LAC-ETCHEMIN. Basée à Lac-Etchemin, l’entreprise Douceurs des Appalaches se distingue de l’ensemble des producteurs de miel de la province avec sa gamme de produits naturels à 100 pour cent, sans agents de conservation ou autres éléments visant à altérer ses effets bénéfiques pour la santé.

Sa propriétaire, Claude Dufour, est une passionnée d’apiculture. Après avoir suivi un cours d’entrepreneur en apiculture au Cégep d’Alma, elle faisait l’acquisition de ses premières ruches en 2016 et lançait son entreprise à l’automne 2017.

«Au départ, je me suis lancée là-dedans, car je voulais avoir mon propre miel, mon propre pollen et ma propolis, trois produits de l’abeille que je trouve fantastiques», indique Mme Dufour qui souligne que la propolis est une résine extraite des arbres qui, mélangée avec les enzymes des abeilles, donne un composé antibactérien et un antifongique. «C’est un remède extrêmement puissant qui sert aussi de protéger la ruche contre les intrus, les bactéries et autres», souligne Mme Dufour dont les ruches sont installées à Saint-Léon, sur un territoire sans pesticides.

Par le biais de son entreprise, Mme Dufour offre au consommateur 25 produits différents comprenant du miel, de la propolis, du pollen, du baume à lèvres naturel, du savon, des crèmes, de même qu’un vaporisateur buccal.

Claude Dufour mentionne qu’elle croit depuis longtemps aux vertus des produits naturels comme la propolis et c’est ce qui l’a incité à se tourner vers l’apiculture. Elle ajoute que son miel diffère de celui qu’on achète en magasin, qui est chauffé afin de préserver son état liquide.

«Les consommateurs ont toujours tendance à penser qu’un miel figé n’est plus bon alors que dans les faits, c’est le contraire. Quand il a cristallisé naturellement, c’est parce qu’il n’a pas chauffé. En le chauffant, on détruit tous les enzymes qu’il comporte.»

Soulignons que Mme Dufour dessert une importante clientèle établie, à la base, dans la région de Lac-Etchemin qui se procure ses produits chez Nicole Brousseau, phytothérapeute, ou encore à l’Auberge des Etchemins. Des clients de partout au Québec achètent aussi ses produits par le biais de son site web transactionnel.

TOURISME. Une nouvelle saison s’ouvre pour les bénévoles et le personnel du Moulin Metgermette-Nord de Sainte-Aurélie qui accueilleront les visiteurs jusqu’à la fête du Travail.

Les personnes qui s’arrêteront devant le vénérable édifice construit en 1873 remarqueront son nouveau toit fait de tôle industrielle rouge aménagé au cours des dernières semaines et qui permettra de protéger celui-ci pour les 75 ou 100 prochaines années, indique Michel Bélanger, président du comité Histoire et Patrimoine de Sainte-AurélLes bénévoles de l’organisme ont profité de l’ouverture officielle de la saison touristique 2019 pour inaugurer ce nouveau toit dont la réfection a commandé un investissement de l’ordre de 24 500 $.

Pour atteindre cet objectif, Histoire et Patrimoine Sainte-Aurélie a tenu au cours des derniers mois une campagne de financement qui a permis de couvrir ces frais. En tête de lice de ces donateurs se trouvent Marcel Dutil et son épouse Hélène Giguère.

Native de Sainte-Aurélie, cette dernière a un lien sentimental puisque ses arrière-grands-parents, Isidore Giguère et Philomène Poulin, ont possédé et opéré le moulin entre 1882 et 1916, suivis de leur fils Élis qui l’a possédé jusqu’en 1957.

La valeur de la tôle fournie par M. Dutil et Mme Giguère, plus large et plus épaisse que la tôle initialement choisie, est évaluée à plus de 10 500 $. Celle-ci a été posée à la fin du mois de mai et au début du mois de juin par des spécialistes de Construction Richard Gilbert de Saint-Prosper.

«Cette tôle est plus épaisse et plus large que celle qu’on devait installer initialement. Sa pose nécessitait une technique différente, ce qui a fait augmenter les coûts de main-d’œuvre», indique Michel Bélanger qui ajoute que l’ensemble des dons reçus a permis de couvrir les frais associés au projet.

Histoire et Patrimoine Sainte-Aurélie a d’ailleurs profité de l’ouverture officielle pour dévoiler une affiche arborant l’identité des principaux donateurs. «Les gens ont été très généreux. Pour chaque don de 25 $, on remettait une passe annuelle, ce qui permettra à plus de gens de visiter notre moulin», ajoute M. Bélanger.

Rappelons que l’ancienne toiture du Moulin Metgermette-Nord, faite de tôle d’aluminium, avait été réalisée au début des années 50. Celle-ci a été replacée et revissée par endroits lors des rénovations apportées entre 2003 et 2005. Cependant, la toiture coulait depuis quatre ou cinq ans et de la moisissure avait apparu, d’où l’urgence de changer le recouvrement du bâtiment de 145 ans.