LOISIRS. Les terrains de golf de la région espèrent bientôt ouvrir, tout en étant conscients de devoir procéder à plusieurs ajustements dans le but de répondre aux règles temporairement exigées par la situation actuelle.

Des toiles de germination, qui aide le gazon à pousser davantage, seront bientôt retirées afin que tout soit prêt pour une saison bien différente. (Photo : La Voix du Sud – Éric Gourde)

Même si la chose n’a pas encore été confirmée, pour Éric Sylvain, directeur du Club de golf de Saint-Michel, une ouverture à la mi-mai ne serait pas très différente des années passées. «Saint-Michel, on ouvre généralement au début du mois de mai. Nous avions eu la permission du gouvernement de faire nos travaux prioritaires, soit enlever les toiles sur le terrain, mettre le premier traitement de pesticide et d’engrais, etc., alors nous serons prêts le moment venu.»

Selon lui, les précautions mises en place devraient se ressembler d’un club à un autre. «Il y a plein d’exemple à travers le monde sur lesquels les clubs peuvent s’inspirer. Au niveau des drapeaux, la coupe sera plus élevée, ce qui fait que lorsque le golfeur va putter, celui-ci n’aura pas à ramasser sa balle dans le trou. Il n’y aura pas de râteau ni de lave-balle sur le terrain, l’utilisation des voiturettes sera possiblement individuelle sauf pour les gens d’une même famille. Évidemment, elles seront désinfectées avant et après utilisation.»

Directrice au Club de golf de Lac-Etchemin, Nathalie Chabot résume à peu près les mêmes précautions, ajoutant que tout sera mis en place pour favoriser la distanciation sociale. «La désinfection des mains est un incontournable et les départs seront distancés davantage, aux 10 ou 15 minutes, plutôt que les 8 minutes habituelles. Comme il n’y aura pas de râteau, les gens devront niveler les fosses de sable avec leurs pieds.»

La distanciation sociale ne sera pas un problème aux dires des directeurs de clubs.

Au club de golf Bellechasse à Saint-Damien, Alain Simard vivra son premier été à la direction du club. Il insiste que toutes les commodités nécessaires à une belle saison seront là aussi mises en œuvre. «Il n’y aura pas de demi-mesure. S’il faut condamner un espace sur deux dans les champs de pratique pour respecter la distanciation sociale, on va le faire. Les balles seront désinfectées à chaque utilisation. Nous avons aussi mis beaucoup d’amour à notre boutique et les gens pourront y circuler via un sens unique. On fera la même chose en restauration si nécessaire.»

À l’image de ses homologues, Éric Sylvain est convaincu que la demande sera au rendez-vous, surtout que les occasions de sorties seront limitées, notamment avec l’annulation des principaux événements de l’été. Il est déjà acquis que les tournois de golf seront annulés pour la plupart, sinon en totalité, ce qui causera des torts inévitables aux différents clubs de la région. «Nous allons perdre des revenus au restaurant et au bar, de même que les tournois et les repas de groupes que nous avions comme les banquets, mariages et autres. Chez nous, c’est sommairement 200 000 $ qui part en fumée.  J’ai l’impression que nous aurons beaucoup de golfeurs journaliers. C’est peut-être là que nous irons chercher quelques revenus de plus», selon lui.

Pour Nathalie Chabot, le golf devrait avoir la cote cette année, car c’est l’activité extérieure par excellence en termes de distanciation sociale.  «Les gens auront le goût de pratique des sports extérieurs sécuritaires, de prendre l’air et de sortir enfin. Le golf sera la meilleure réponse à cette situation.»

Source: Eric Gourde, La Voix du Sud, le 28 avril 2020

ACTUALITÉS. Les contrôles routiers seront levés le 4 mai prochain en Chaudière-Appalaches a annoncé aujourd’hui, la vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbault.

La région fait partie de celles où des limitations de déplacements non-essentiels avaient été imposées au cours des dernières semaines. Le territoire des MRC de Bellechasse, Montmagny et L’Islet faisaient partie de restrictions depuis plusieurs jours et des intervenants souhaitent voir ces barrières être levées.

«L’idée, c’est de retirer les contrôles policiers qui étaient en place dans certaines régions pour permettre les déplacements. « On demande quand même aux Québécois d’éviter les déplacements superflus, si ce n’est pas essentiel»

«Ce n’est pas le temps d’aller flâner dans les commerces d’une autre région»

«L’ingrédient clé pour la réouverture graduelle, c’est de maintenir la discipline exceptionnelle à laquelle se sont astreints les Québécois depuis maintenant 2 mois.»

-Geneviève Guilbault, ministre de la Sécurité publique

Près de 400 cas, mais 252 personnes guéries en Chaudière-Appalaches

Les principaux éléments pour aujourd’hui en lien avec la situation de la COVID-19 indiquent dix nouveaux cas positifs infectés, portant à 392* le nombre total en Chaudière-Appalaches. Huit personnes sont hospitalisées, toutes en soins intensifs en Chaudière-Appalaches et sept décès au cumulatif.

Portrait des cas confirmés en Chaudière-Appalaches indique ce qui suit:

Justin Trudeau invite le Parlement a adopté la prestation étudiante

Le premier ministre canadien a profité de son point de presse quotidien pour inviter les députés de la Chambre des communes a adopté son projet de loi qui accorderait une prestation mensuelle de 1250$ pour les étudiants. Une aide qui serait versée du mois de mai à aout.

