans demander leur CV, et ils les embauchent sur-le-champ », poursuit-elle.

Si le CJE dessert une clientèle provenant de l’ensemble du territoire, Mme Boutin rappelle que la forte majorité d’entre eux proviennent des localités de Lac-Etchemin et Sainte-Justine, suivie par celle des résidents de Saint-Prosper qui font appel de plus en plus au CJE etcheminois.

« On a aussi des ententes de partenariat avec le CJE Beauce-Sud avec qui on partage la clientèle des quatre localités couvertes par le comté de Beauce-Sud et qui a souvent pour habitude d’aller à Saint-Georges. On s’implante de plus en plus dans ces localités », poursuit la dirigeante qui rappelle également l’ouverture du point de service de Sainte-Justine a été un élément majeur de la dernière année, cela afin de mieux desservir la clientèle qui fréquente l’école secondaire des Appalaches, la population des paroisses environnantes et surtout la population immigrante qui est très présente dans cette localité, notamment avec la présence de l’entreprise Rotobec.

Pour la prochaine année, le CJE envisage la possibilité d’ajouter une nouvelle ressource à la douzaine déjà à son emploi. Mme Boutin ajoute que cette prochaine année risque d’en être une axée sur la stabilité avec le déploiement d’un nouveau plan d’action en lien avec sa mission de base qui a vu sib financement hausser à la suite de la signature d’une nouvelle entente avec le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité en juillet 2021.

« On va essayer de stabiliser tout cela, car de nouvelles activités naîtront de cette nouvelle, sans toutefois que ce soit de nouveaux projets. On demeure toutefois ouverts à augmenter les services en immigration, car il y a de plus en plus de demandes à ce niveau. Cela dépendra des appels de projets disponibles. »

 

Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 8 juillet 2022

FAMILLE. L’organisme Parentaime, Maison de la famille des Etchemins, souhaite que les enfants etcheminois qui transitent par ses installations, que ce soit à Lac-Etchemin ou Saint-Prosper, puissent passer plus de temps à l’extérieur, ce qui selon ses responsables aura un effet positif sur leur développement.

Josée Panneton, directrice générale de Parentaime, avec Aurélien Biet devant la nouvelle structure qui trône devant les locaux de l’organisme, à Lac-Etchemin.

(Photo : La Voix du Sud – Serge Lamontagne)

Différentes réalisations inspirées du processus de pédagogie « enfant-nature » ont d’ailleurs vu le jour au cours des dernières semaines au siège social Lac-Etchemin et deux pavillons couverts de 12 pieds par 18 seront construits à l’entrée des deux places d’affaires, ce qui permettra selon la directrice générale, Josée Panneton, d’étirer les présences des tout-petits à l’extérieur avec la tenue d’activités, beau temps mauvais temps.

Soulignons qu’en mai dernier, grâce notamment à un financement venant de la politique de développement culturel de la MRC des Etchemins, Parentaime a mis en place un projet intitulé « le land art en famille » lors duquel l’artiste Aurélien Biet de Saint-Odilon a réalisé, en collaboration avec les parents et les enfants qui le souhaitaient, une structure ouverte inspirée à la fois de la yourte et du teepee.

Celle-ci a été réalisée avec des pôles qui ont été écorcés et placés de façon à agir comme treillis puisqu’un couvert végétal s’ajoutera d’ici l’an prochain.

« C’est une œuvre qui est unique en soi et qui est habitable dans le sens qu’on peut l’utiliser et que les enfants peuvent y jouer. Ce n’est pas juste une œuvre qui est là pour être vue. On voulait stimuler la participation et mon choix de concept était justement dans l’idée que les gens puissent participer. C’est pour cela que l’écorçage était facile et qu’il pouvait se faire par des gens de tous âges qui en ont retiré du plaisir et de la satisfaction », poursuit-il en ajoutant que cette structure quasi permanente devrait assurément rester en place quelques années.

La forêt enchantée

En parallèle, grâce notamment à une contribution de 12 000 $ venant du CISSS, Parentaime procède actuellement à l’aménagement d’un parcours nature dans la forêt se trouvant derrière ses installations. Celui-ci, connu sous l’appellation de « la forêt enchantée », offre des sentiers et diverses installations permettant aux enfants de tout âge de s’amuser et laisser libre cours à leur imagination, mentionnent Mme Panneton et M. Biet.

« Parentaime avait déposé un projet, avant la pandémie, pour permettre aux papas de se rapprocher de leurs enfants et faire des activités avec eux. Comme on n’a pas eu accès à nos familles et aux gens pendant deux ans, celui-ci a été mis sur la glace et on a eu le temps de le mûrir davantage. Quand j’étais assise dans mon bureau, je regardais cette forêt et je voyais son potentiel », mentionne-t-elle en soulignant qu’elle avait approché Aurélien Biet et Jean-Philippe Lehouillier, enseignant de maternelle à l’école Notre-Dame de Lac-Etchemin, pour que ceux-ci lui fassent des propositions.

