ENVIRONNEMENT. À l’aube de son 40^e anniversaire de fondation en janvier 2019 et après quatre années de «dormance», l’Association de protection du lac Etchemin (APLE) reprend du service.

Le nouveau conseil d’administration de l’APLE est déjà à l’œuvre.

C’est lors d’une assemblée d’information portant sur l’avenir du lac, le 14 juin dernier, que plusieurs personnes se sont portées volontaires afin de former un nouveau conseil d’administration qui est présidé par Dany Bouchard.

Ce nouveau CA s’est réuni à deux reprises au cours des dernières semaines afin de préparer la tenue d’une assemblée générale annuelle, une première depuis 2014, qui avait lieu le vendredi 14 septembre au Centre culturel de Lac-Etchemin.

Soulignons que le nouveau conseil d’administration de l’APLE est composé de sept riverains, soit Dany Bouchard, Pierre Turcotte, Anne-Marie Lecours, Marie-Luce Giguère, Alain Laflamme, Pierre St-Hilaire et Raymond Boutin, auxquels se sont greffés le conseiller municipal Yannick Dion et l’ancien président Daniel Poulin qui assurera une transition des dossiers au cours des prochaines semaines.

«Claude Veilleux du Camping et du Club nautique a manifesté son intérêt à se joindre à nous et nous aimerions qu’un représentant de l’Éco-Parc puisse également participer sur une base occasionnelle. De plus, nous voudrions recruter un ou deux non-riverains qui pourraient siéger au sein de notre conseil d’administration. On aurait ainsi une belle représentation de tous les intervenants du milieu», signale le nouveau président.

Le nouveau président de l’APLE, Dany Bouchard (à droite), a fait part des priorités de son organisme accompagné de l’ancien président Daniel Poulin, qui accompagnera le nouveau CA au cours des prochaines semaines.

Agenda chargé

L’assemblée du 14 septembre a donc permis à l’organisme de régulariser sa situation et d’adopter un plan d’action en 11 points que l’on souhaite réaliser au cours des trois prochaines années, en lien avec la conservation, la préservation, le développement, la promotion et la mise en valeur du lac Etchemin.

En 2014, l’organisme comptait 140 membres et au cours des prochaines semaines, le CA invitera ceux-ci à renouveler leur membership. Le nouveau président souhaite la formation de sous-comités qui piloteront, de front, différents projets et dossiers en collaboration avec le conseil d’administration et la municipalité de Lac-Etchemin.

«On va appuyer la municipalité dans ses travaux et dossiers portant sur le lac. La création de ces comités est importante. Beaucoup de personnes ont manifesté le désir de nous aider et il est important qu’elles s’impliquent, car les membres du CA ne pourront pas tout faire seuls», précisent MM. Poulin et Bouchard qui se réjouissent de l’appui renouvelé des membres du conseil municipal envers leur organisme.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le mercredi 19 septembre 2018

L’auteur originaire de Saint-Benjamin, Daniel Lessard a publié le 12 septembre son nouveau roman, Le testament de Maggie le quatrième tome de sa série évoluant en Beauce dans les municipalités de Saint-Benjamin, Saint-Georges et Saint-Simon-les Mines ce qui clos définitivement sa grande saga beauceronne.

Le testament de Maggie est en vente depuis le 12 septembre.

L’écrivain le dit franchement: ce n’était pas prévu. «Quand mon éditrice Michelle Tisseyre m’a dit: «un quatrième Maggie, ça ne te dit rien?», j’y ai pensé, mais je ne trouvais pas de façon de le faire. Dans m tête, c’était fini et je ne voulais pas me mettre à tourner en rond», explique Daniel Lessard aussi chroniqueur à Radio-Canada.

Il explique que c’est en voyant le film Sur la route de Madison qu’il a trouvé la trame et la façon de revenir avec l’héroïne Maggie Miller (Lachance). «Je me suis dit, pas question qu’il y en ait un cinquième, donc je vais la faire mourir au tout début», indique-t-il.

M.Lessard a campé Maggie dans une époque qu’il connaît bien; la Révolution tranquille. «J’ai fait mon cours classique en ’68 au Séminaire à Saint-Georges. J’ai été de la dernière génération. Donc quand j’ai commencé dans le métier à CKAC, c’était la crise d’Octobre, alors c’est une période que je connais bien».

Les enfants de Maggie arrivent chez elle à son décès et trouvent son journal où elle relate sa vie à Saint-Simon. Ils s’étonnent des agissements de leur mère. L’écrivain a fait revivre cet amour avec un prêtre que le lecteur avait croisé plus tôt à Saint-Benjamin et il repasse par toutes ses dernières années, de ’60 à ’70, dont son aventure avec le chercheur d’or.

Daniel Lessard aime intégrer quelques vrais personnages dans ses histoires en leur donnant de petits rôles. Dans Le testament de Maggie, il s’agit d’Elphège, le propriétaire du magasin à Saint-Simon qui est en réalité l’oncle de l’auteur.

Daniel Lessard

Un période houleuse

«Je passe par tous les changements qui se sont passés au Québec», affirme M. Lessard. De la Révolution tranquille à la nationalisation de l’électricité et même en passant par le cours classique qui a été aboli. Maggie est encore une femme forte qui ne s’en laisse pas imposer. Elle a une fille séparatiste avec qui la relation est houleuse en raison de ses positions politiques à l’opposé de celles de sa mère.