Actuellement, le Parti libéral, en situation minoritaire, n’a pas l’appui des conservateurs et du Bloc québécois. En effet, ces partis craignent que les étudiants qui bénéficieraient de l’aide fédérale soient peu enclins à occuper cet été des emplois dans des secteurs où le manque de main-d’œuvre se fait sentir, l’agriculture par exemple.

À ce jour, 50 373 cas de coronavirus sont identifiés au Canada. Il y a 2 904 décès reliés à la maladie.

Source: Eric Gourde, La Voix du Sud, le 29 avril 2020

L’auteur Maxim Poulin, natif de Saint-Prosper, a tout récemment débuté l’écriture d’un nouveau projet littéraire en compagnie de son conjoint, Frédéric St-Jean. La nouvelle policière paranormale qu’ils rédigent présentement à quatre mains, dont la première partie sera dévoilée au grand public le vendredi 1^er mai prochain, s’intitule La couleur de l’obscurité.

«Le monde littéraire ne va pas très bien en ce moment. De nombreux salons du livre ont été annulés, notamment ceux de Québec et de Trois-Rivières. Puisque ce sont des événements qui génèrent une grande source de revenus pour les maisons d’édition québécoises, celles-ci sont actuellement en mode solutions et doivent trouver d’autres moyens afin de survivre», explique Maxim Poulin.

Dans le but de passer à travers la crise entourant la pandémie de COVID-19, la maison d’édition ayant publié les deux premiers romans de la série L’Entre-Monde du jeune Beauceron en octobre 2017 et en septembre 2019 respectivement, soit Tourmentée et Traquée, a décidé de mettre sur pied un projet lui permettant d’offrir aux adeptes de la lecture une façon différente de consommer ses livres.

«L’initiative de Luzerne Rousse se nomme le Feuilleton des Pousses. Elle regroupe sept histoires en format électronique seulement, dont la nôtre. Créées par plusieurs écrivains sous divers styles, ces dernières sont divisées en douze parties distinctes. Il sera donc possible de les lire sur une tablette numérique, sur un téléphone intelligent ou sur un ordinateur», ajoute le Prospérien d’origine.

Deux chapitres plutôt qu’un seul

Après avoir acheté l’une ou l’autre des nouvelles disponibles exclusivement en ligne, les gens recevront un courriel contenant une portion de l’ouvrage choisi à chaque début de mois, durant un an. Le premier envoi se fera lors du 1^er mai 2020.

«C’est le même principe qu’un magazine auquel tu t’abonnes annuellement ou encore qu’une émission de télévision diffusée à toutes les semaines qui fait patienter ses téléspectateurs pour connaître la suite», souligne M. Poulin.

Travaillant ensemble sur le même récit, les auteurs ont d’ailleurs fait le choix de donner accès à deux chapitres mensuellement au lieu d’un seul.

«Nos lecteurs auront droit à un total de 24 chapitres d’une longueur d’environ cinq pages chacun. Au bout du compte, ça représentera quelque 60 000 mots», indique Frédéric St-Jean.

À chaque écrivain son protagoniste

Mettant en vedette Robin, un homosexuel âgé de 21 ans dont le petit ami Isaac a été retrouvé sans vie sur son campus universitaire, La couleur de l’obscurité comporte deux personnages principaux.

«Pendant que Maxim met sur papier le vécu de Robin, je me charge de raconter l’histoire du point de vue de la détective Anne Daniels, étoile montante de la Maine State Police qui se doit de résoudre le meurtre», renchérit M. St-Jean.

Notons que les personnes intéressées pourront se procurer l’œuvre rédigée par Maxim Poulin ainsi que son amoureux Frédéric St-Jean, au coût de 17,95 $, en se rendant sur le site Web de Luzerne Rousse dès maintenant.

Source: Amélie Carrier, L’Éclaireur Progrès, le 24 avril 2020

MUSIQUE. Quelque 23 enseignants en musique provenant d’écoles primaires et secondaires de la Commission Scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) ont joint leurs talents afin d’envoyer un rayon de soleil à leurs élèves.

Les enseignants en musique ont tout de suite embarqué dans le projet. (Photo : Capture d’écran)

L’idée est celle d’Olivier Guillemette, enseignant à la Polyvalente Bélanger de Saint-Martin. Aussitôt lancée, l’initiative a rassemblé les professeurs. « Nous avions déjà un groupe Facebook. […] Nous avons embarqué tout de suite. Nous voulions faire de la musique ensemble, même si nous ne sommes pas ensemble », a raconté Véronique Guay, enseignante à la Polyvalente de Saint-Georges.

Ainsi, après divers sondages, discussions et votes, « Le band à distance des profs de musique de la CSBE » a choisi d’interpréter « Walking on sunshine » de Katrina and the Waves. Le montage final a ensuite demandé un mois de travail.

« Nous sommes bien satisfaits du résultat. Je pense que nous sommes la première commission scolaire à avoir fait ça! », a-t-elle indiqué, en ajoutant avoir déjà reçu de nombreux commentaires positifs.

Prochainement, les enseignants entendent proposer aux élèves du secondaire de réaliser le même défi. Des activités, telles que du repérage d’instruments de musique, pourraient être offertes aux enfants du primaire.

« Nous voulons garder le contact avec nos jeunes, parce qu’on s’ennuie d’eux. Nous voulons aussi les encourager à continuer à jouer de la musique! », a-t-elle conclu.

Source: Hubert Lapointe, L’Éclaireur Progrès, le 28 avril 2020