SKI ALPIN. Trop conservatrice durant sa performance en super-G selon elle, la skieuse Marie-Michèle Gagnon a dû se contenter du 17e rang lors des finales de la Coupe du monde présentées jeudi à Soldeu, à Andorre au sud de la France.

L’athlète de Lac-Etchemin a ainsi expliqué qu’elle n’a pas retrouvé le côté «cheval de course» qu’elle possédait avant sa blessure de l’an dernier pour employer ses propos. «Je n’ai pas couru aujourd’hui, j’ai juste skié. C’était du bon ski techniquement, mais je n’ai pas attaqué. Ce n’est jamais juste le bon ski qui gagne des courses», a analysé Gagnon après la compétition à l’agence Sportcom, elle qui a effectué la descente en 1 min 26,63 s.

Marie-Michèle Gagnon estime que ce caractère plus offensif lui aurait été grandement bénéfique au cours de cette épreuve afin de grimper de quelques échelons au classement. Plus tôt cette semaine, Gagnon n’a pas pris part à l’épreuve de descente et était donc en action pour la première fois sur cette piste.

Surprise par la neige, la skieuse estime qu’elle a été légèrement désavantagée en ne sachant pas à quoi s’attendre. «Je m’attendais à ce que ce soit plus vite. C’est comme si j’avais fait une manche d’inspection, a-t-elle imagé. Je n’étais pas la seule dans cette situation non plus et d’autres ont très bien fait. Il fallait prendre des chances et attaquer, ce que je n’ai pas fait malheureusement.»

L’Allemande Viktoria Rebensburg s’est imposée, stoppant le chrono à 1 min 23,91 s. L’Autrichienne Tamara Tippler (+0,15 seconde) et l’Italienne Federica Brignone (+0,34 s) ont complété le podium. La skieuse de 29 ans garde cependant cette neige en tête et la façon dont elle devra skier cette fin de semaine, alors qu’elle participera à l’épreuve de slalom géant, samedi.