Pour bien camper l’époque, il parle aussi des grands succès du temps comme les Beatles, Charlebois, Gaston Miron et l’Osstidcho à Montréal, le  tout sur fond de guerre au Vietnam. «J’ai même mis du hockey. Je jouais au hockey quand j’étais au Séminaire, j’ai donc récupéré tout le climat qu’il y avait à cette époque. […] Ça permet aux gens de revivre les années ’60, ou de les connaître. Mon objectif c’est de faire une histoire que les gens vont aimer», précise M. Lessard.

Les trois premiers romans de l’histoire de Maggie se sont des best-sellers au Québec s’étant vendu à 15 000 exemplaires pour le premier et les deux autres ne sont pas très loin derrière.

Daniel Lessard fera le lancement en Beauce de son quatrième tome le jeudi 20 septembre à 19h au Centre culturel Marie-Fitzbach. Le lendemain, il participera à 9h au café historique animé par Pier Dutil. Le sujet du jour est «les auteurs et éditeurs à succès» et l’activité a lieu comme à l’habitude au Centre culturel.

Source: Andréanne Huot, L’Éclaireur Progrès, le mardi 18 septembre 2018

Stéphane Lecours aura une dernière chance demain de remporter le championnat des pilotes de la série Procam Super Truck, alors que sera présenté le denier programme de la saison à l’Autodrome de Montmagny.

Au classement cumulatif après huit épreuves, le pilote du camion 100, 5 n’accuse que cinq points de retard sur le champion en titre, Steve Simoneau.

Les deux séances d’entraînement sont prévues à 17 h 30 et 18 h, alors que les courses de qualifications de 10 tours chacune seront présentées à partir de 18 h 40.

Pour ce qui est de la grande finale de 100 tours, la première portion de 50 tours sera disputée à 20 h 15, alors que les camions seront en piste une heure plus tard dans le même ordre pour la deuxième et dernière tranche de cette finale.

Source: Normand Poulin, Passion FM, le vendredi 14 septembre 2018

Située à Saint-Zacharie, la Résidence du Sommet, destinée aux aînés autonomes et semi-autonomes, a subi un réaménagement complet. Plus de deux ans après sa fermeture, en janvier 2016, l’entreprise a de nouveau ouvert ses portes le mardi 4 septembre.

Les copropriétaires de la Résidence du Sommet, Jean-Pierre Gagné et Maryan Barros.

Les nouveaux copropriétaires, Jean-Pierre Gagné et Maryan Barros, en ont fait l’achat en novembre 2017. Il s’agit d’un projet familial qu’ils réalisent notamment avec leur fils, Anthony, qui s’est chargé du plan d’aménagement et du design intérieur.

Préposée aux bénéficiaires de formation, Mme Barros travaille avec les personnes âgées depuis environ 25 ans. Elle a notamment œuvré dans des résidences privées ainsi qu’à l’hôpital et dans les CHSLD, en plus d’avoir été à l’emploi de la Résidence l’Eden pendant cinq ans.

M. Gagné est quant à lui propriétaire d’une entreprise dans le milieu de la construction. C’est lui qui s’est occupé de la concrétisation des travaux.

À l’événement portes ouvertes du dimanche 9 septembre, quelque 200 personnes étaient présentes afin d’en apprendre davantage sur le projet.

Main d’oeuvre

Quatre préposées, toutes originaires de la municipalité, sont présentement en place à la Résidence du Sommet.

Dans un monde idéal, la copropriétaire aimerait engager trois autres personnes, soit deux autres préposées et une cuisinière, afin d’assurer le fonctionnement optimal de l’endroit. Le processus d’embauche suit présentement son cours.

Brigitte, Julie, Eliette et Marie-Claude, préposées aux bénéficiaires et cuisinières à la Résidence du Sommet, en compagnie de la copropriétaire Maryan Barros.

Ampleur des travaux

Le bâtiment a été refait à neuf afin d’être conforme et accessible aux fauteuils roulants. Parmi les principaux ajouts, notons entre autres une aire de détente, une aire de divertissement dans laquelle se trouveront des chambres de couture et de bricolage, ainsi qu’une salle communautaire au sous-sol qui servira à l’organisation de diverses activités.

Des chambres doubles pour les couples ont aussi été aménagées, en plus de salles de bain privées qui ont été installées dans toutes les chambres. Une terrasse extérieure et un potager devraient aussi voir le jour d’ici l’été 2019.

La résidence est située sur la 12e Avenue, à Saint-Zacharie.

Contribution financière

Les travaux ont nécessité un investissement de plus de 350 000 $. Ce montant a été assumé en entièreté par les copropriétaires. Ces derniers sont d’ailleurs à la recherche de subventions afin de les aider à poursuivre les améliorations du bâtiment.

Pouvant accueillir 24 personnes, les chambres sont actuellement comblées à 80 %. Dans l’éventualité d’une forte demande, Jean-Pierre Gagné et Maryan Barros seraient ouverts à un agrandissement dans les prochaines années.

Rappelons que la Résidence l’Eden, qui accueillait une quinzaine de personnes il y a deux ans, avait fermé ses portes en raison de difficultés financières alors que seuls les deux tiers des chambres étaient occupées. Les résidents qui y habitaient avaient pour la plupart été relocalisés à Saint-Prosper.

Source: Amélie Carrier, L’Éclaireur Progrès, le jeudi 13 septembre 2018