FESTIVAL. Pendant la fin de semaine de la fête du Travail, Saint-Magloire festoie et vous invite à profiter de la programmation variée du St-MagFest!

Courses de bazous extrêmes, journée consacrée à la chasse, concerts musicaux, bingo, incontournable activité de la vache, spectacles et activités pour enfants s’y succèdent sur un site aménagé au cœur du village.

Trois jours de plaisir vachement mémorable !!!

http://stmagfest.com/

L’événement aura lieu du 31 août au 2 septembre 2018, mettez ça à votre agenda !

Vendredi 31 août

Le festival débute le vendredi 31 août avec le traditionnel bingo, qui se déroulera à la salle municipale. Des bourses totalisant 1 500 $ seront offertes. Par la suite, on se déplace sous la tente pour voir la prestation d’un groupe de jeunes talents locaux, Arsenic, suivi d’un DJ qui animera la soirée.

Samedi 1er septembre

Cette journée mémorable débute dès 10 h avec l’accueil et les inscriptions pour notre fameuse course de bazous extrêmes. Cette spectaculaire course mettra en vedette l’habileté et la témérité de plus d’une vingtaine de participants, divisés en deux catégories. De 13 h à 18 h, ceux-ci s’affronteront lors de courses 3 contre 3, jusqu’au couronnement du vainqueur pour chacune des catégories. Cette spectaculaire course de bazous extrêmes rapportera 2 500 $ en bourse. Par la suite, deux groupes de musique vont agrémenter le restant de la soirée, de 20 h jusqu’à 2 h. Jam Rock Québec et le Rotoband vous éblouiront par leur prestance et leur électrisante performance.

Dimanche 2 septembre

Cette journée se décortique en deux segments. Le premier se composera d’une activité de tir au pigeon argile, en partenariat avec Dan Chasse. Celle-ci aura lieu au 368, route 281 (cours arrière de la Scierie Bel Ache. Le second segment sera une journée familiale sur le site officiel du festival. Diverses activités seront organisées pour divertir toute la famille : randonné guidée en forêt, mini-ferme et insectarium mobile se succéderont pour le plaisir des petits et des grands.

Ensuite, les traditionnelles activités du souper dansant ainsi que notre fabuleux tirage de «Devinez où la vache va …», va se perpétuer. Par la suite, à partir de 21 h, le Green River Bandcouronnera notre festive soirée avec un hommage à CCR.

 

Source : La Voix du Sud, publié le 28 juin 2018

SAINT-CAMILLE. Membre de l’équipe canadienne de volleyball dans les années 1990, puis athlète olympique en volleyball de plage lors des Jeux olympiques d’Athènes en 2004, Guylaine Dumont prône les valeurs de l’esprit sportif et dénonce les abus qui sont encore légion, surtout dans le sport amateur.

L’athlète originaire de Saint-Étienne-de-Lauzon était de passage à l’école primaire de Saint-Camille, le mardi 19 juin dernier, où elle a rencontré plus de 200 élèves, ainsi que des parents, enseignants et bénévoles, réunis dans le cadre d’olympiades scolaires.

C’est à titre d’ambassadrice de l’esprit sportif que Mme Dumont a partagé son vécu et fait part des valeurs qui sont les siennes, soit l’intégrité, le respect et la persévérance.

«Chaque ambassadeur fait la promotion de valeurs qui lui sont propres. Nous véhiculons celles-ci dans le cadre de conférences dans les écoles, dans les clubs sportifs et auprès des fédérations sportives partout au Québec», indique Guylaine Dumont qui rappelle que la création du groupe dont elle fait partie s’inscrit dans le mouvement qui vise à contrer l’intimidation.

«Avec tout ce qui s’est passé dans le dossier de Bertrand Charest et les anciennes athlètes de l’équipe canadienne de ski qui sont sorties de l’ombre pour dénoncer ses agissements à leur égard, c’est vraiment d’actualité», reconnaît celle qui, il y a cinq ans, a participé à la création de l’organisme Sport’Aide qui est un acteur de premier plan sur les questions en lien avec la violence vécue par les jeunes dans un contexte sportif.

Dans sa présentation, Guylaine Dumont se base sur son vécu d’athlète qui, en 1996, a décidé de dire non à une participation aux Jeux olympiques d’Atlanta en raison d’un entraîneur abusif. «J’ai joué pendant plusieurs années au Japon et en Italie et j’ai toujours eu des entraîneurs respectueux, ce qui n’était pas le cas ici. J’ai été victime de violence verbale et psychologique, ce que j’ai décidé de ne pas accepter. J’avais le moral dans les talons et j’avais perdu toute confiance en mes moyens. Ça n’avait pas de sens pour moi», raconte-t-elle.

Le volleyball de plage est arrivé quelques années plus tard et la porte des Olympiques s’est ouverte en 2004, à Athènes, où elle a pris le 5^e rang avec sa coéquipière Annie Martin. «Quand le volleyball de plage est devenu un sport olympique en 2000, il n’y avait pas d’entraîneur sur le terrain et cela faisait mon affaire d’une certaine façon. C’était plus sécurisant pour moi et ça me permettait de jouer avec mon instinct, au lieu de faire des erreurs et de me le faire dire constamment.»

