FESTIVALS. Pour sa 14^e édition, Nashville en Beauce tenait ses activités au cœur d’un nouveau site à Saint-Prosper. Rassemblés sur les terrains de la polyvalente des Abénaquis et du centre récréatif Desjardins, des milliers de cowboys et cowgirls ont célébré la culture country western du 1^er au 4 août. 

La parade du dimanche circulait notamment sur le site de Nashville en Beauce.  (Photo L’Éclaireur Progrès – Frédéric Desjardins)

« Après des annulations en pandémie (2020-2021) et la pause de l’an dernier, on sentait que nous étions en formule test auprès des visiteurs. Finalement, nous sommes victimes de notre succès. Centraliser les activités au même endroit nous a valu plusieurs commentaires positifs. En concentrant aussi le festival sur quatre jours (au lieu de huit), il n’y avait aucun temps mort », confirme la présidente du festival, Isabelle Guay.

Les deux spectacles majeurs au centre récréatif, mettant en vedette la troupe Québec Issime, ont rejoint conjointement plus de 1250 spectateurs. Ces artistes ont présenté les productions Party 2, misant sur les chansons pop et rock, ainsi que Cowboys, un spectacle ratissant large en musique country.

Quant aux deux chapiteaux extérieurs, ils attiraient de nombreux danseurs en ligne et amateurs de spectacles country. C’était également le cas au Saloon (polyvalente) et Ranch Beauceron (centre récréatif), sans oublier le retour de la place des marchands et l’espace famille.

« Les trajets de nos deux parades ont été modifiés pour passer sur les terrains du festival. Notre soirée de fermeture est l’une des plus importantes (en visiteurs) dans l’histoire de Nashville. La météo était exceptionnelle, à part un orage pendant la parade du dimanche. Ça a duré seulement quelques minutes », dit M^me Guay.

Assurément de retour

Mis à part les spectacles de Québec Issime, l’accès au site était toujours gratuit en 2024. Le comité organisateur de Nashville en Beauce entend conserver cette formule. Celui-ci comptait beaucoup de nouvelles têtes, incluant les autres bénévoles occupés à diverses tâches.

« La pause en 2023 était associée partiellement au manque de relève. Nous avons monté une belle équipe. Pendant le festival, d’autres gens nous ont dit qu’ils voulaient s’impliquer dans la 15^e édition. Elle se déroulera encore sur quatre jours », affirme M^me Guay.

Seule ombre au tableau, peu de Prospériens ont décoré leurs maisons aux couleurs du festival. Il s’agissait, indirectement, d’une marque de commerce pour Nashville en Beauce. « On va se pencher sur cette question dans la prochaine année », indique Isabelle Guay.

Source : Frédéric Desjardins, L’Éclaireur Progrès, 5 août 2024