MUNICIPAL. Luce Bisson est la nouvelle mairesse de Sainte-Sabine. Mme Bisson succède ainsi à Simon Carrier-Tanguay qui avait démissionné en décembre dernier.

Luce Bisson est la nouvelle mairesse de Sainte-Sabine. (Photo La Voix du Sud – Serge Lamontagne)

Trois candidats se disputaient la mairie et au terme du scrutin qui s’est tenu le dimanche 10 mars, Mme Bisson a obtenu l’appui de 105 résidents (58,99 %), une majorité de 62 voix sur Véronique Dubé qui a obtenu 43 votes (24,16 %). Jean-Marc Foster a terminé en troisième position avec 30 voix, ou 16,85 % des suffrages.

En tout, 178 votes valides ont été enregistrés et deux bulletins de vote ont été rejetés, pour un taux de participation de 54,22 %.

Bel appui du public

Au lendemain de sa victoire électorale, la nouvelle mairesse, qui a déjà été conseillère municipale à deux reprises par le passé, s’est bien sûr réjouie de ce fort appui populaire, elle qui devrait être assermentée vers la fin de la semaine. L’harmonie au sein du conseil et l’habitation seront ses priorités, tout comme la taxation, les services aux citoyens et l’utilisation des « espaces non productifs » sur le territoire de la localité.

« Ma première tâche sera de contacter chacun des conseillers afin de les rencontrer personnellement et connaître leurs motivations personnelles en tant que conseillers. Ce que je souhaite, c’est d’arrimer toutes les forces de cette équipe-là », a-t-elle mentionné en rappelant qu’il y a eu beaucoup de mouvement au sein du conseil municipal depuis la dernière élection générale.

En parallèle, Mme Bisson entendait se mettre à jour dans les dossiers municipaux et connaître le cheminement de chacun jusqu’à aujourd’hui. « Je veux être confortable dans cette nouvelle fonction et il faut que je la connaisse », a-t-elle ajouté.

Sur la question des infrastructures non productives, Mme Bisson a dit déplorer l’état de l’église, qui est fermée et qu’elle voit se détériorer davantage. Elle dit également avoir bien hâte de voir où en est rendu le projet de transformation éventuelle de l’Édifice Denis-Boutin, la municipalité ayant notamment entamé un processus visant à établir un carnet de santé de l’édifice.

« Tout cela va ensemble, surtout quand on parle de logement et d’habitation. Il y a une crise du logement partout et ce n’est pas unique à Sainte-Sabine. Il y a toutes sortes de modèles que l’on ne connaît pas, la municipalité peut devenir un facilitateur auprès de promoteurs éventuels », a-t-elle rappelé en terminant.

 

Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 11 mars 2024

MUSIQUE. Nathan Loignon, originaire de Saint-Prosper, a été l’un des artistes invités de la Grande soirée-bénéfice de la fondation autiste et majeur de Charles Lafortune et Sophie Prégent du 22 février dernier. Cette soirée s’est déroulée au Parquet de l’édifice Jacques-Parizeau à Montréal devant près de 350 invités du milieu des affaires, des médias, de la culture et de la santé.

Nathan Loignon a joué sa composition <i>The Forest</i> lors de la Grande soirée-bénéfice de la fondation autiste et majeur (Photo gracieuseté – Paul Ducharme)

Homme de peu de mots, celui qui est autiste et souffre également d’un trouble primaire du langage oral (dysphasie) ainsi que d’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) a décrit sa soirée comme étant extraordinaire. « Quand je participe à des événements comme celui-ci, je suis touché de voir les gens qui nous aident, nous les autistes. Ils souhaitent nous mettre de l’avant et nous rendre meilleurs. »

« Nous, c’est certain que l’on est son admirateur numéro un, mais on a été impressionné de voir les gens avec les larmes aux yeux durant sa performance. Ils étaient émus par sa musique et par qu’est que ça représente pour la cause. Il démontre qu’il existe différents stades de l’autisme, mais si les personnes atteintes par ce trouble neurologique travaillent fort, elles peuvent réaliser de grandes choses. On est vraiment fier de lui », d’ajouter ses parents, Christian Loignon et Marie-Andrée Larochelle.

