SAINT-LUC. Deux ans après l’ouverture officielle de ses deux premiers parcours à Saint-Magloire et Sainte-Sabine, l’organisme Les Sentiers des Etchemins procédait, le mercredi 28 juin, à l’inauguration d’un nouveau parcours, soit celui du morne à Giroux à Saint-Luc.
C’est le 28 juin dernier qu’a eu lieu l’inauguration officielle du nouveau parcours du morne à Giroux de Saint-Luc, troisième tronçon à être ouvert aux randonneurs par les Sentiers des Etchemins. Le président Pierre Mercier est entouré du préfet Camil Turmel et de Claudia Faucher de la Caisse des Etchemins. (Photo La Voix du Sud – Serge Lamontagne)
Une trentaine de personnes étaient présentes à la cérémonie d’inauguration de ce sentier de 2,6 km (un kilomètre dans le rang et 1,6 km en forêt) accessible par le biais de la route Saint-Luc/Sainte-Sabine et dont l’aménagement a débuté en 2022.
« C’est un sentier qui offre un dénivelé positif de 130 mètres avec deux belvédères à son sommet offrant une belle vue sur le sud. Sans être extrêmement difficile, c’est sentier d’un bon niveau débutant/intermédiaire », indiquait le chargé de projet Éric Tardif lors de l’activité d’inauguration en ajoutant que l’arrivée de ce nouveau sentier se veut un pas de plus vers l’objectif de 2023 qui est de relier les trois municipalités entre elles par un sentier de randonnée de plus de 20 kilomètres, travaux qui sont en cours d’ailleurs.
M. Tardif mentionne que le défi demeure d’offrir des sentiers accessibles en tout ou en partie à tous et à cet égard, il rappelle que le premier tronçon du parcours de la Tour à Gervais, à Sainte-Sabine, est accessible aux personnes à mobilité réduite et qu’il en ira de même à Saint-Luc avec le nouveau partenariat avec le Camp forestier de Saint-Luc, dont le sentier actuel, accessible à tous en incluant les fauteuils roulants, s’ajoutera à l’offre de services des Sentiers des Etchemins.
Président des Sentiers des Etchemins, Pierre Mercier ajoute qu’une fois cette phase de développement réalisée, l’objectif demeure de connecter les Sentiers des Etchemins à ceux du Parc Massif du Sud et à cet égard, une demande d’aide financière a été déposée par les deux organisations dans le cadre du « Plan Montagne » du gouvernement du Québec.
Il s’agit d’une demande d’aide financière de 300 000 $, pour un projet évalué à 380 000 $. « Notre espoir est d’avoir une réponse d’ici l’automne pour que le projet puisse se faire en 2024, indique M. Mercier.
Premiers hébergements prochainement
Si l’année 2023 est importante en raison du prolongement des sentiers qui est en cours dans les trois municipalités, l’organisme Les Sentiers des Etchemins souhaite ajouter de l’hébergement accessible aux randonneurs et aux jeunes familles et en ce sens, un premier refuge rustique sera bientôt accessible du côté de Saint-Luc, la pose de tôle sur le toit restant à faire. Des plateformes de camping devraient également s’ajouter.
« L’idée est d’en avoir dans toutes les municipalités. À Sainte-Sabine, un refuge 4 saisons avec des toilettes sèches sera aménagé et du côté de Saint-Magloire, on travaille sur un projet d’importance avec la municipalité », a-t-il indiqué en mentionnant ne pouvoir en dire davantage, pour le moment. Toutes les locations se feront par le biais du site web des Sentiers, un module de réservation étant en préparation.
« On espère faire nos premières locations cette année. Nous commençons par des refuges 3 saisons et des plateformes de camping. Le refuge 4 saisons sera installé dans le secteur du Club sportif Mont-Bonnet. Cela reste des aménagements légers pour le moment, mais si d’autres programmes de financement devaient s’ajouter, on verra ce qu’on pourra ajouter par la suite », poursuit M. Mercier en saluant la contribution des bénévoles, mais aussi la collaboration avec les municipalités, des propriétaires terriens et celle de l’entreprise Canam pour l’aménagement d’une passerelle surplombant la rivière Etchemin sur le territoire de Saint-Luc, projet qui devrait coûter aux alentours de 120 000 $.
« Nous sommes à la recherche de financement, car l’argent prévu à cet effet est insuffisant pour le moment. Canam a contribué à la hauteur de 35 000 $ en matière de conception et de fabrication, mais il en manque encore », précise enfin M. Mercier.
Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 3 juillet 2023