Plusieurs services

Sport’Aide a vu le jour il y a cinq ans et une subvention du gouvernement libéral, annoncée en octobre 2017, a permis à la fois l’instauration du groupe d’ambassadeurs, dont fait partie Guylaine Dumont, ainsi que la création d’une bibliothèque virtuelle via le site internet sportbienetre.ca, plateforme qui offre aux parents, entraîneurs, athlètes ou administrateurs, peu importe le sport, des renseignements et réponses en lien avec la violence à tous les points de vue. Soulignons également que depuis le 1^er mai dernier, la ligne d’écoute Sport’Aide est accessible.

Source : La Voix du Sud, Serge Lamontagne, publié le 26 juin 2018

TRAVAIL. Lors d’un scrutin secret, les membres du Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la Société des alcools du Québec (SEMB-SAQ) ont voté à 91 % pour un mandat de grève totalisant six jours.

Le résultat du vote a été annoncé le 25 juin, soit après une tournée de consultations sur trois semaines dans différentes municipalités. Affiliés à la CSN, les syndiqués attendent toujours la signature d’une nouvelle convention collective. L’ancien contrat est échu depuis le 31 mars 2017.

Le mandat de grève avait été demandé par le SEMB-SAQ pour faire débloquer les négociations. Les journées de grève seront utilisées au moment opportun, étalées ou prises d’un seul coup, en fonction de l’évolution des pourparlers.

Tous les établissements de la SAQ dans la province seront touchés simultanément en cas de grève, dont ceux de Sainte-Claire et Lac-Etchemin.

Représentant du SEMB-SAQ pour Chaudière-Appalaches, David Gagnon rappelle que le litige porte principalement sur les horaires de travail, autant pour les employés à temps partiel que temps plein. Les questions financières n’ont pas encore été abordées en négociation.

«On est en blitz de négociation jusqu’au 27 juin. Dans les moyens de pression actuels, les employés ne portent plus leur uniforme et possèdent un macaron de la CSN. Certains employés ont apposé des autocollants sur les bâtiments de la SAQ», dit M. Gagnon.

Un dépliant expliquant les raisons du mandat de grève sera aussi distribué prochainement aux consommateurs dans les succursales. «Si la grève survient, on avisera la population», confirme David Gagnon.

Source : La Voix du Sud, Frédéric Desjardins, publié le 26 juin 2018

TOURISME. Le Vieux Moulin de Metgermette-Nord célèbre ses 145 ans d’existence en 2018. Dévoilant une partie du passé historique de Sainte-Aurélie, c’est aussi un lieu où l’art s’exprime sous diverses formes.

Érigé en 1873 sous la direction de Victor Vannier, le moulin a été dirigé par plusieurs propriétaires jusqu’à l’arrêt de ses activités en 1957. Maintenant sous la gestion du groupe Histoire et Patrimoine de Sainte-Aurélie, l’imposante structure à quatre niveaux possède encore son aspect d’origine.

Au rez-de-chaussée, les visiteurs retrouveront la scierie avec toutes ses machines servant à transformer le bois. Des panneaux expliquent le fonctionnement de ces divers instruments, comme le scieur, le planeur, les pouliers coniques et la déligneuse.

Sur ce même niveau, il est également possible d’observer d’anciennes photos sur le thème Un moulin, une forêt et un lac à raconter.

«Ces images ont été prises entre 1900 et 1930. On peut voir entre autres les travailleurs pendant une opération de drave», précise Jean-Roch Morin, administrateur dans Histoire et Patrimoine de Sainte-Aurélie.

Étage supérieur

Alors que les turbines se trouvent au sous-sol, le deuxième étage abrite la meunerie. Ce terme désigne la transformation des grains en farine. Comme pour la scierie, les instruments sont bien conservés.

L’exposition permanente de Georges Maheux, résident décédé de Sainte-Aurélie, est toujours en place. Celle-ci est composée de bâtiments et personnages miniatures fabriqués à la main, dont une église et une érablière.

Au niveau des expositions temporaires, le Beauceron Pierre Gilbert propose une incursion dans l’univers des nœuds à travers plus de 80 exemples. Une section est aussi réservée à Bruno Giguère, passionné d’astronomie, et ses images spatiales prises avec un télescope spécial.

Toujours sur le plan artistique, l’exposition La beauté du monde s’exprime par des peintures et photographies créées par des artisans d’ici et d’ailleurs.

«Il y a également une section où l’on peut découvrir les différentes sortes de bois avec des bûches et des cartes», d’ajouter Berthe Boulet, responsable d’Histoire et Patrimoine de Sainte-Aurélie.

Heures d’ouverture

Du 30 juin jusqu’au 2 septembre, le Vieux Moulin de Metgermette-Nord sera ouvert tous les jours de 10h à 17h. Le coût d’entrée est de 7 $ par personne ou 10 $ pour un billet saisonnier. On peut en savoir sur cet attrait touristique en visitant la page Facebook «Le Vieux Moulin de Metgermette-Nord». Celui-ci fait partie de l’Association des moulins du Québec (AMQ).

Source : La Voix du Sud, Frédéric Desjardins, publié le 23 juin 2018