Le Beauceron a ouvert la soirée avec l’une de ses compositions intitulée The Forest. Cette dernière est inspirée d’une promenade familiale dans les bois. Nathan Loignon a également eu la chance de partager la même scène que plusieurs artistes de renom, soit Guylaine Tanguay, Jeannick Fournier, Véronique Claveau et Marc-André Fortin. Il s’agissait pour lui d’une première expérience dans un événement d’une telle envergure.

Briser les standards

L’adolescent de 17 ans joue du piano depuis quatre ans. Cette passion a toujours eu une place spéciale dans sa vie, car elle lui permet de sortir de sa bulle et de socialiser. « Il ne s’exprime pas avec beaucoup de mots, mais avec son piano, il est capable de nous faire passer par plusieurs gammes d’émotions. Pour lui, c’est une grande fierté. Il s’est accompli en tant qu’humain avec la musique. Il est sorti de sa coquille », explique Mme Larochelle.

L’étudiant de la polyvalente des Abénaquis à Saint-Prosper a déjà une quarantaine de compositions à son actif. Toutefois, il y en a très peu qui ont été retranscrits sur papier. Ils les mémorisent toutes dans sa tête. Lors de la visite du journal, l’artiste prospérien a interprété une de ses nouvelles créations, même ses parents ne l’avaient jamais entendu.

Nathan Loignon participera à nouveau à un événement caritatif pour la fondation Autisme Laurentides le 4 avril prochain au golf le Mirage à Terrebonne. Il tentera également de remporter pour une deuxième année consécutive la finale régionale de Chaudière-Appalaches de secondaire en spectacle. La finale locale de la polyvalente des Abénaquis aura lieu le 15 mars prochain à Saint-Prosper.

Radio Bellechasse-Etchemins est très fière de vous confirmer le retour de son spectaculaire Radiothon, qui sera tenu la fin de semaine du 23 et 24 mars!

Alexis Boudreault, Roch Bernier et William Plante accueilleront divers acteurs impliqués de près ou de loin à la radio au travers de toutes nos années d’existence! (Crédit photo: Sylvie Lamontagne – Passion FM)

Le tout commencera le samedi sur le coup de midi, et se poursuivra jusqu’à minuit: nous reprendrons ensuite les ondes de 6h à 18h le lendemain.

Pour l’occasion, vos animateurs William Plante, Alexis Boudreault et Roch Bernier accueilleront toutes sortes d’acteurs impliqués de près ou de loin à la station depuis son lancement dans les années 90, en plus d’anciens animateurs et stagiaires: Gilles Hamel, Claude Gignac et Jean Bernard seront aussi de la partie, tout comme votre journaliste Jasmin Blanchette.

Nous profiterons également de cette «fête de la radio» pour organiser des portes ouvertes, autant à Lac-Etchemin qu’à Saint-Raphaël: les gens pourront visiter nos locaux en journée le samedi dès midi (jusqu’à 17h pour Saint-Raphaël et 20h pour Lac-Etchemin).

Vous l’aurez compris, le but de cette activité est également de vous solliciter financièrement: les gens intéressés à faire des dons pour aider la radio locale dans ces temps difficiles pour les médias seront les bienvenus, et pourront le faire en argent comptant sur place, par téléphone ou bien encore par virement Interac.

Nous vous tiendrons au courant des façons de faire lorsque nous arriverons à cette journée.

 

Source : Jasmin Blanchette, Passion FM, 4 mars 2024

ÉDUCATION. Ancienne étudiante de l’école des Appalaches de Sainte-Justine, Catherine Bouchard de Lac-Etchemin a été honorée par l’établissement scolaire et la Fondation de l’école lors d’une cérémonie tenue le vendredi 1^er mars dernier.

