C’était jeudi soir que Focus Emploi présentait à ses membres son rapport annuel de l’année 2020-2021, à l’occasion de la tenue de son assemblée générale annuelle.

Au cours de la dernière année, ce sont 65 participants qui ont reçu différents services, de la rédaction de CV et lettres de présentation, préparation à l’entrevue d’embauche, service d’orientation, bilan professionnel, aide pour la recherche d’emploi à l’ordinateur, etc.

Les états financiers permettent également de constater un surplus budgétaire de presque 4 000 $, et l’organisation mentionne par voie de communiqué que le conseil d’administration accueille une nouvelle venue en la personne de Chantal Guay.

Source: Jasmin Blanchette , Passion FM, le 22 octobre 2021

Les candidats à la mairie de Saint-Magloire Lina Lagacé, Régis Prévost et Daniel Thibault concluaient vendredi dernier une nouvelle semaine de couverture des élections municipales, en venant présenter leurs priorités pour la localité au cours des quatre prochaines années.

Lina Lagacé a été la première à se présenter sur nos ondes. Elle a mentionné que les dossiers qui sont présentement en cours seraient étudiés, afin de regarder s’ils ne peuvent pas être améliorés, et elle voudrait améliorer l’accueil aux nouveaux résidents, elle qui mentionne être arrivée à Saint-Magloire il y a deux ans et qui s’est dite «perdue» à ce moment.  

De son côté, Régis Prévost veut terminer les projets en cours, notamment en ce qui concerne la réfection du rang Saint-Cyrille et le projet de garage municipal. Il mentionne également avoir des réserves concernant le projet de poste à essence et du restaurant, qui devraient faire leur arrivée au cours des prochains mois à Saint-Magloire.  

Enfin, Daniel Thibault est venue discuter de sa candidature dans nos studios. Il a pointé du doigt en priorité de ramener un poste d’essence à Saint-Magloire au cours des prochains mois, lui qui croit que son absence peut être un facteur de décroissance de population présentement. Une certaine attention envers le tourisme, le culturel (en ramenant une troupe de théâtre par exemple) et regarder les possibilités de rénovations des routes seraient envisagés.  

Vous pouvez réécouter ces entrevues via notre site web; les prochains candidats à se présenter sur nos ondes seront ceux de Saint-Benjamin Martine Boulet, Martin Beaulieu et Alain Parent mardi dans notre émission «Le Retour».

*Crédit photo messieurs Prévost et Thibault: La voix du sud

Source: Jasmin Blanchette, Passion FM, le 25 octobre 2021

SOCIÉTÉ. Le service de la Boite à costumes, qui jusqu’à récemment était sous la responsabilité du Carrefour jeunesse-emploi des Etchemins, devient un plateau de travail et aura pignon sur rue à l’école Notre-Dame de Lac-Etchemin.

Au début de la présente année scolaire, les responsables de la classe spéciale réunissant une clientèle adulte ayant une déficience intellectuelle, située dans l’école primaire lacetcheminoise, ont eu l’idée d’acquérir une partie du lot de la Boite à costumes, puis de créer une petite entreprise qui servirait en même temps de plateau de travail où cette clientèle pourrait développer de nouvelles habiletés.

L’enseignante Stéfanie Turmel et sa collègue Caroline Turcotte, éducatrice spécialisée, soulignent que l’implication des participants se fera à plusieurs niveaux, que ce soit le lavage des costumes, l’organisation de la boutique, l’accueil des clients et la réception des paiements. Certains seront même appelés à jouer les mannequins pour la prise de photos qui serviront d’outils de promotion à l’interne ou dans les catalogues de l’entreprise.

« On cherchait une idée pour démarrer un plateau de travail et vers la fin de l’année scolaire, soit en mai ou en juin, on a su que le matériel de la Boite à costumes était à vendre. Il y avait près de 1 000 articles, mais c’était beaucoup trop pour nos besoins. On a décidé de commencer avec 300 », indiquent les deux intervenantes.

Celles-ci précisent que l’acquisition de ce matériel a été financée en partie par le budget de fonctionnement de leur classe, le reste provenant de la direction de l’école et de sommes amassées au fil des ans par la vente d’articles réalisés dans le cadre du marché de Noël de Lac-Etchemin.