« Comme Jean-Philippe est maintenant président de l’Éco-Parc, il demeure en soutien à Aurélien qui a imaginé et fait les plans de tout ce qui a été construit ici. Il fallait penser que nous avions à la fois des clientèles préscolaires (2 ans à 5 ans) et des plus vieux (5-7 ans). L’idée était de construire des choses avec les papas pour eux et pour leurs enfants », mentionne-t-elle.

Ainsi, un circuit complet a vu le jour à cet endroit avec différentes structures comme un teepee et une tente faites de pôles écorcés, une tyrolienne et autres. On y retrouve aussi un espace où les gens peuvent s’asseoir autour d’un feu pour discuter.

Accessible à tous

Josée Panneton ajoute qu’à tous ces projets s’ajoutera l’achat de 12 habits imperméables pour Lac-Etchemin et Saint-Prosper qui permettront aux enfants de passer plus de temps à l’extérieur et être à l’abri des intempéries.

« L’objectif d’ici l’an prochain, ce sera de passer le plus de temps possible à l’extérieur avec les enfants, quand ce sera possible. On pourra prendre la collation ou faire la lecture du conte à l’extérieur. Il y aura de plus d’animations qui permettront de passer le maximum de temps dehors, beau temps, mauvais temps. »

Mme Panneton rappelle que le nouveau parcours, qui a été réalisé en collaboration avec les propriétaires des lieux, est accessible en tout temps. Elle ajoute que les aménagements réalisés à cet endroit commencent à être de plus en plus connus et que des camps de jour comme celui de Lac-Etchemin y viendront au moins une fois par semaine cet été, tout comme les enfants fréquentant le CPE À la bonne garde, notamment.

 

Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 7 juillet 2022

La mairesse de Saint-Louis-de-Gonzague Lucie Gagnon était de passage dans les studios de Passion FM afin de discuter de l’ouverture officielle de l’épicerie, qui s’est faite il y a une semaine maintenant, au grand bonheur des citoyens de l’endroit.

Ci-haut la mairesse Lucie Gagnon et le président du CA de l’Accommodation Gaston Laroche, qui procèdent à la première transaction du commerce. (Crédit photo: Gracieuseté)

 

Madame Gagnon a expliqué qu’il y avait eu quelques petits pépins techniques dans les premiers jours, mais que depuis, de nombreux ajustements ont été faits.

Le dépanneur intelligent Accommodation St-Louis est ouvert pour les citoyens de Saint-Louis et les environs, et la saison estivale servira à la poursuite de la distribution des puces électroniques, au rodage des différents systèmes, aux ajustements au niveau de l’inventaire ainsi qu’à l’affichage autant à l’entrée que dans les allées.

Il y a déjà 250 puces qui ont été distribuées, et madame Gagnon a aussi ajouté qu’il y avait déjà plus d’une vingtaine de transactions qui se faisaient par jour depuis une semaine, ce qui évite des déplacements contraignants aux résidents.

L’inauguration officielle de l’endroit est prévue le 16 septembre prochain: vous pouvez réécouter l’entrevue de madame Gagnon via notre site web, le passion-fm.com.

Ci-bas une photo de l’épicerie, qui nous a été fournie par la municipalité:

 

 

Source : Jasmin Blanchette, Passion FM, 30 juin 2022

CULTURE. L’église de Sainte-Sabine accueille, depuis le dimanche 26 juin, une exposition originale intitulée Oui je le veux ! Celle-ci met en vedette, par le biais de photos anciennes, 70 mariages ou anniversaires de mariage qui se sont déroulés dans le bâtiment religieux entre 1907 et 1960.

Près de 80 personnes étaient présentes lors de l’ouverture officielle de l’exposition, le 26 juin dernier. (Photo : La Voix du Sud – Serge Lamontagne)

 

Ce projet, initié par Gilmond Mercier en collaboration avec Johanne Roseberry et un comité de bénévoles de la localité, devait voir le jour il y a deux ans, mais avait été repoussé en raison de la pandémie.

Chaque photo, en noir et blanc ou en couleur selon les époques, est accompagnée d’une brève description présentant le couple de mariés, ce qu’ils ont fait dans la vie ainsi que leur descendance.

Les visiteurs trouveront également, lors de leur visite sur place, quelques robes de mariées anciennes, des vidéos présentant des mariages, dont une avec la doyenne de la localité, Mme Rita Couture, qui a eu 101 ans en mai dernier, qui parle de sa vie passée et présente avec humour et réalisme.

Soulignons que l’entrée à cette exposition est gratuite. Près de 100 personnes, dont 80 lors de la journée d’ouverture officielle, ont déjà fait leur tour à cette exposition qui sera accessible au public tous les dimanches de juillet de 12 h à 15 h, ainsi que les samedis 9 et 23 juillet aux mêmes heures.

Lors de l’ouverture officielle, le couple formé d’Émile Côté et Claudette Boucher, qui ont convolé en justes noces en 1959, ont fait une arrivée remarquée à bord de cette voiture d’époque conduite par Yvan Lamontagne.

 

Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 6 juillet 2022