Catherine Bouchard, au centre, a été honorée par l’école des Appalaches et la fondation de l’établissement scolaire, le vendredi 1er mars dernier. (Photo La Voix du Sud – Serge Lamontagne)

Vétérinaire-épidémiologiste de métier, celle qui œuvre à l’Agence de Santé publique du Canada, en plus d’être professeure associée à l’Université de Montréal, devient la neuvième personne à joindre le tableau de reconnaissance (aussi appelé mur des célébrités) de l’établissement scolaire. Elle succède au député provincial de Beauce-Sud, Samuel Poulin, qui avait été honoré l’an dernier.

Entourée de ses parents ainsi que de ses enfants, Mme Bouchard a reçu une plaque honorifique relatant son passage à l’école ainsi que son cheminement personnel et professionnel. Cette plaque sera installée en permanence sur le tableau de reconnaissance.

Devant les élèves du programme Monde, Culture et Langues qui assistaient à l’activité, Catherine Bouchard a présenté son parcours scolaire qu’elle a qualifié « d’atypique » en plus de parler de son métier et des travaux de recherche sur les maladies infectieuses qu’elle mène actuellement dans le sud du -Québec et qui visent à mieux connaître les tiques, dont celles à la source de la maladie de Lyme.

Un hommage apprécié

Nouvelle présidente de la Fondation de l’école des Appalaches, Eugénie Lessard-Turmel a mentionné que le parcours inspirant de Catherine Bouchard, son style de vie et son jeune âge, elle qui a à peine 40 ans, permettaient aux élèves de s’associer facilement à la lauréate qui, selon elle, est une personne très accessible. « Nous voulions aussi faire découvrir son domaine d’activités aux jeunes », a-t-elle indiqué.

Invitée à commenter sa nomination, Catherine Bouchard n’a pas caché sa surprise d’avoir été choisie pour cet honneur, se disant toutefois choyée d’avoir été considérée pour celui-ci. Mme Bouchard a terminé son parcours secondaire en juin 2000.

« J’ai hésité un peu au départ, mais quand on m’a expliqué comment ils m’avaient choisi, avec mon côté atypique de vétérinaire n’œuvrant pas en clinique, que je faisais de la recherche et que même les étudiants en médecine vétérinaire n’étaient pas au courant de ce que je faisais, j’ai compris qu’il était important de venir en parler », a-t-elle indiqué en disant avoir la chance de travailler sur un sujet de recherche qui est très d’actualité.

« Je prends cela avec beaucoup d’humilité et j’espère que par mon témoignage incitera les jeunes d’ici à continuer de rêver en sachant tout est possible dans la vie. Je ne viens pas d’une famille riche, mais j’ai bûché et travaillé fort pour poursuivre mes études et arriver où j’en suis aujourd’hui », poursuit-elle.

Des recherches en quatre axes

Catherine Bouchard mentionne que c’était lors d’un stage en Afrique, alors qu’elle était étudiante, qu’elle avait pris la décision d’étudier précisément les tiques ainsi que leurs effets sur la santé des humains.

« Quatre axes guident ou s’appliquent à mes travaux de recherche, dans mon travail. Le premier vise à analyser les risques, à découvrir où ils se trouvent et pourquoi. Il peut s’agir de raisons écologiques ou reliées au climat. Il y a des régions plus favorables comme l’Estrie ou la Montérégie où c’est plus chaud qu’ici. On y trouve aussi un type de forêt qui permet aux tiques de mieux survivre », mentionne-t-elle d’emblée.

Optimisation de la surveillance, recherche action-intervention et innovation en vue de réduire les risques de propagation, ainsi que recherche participative et science citoyenne sont les autres axes des travaux de l’Etcheminoise qui mentionne également que de belles avancées s’annonçaient en ce domaine.