SKI ALPIN. Trois épreuves de la Coupe du monde de ski alpin étaient au programme de la skieuse Marie-Michèle Gagnon au cours du week-end à Bansko, en Bulgarie.

Marie-Michèle Gagnon lors de l’épreuve de descente présentée vendredi à Bansko, en Bulgarie. (Photo : GEPA/Canada Alpin)

Au terme de l’épreuve présentée le vendredi 24 janvier, Gagnon avait pris le 13^e rang, éclipsant ainsi son meilleur résultat en carrière dans cette discipline qui était une 26^e place à l’étape de Lake Louise, en Alberta, le mois dernier.

«Je suis vraiment contente d’avoir décroché cette place», avait déclaré l’athlète de Lac-Etchemin à l’agence Sportcom.

Pour une cinquième fois en Coupe du monde cette saison, c’est l’Américaine Mikaela Shiffrin (1 min 29,79 s) qui a été la plus rapide. Sur le podium, elle a été accompagnée de l’Italienne Federaica Brignone (+0,18 s) et de la Suisse Joana Haehlen (+0,23 s). Gagnon, qui a terminé à 2,06 secondes de la gagnante, était heureuse de cogner à la porte du Top-10.

«Je pensais que ce serait un bon résultat, plus une vingtième qu’une treizième place, car j’ai quand même fait des erreurs. J’ai enfin trouvé la bonne façon de skier et de petits changements peuvent faire une grosse différence !», a indiqué Gagnon qui a ajouté que cette adaptation était plus psychologique que technique.

«C’est dans mon attitude, car mon ski est là. Je voyais le parcours un peu plus comme un super-G et j’ai eu la même attitude que si j’étais dans un parcours de cette discipline. Ça m’a aidée», a expliqué Gagnon qui le lendemain, prenait part à une deuxième descente au terme de laquelle elle a pris le 27^e rang.

Même si elle jugeait ce résultat positif, la skieuse de Lac-Etchemin a dit après la course ne pas avoir eu autant d’aisance sur ses skis que la veille puisqu’après les premiers virages, elle ne maintenait pas le même rythme.

«J’ai été un peu brassée dans les quelques traverses plus difficiles, là où j’avais bien skié hier, a-t-elle expliqué. C’était moins fluide et j’ai juste un peu moins utilisé mon équipement de la bonne façon. Maintenant je sais plus ce qui me manque, ce qu’il faut que je fasse, pour aller chercher plus de vitesse.»

Gagnon a accusé un retard de 2,44 secondes sur la gagnante, Helena Curtoni, qui a mené un podium à 100 % italien.

Sortie difficile en Super-G

Le week-end de Marie-Michèle Gagnon s’est terminé par une épreuve de Super-G, toujours du côté de Bansko. Après ses 13^e et 27^e rangs en descente, elle a connu une autre sortie difficile, enregistrant le 25^e rang au classement, à 3,08 secondes de la gagnante, l’Américaine Mikaela Shiffrin.

«Il y a deux jours, j’ai eu un peu une idée de quoi ça rassemble lorsque j’ai de l’aisance dans mon ski. Il faut que je retrouve ça et que j’arrête de trop penser. Parce que sinon, j’essaie de skier en essayant d’être parfaite et ça ne fonctionne pas», a dit la skieuse de Lac-Etchemin après l’épreuve.

Le meilleur résultat de Marie-Michèle Gagnon en super-G lors de la saison 2019-20 a été une 19^e place obtenue à Lake Louise.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 26 janvier 2020