ACTUALITÉS. La municipalité de -Saint-Cyprien s’est entendue avec la direction du Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin en vue de l’acquisition de l’école Petite-Abeille, qui est fermée depuis la fin de la dernière année. La conclusion de la transaction est toutefois conditionnelle à une approbation du Diocèse de Québec.

Le maire de Saint-Cyprien, Réjean Bédard, devant l’école Petite-Abeille dont la municipalité fera officiellement l’acquisition… dès que le Diocèse de Québec aura donné l’aval à la transaction. (Photo : La Voix du Sud – Archives)

Le maire Réjean Bédard a mentionné que lors de la construction de l’école primaire en 1961, la fabrique avait accepté de céder le terrain, qui lui appartenait à ce moment, à la seule condition que le bâtiment à construire ne serve qu’à des fins d’éducation.

Une entente à cet effet avait été signée avec la commission scolaire de l’époque et comme l’école est maintenant fermée, le diocèse doit lever cette clause pour que la transaction puisse être complétée, de préciser le maire qui ne sait toutefois pas combien de temps cela prendre.

« Ça peut prendre un mois, deux mois, peut-être six, mais nous sommes confiants que cela ne sera pas plus long que cela », indique-t-il, ajoutant que les détails de la transaction avec le CSS -Beauce-Etchemin seront annoncés ultérieurement.

« Le contrat d’achat et tous les documents afférents sont signés avec la commission scolaire. Il ne reste que cela à régler. Une fois l’aval du diocèse obtenu et la clause en question éliminée, on va pouvoir acheter l’école officiellement. On ne dévoile pas les détails exacts, car il se peut que nous soyons obligés d’acheter le terrain également, ce qui pourrait ajouter à la facture », poursuit le maire qui ajoute toutefois que si la Fabrique ou le diocèse décidaient de leur vendre le terrain, des négociations seront nécessaires. « On va certainement négocier cela, car la municipalité avait donné du terrain pour agrandir le cimetière par le passé », rappelle-t-il.

« On ne sait pas combien de temps cela prendra, mais nous sommes optimistes que cela se réglera rapidement », affirme une fois de plus le maire qui ajoute que la municipalité détient une entente avec le CSS-BE pour occuper les lieux dès à présent.

« On occupe déjà certains locaux et on leur a laissé des classes pour dispenser des cours de francisation aux immigrants. Le CSS-BE s’est d’ailleurs gardé un droit de trois ans pour utiliser des locaux à cette fin. On songe à y intégrer la bibliothèque municipale, en plus du Gym et une salle de rencontre avec des tables de billard pour le club de l’âge d’or », mentionne-t-il en terminant.

Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 18 juillet 2022