SPORTS. Louis-David Jolin de Lac-Etchemin a pris la direction de la Pennsylvanie, au cours des derniers jours, afin de poursuivre son cheminement en hockey dans une école américaine, ainsi que ses études postsecondaires.
Louis-David Jolin est entouré de ses parents, Annick Fortin et Stéphane Jolin. (Photo La Voix du Sud – Éric Gourde)
Étudiant au Wyoming Seminary de Kingston, en Pennsylvanie, le jeune Etcheminois pourra y jouer au hockey tout en poursuivant ses études, mais en anglais cette fois-ci. « J’y vais pour jouer au hockey, mais aussi parfaire mon anglais. C’était cette option ou celle d’aller essayer des camps au collégial. On travaille là-dessus depuis que je suis en secondaire 4 et c’était mon premier plan. Je m’en vais là pour améliorer mon hockey, mais surtout pour vivre une expérience scolaire », indique le jeune athlète qui a réussi à se faire remarquer grâce à son agent qui a établi des contacts avec quelques écoles américaines.
« Il fallait envoyer des vidéos pour aller chercher l’attention des entraineurs. J’ai ensuite participé à des épreuves de sélection à Montréal où il y avait plusieurs écoles (prep school) et c’est là que j’ai pu en rencontrer quelques-unes », poursuit-il.
S’il se considère comme un joueur généralement complet, qui agit autant à l’offensive qu’à la défensive, il est conscient que le style de jeu pratiqué chez nos voisins du sud n’est pas le même qu’au Québec. « J’aime utiliser mon corps, mais surtout ma vitesse. On nous dit que le niveau de jeu là-bas est beaucoup plus physique. C’est aussi davantage structuré sur papier, contrairement à ici où le hockey fait davantage appel à nos instincts sur la glace. »
À 6 pieds et 170 livres, celui qui évolue à la position de centre ou d’ailier gauche se présentera ainsi en terrain inconnu. Le niveau de jeu qui y est joué ressemble à du hockey collégial D2 selon le jeune homme de 17 ans qui avoue rêver d’une carrière de hockeyeur. « C’est sûr que j’aimerais ça, mais si le hockey devait ne pas fonctionner, l’école me donnera d’autres outils assurément. »
Il a pris le départ pour la Pennsylvanie le 15 août et devra rapidement se mettre au travail pour y passer les deux prochaines années, au minimum. « Notre semaine d’intégration débute le 18 août, l’école commence le 25 août et peu de temps après le hockey », mentionne-t-il en terminant.
Source : Éric Gourde, La Voix du Sud, 19 août 2025