Ceux qui voudront louer des costumes pour la prochaine fête d’Halloween pourront se rendre sur place. Le local est situé au sous-sol de l’école et on pourra y accéder par l’entrée P11, près du service de garde.

Le service sera accessible les 15 et 22 octobre de 13 h à 18 h 30, le 23 octobre de 9 h à 16 h, le 28 octobre de 13 h à 18 h 30 ainsi que le 29 de 13 h à 18 h. Si les activités de la petite boutique sont concentrées sur la fête d’Halloween pour le moment, on n’écarte pas la possibilité d’étendre la location des costumes à d’autres fêtes et occasions.

Les participants de la classe spéciale, qui dépend directement du Centre de l’éducation aux adultes de Saint-Prosper et Sainte-Justine, ont aussi obtenu le mandat de préparer un parcours de l’horreur pour les élèves du primaire, le 29 octobre prochain.

Rappelons que cette classe spéciale, qui existe depuis près de 25 ans, regroupe une trentaine d’élèves de 21 à 80 ans venant des quatre coins de la MRC des Etchemins. Ceux-ci sont divisés en groupes de 17 ou 18 participants et les activités s’y tiennent du mardi au vendredi.

Certains d’entre eux passent leur temps entre le travail (notamment l’Atelier du Lac) et la salle de classe où ils développent différentes habiletés en lien avec la vie quotidienne comme la cuisine, la comptabilité personnelle, l’informatique ou les relations avec les autres, qu’elles soient amicales ou amoureuses.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 11 octobre 2021

SÉCURITÉ. La tournée provinciale « Jamais sans mon casque » sensibilise la population à l’importance de porter un casque lors d’activités récréatives et sportives, comme le vélo, le ski, la planche à neige et la planche à roulettes. En Chaudière-Appalaches, elle a été lancée officiellement le jeudi 14 octobre.

Initiée par l’organisme Avec toute ma tête, la tournée possède un porte-parole dans chaque région. Chantale Ruel, agricultrice à Saint-Gervais et mère de quatre enfants, a subi un important accident de vélo le 21 mai 2016.

En roulant avec un groupe d’amies, sa roue arrière est sortie de la Cycloroute de Bellechasse. Après une vaine tentative de remontée, Chantale Ruel a subi une chute s’étant conclue par une commotion cérébrale.

« Si je n’avais pas eu mon casque, je ne me serais jamais réhabilitée à faire du vélo sur les pistes cyclables. J’ai vu des gens avec des traumas crâniens dans différentes circonstances. Les séquelles peuvent aller de la paraplégie jusqu’à la mort. Dans notre famille, on a fait le choix de porter notre casque depuis longtemps », mentionne cette dernière.

Rencontres sur le terrain

Simon Poulin, fondateur et directeur d’Avec toute ma tête, a créé plusieurs partenariats pour faire passer son message de sécurité. L’organisme compte notamment sur le soutien du Secrétariat à la jeunesse, sous la responsabilité de Samuel Poulin, député de Beauce-Sud.

D’ici la fin de l’année, plus de 9 000 casques de vélo auront été remis à des enfants québécois provenant de familles à faible revenu. « Durant la pandémie, beaucoup de gens se sont tournés vers le vélo. Ne pas avoir les moyens d’acheter un casque ne devrait pas être une option pour assurer la sécurité de nos jeunes », dit Samuel Poulin.

La tournée cible beaucoup les jeunes, un groupe plus récalcitrant au port du casque. « On se déplace dans les endroits où ils sont, comme les écoles, les maisons des jeunes, les camps de jour et les parcs de planche à roulettes. Un casque, ça protège la partie la plus importante du corps : le cerveau », rappelle Simon Poulin.

Avis pédiatrique 

Présent au lancement de la tournée, Pierre C. Poulin, pédiatre retraité, a observé beaucoup d’accidents cérébraux évitables durant sa pratique médicale.

« Le coin du lobe temporel est la zone la plus fragile du crâne. Un traumatisme au niveau de la tempe peut causer une hémorragie cérébrale importante. Plusieurs études prouvent que le port du casque diminue les risques d’un traumatisme crânien. Quand je fais du vélo, je porte toujours mon casque », affirme Pierre C. Poulin.

Pour connaître les détails de la tournée et obtenir des informations sur le port du casque et les blessures à la tête, visitez jamaissansmoncasque.org.

Source: Frederic Desjardins, La Voix du Sud, le 14 octobre 2021