ACTIVITÉ. La 2^e journée Couleurs et Saveurs, tenue le samedi 17 août dernier chez Horto Verdi de Lac-Etchemin, a permis de doubler l’achalandage reçu lors de l’édition de l’an dernier.

L’activité réunissait une quinzaine de marchands, dont quatre maraîchers, de même qu’une miniferme donnant l’aspect familial souhaité par les organisateurs. Pour Colombe Grégoire, principale instigatrice de la journée, la diversité producteur-transformateur est une recette gagnante. «Le fait que les gens puisse connaitre les producteurs et les transformateurs d’ici rend l’activité intéressante selon les commentaires que l’on reçoit. C’est comme une fête au village. On se sent enraciné.»

L’interaction avec les exposants demeure un élément essentiel de ce type d’activité selon elle. Nombreuses sont les questions posées par les visiteurs lors de leur passage à l’activité «Nous avons eu un printemps tardif et ça parait. Nous sommes dans une réalité du Québec, et de notre région à nous, avec des nuits fraiches, des variétés de lumières. Malgré tout, toute situation a des avantages et des désavantages. Les arbres sont bourrés de fleurs et de fruits en raison du temps nuageux du printemps. C’est la première fois que je vois ça en 37 ans de production.»

Mme Grégoire rappelle aussi que la région de Bellechasse-Etchemins, quoique limitée en terme de territoire, a ses particularités. Dans Bellechasse, c’est plus simple que dans les Etchemins et c’est pourquoi il y a davantage de productions maraîchères. Ce n’est pas le même territoire à quelques kilomètres de distance. Les Etchemins sont sur un plateau montagneux et il faut apprendre à cultiver là-dedans. On apprend tous les jours, tout comme nos clients.»

Présentée pour la deuxième fois seulement, la journée à tous les outils pour devenir une tradition selon Mme Grégoire. «Nous sommes sur la route 277, ce qui fait que nous avons eu plusieurs arrêts spontanés de gens qui étaient de passage. Nos installations nous permettent d’être confortables, que ce soit ensoleillé ou non», indique-t-elle ajoutant que le volet maraîcher de l’activité pourrait même se tenir sur quelques semaines l’an prochain.