LAC-ETCHEMIN. Pauline Marquer sera la chargée de projet responsable de la mise en place du futur Projet Signature de la MRC des Etchemins.

Pauline Marquer est la chargée de projet responsable de la mise en place du futur Projet Signature de la MRC des Etchemins. (Photo gracieuseté)

L’embauche de Mme Marquer, qui est en poste depuis le 4 mars dernier, a été entérinée par le conseil des maires dans le cas de leur séance régulière du mois de mars.

Jusqu’à tout récemment coordonnatrice des mandats du Plan directeur de l’eau au COBARIC (Conseil de bassin de la rivière Chaudière), Mme Marquer a également été chargée de projets au Regroupement des organismes de bassins versants du Québec et au Conseil de bassin de la rivière Etchemin.

À la MRC des Etchemins, on souligne que cette dernière a travaillé sur des projets similaires ailleurs dans les régions de Chaudière-Appalaches et de la Capitale-Nationale, ce qui faisait d’elle la candidate idéale pour ce poste.

Soulignons cependant qu’aucun détail supplémentaire concernant son embauche ou le Projet Signature en tant que tel n’a été émis lors de la séance et au terme de celle-ci, la MRC des Etchemins étant toujours tributaire des annonces en ce sens de la part du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH).

Mentionnons enfin que le poste d’agente aux communications et marketing territorial sera occupé par Mélanie Gilbert, le conseil ayant également entériné son embauche lors de sa séance de mars.

 

Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 20 mars 2024

LAC-ETCHEMIN. Artisan du bois bien connu à Sainte-Sabine, d’où il est originaire, ainsi que dans les paroisses environnantes, Paulo Côté a offert un legs très particulier aux propriétaires et résidents du Belvédère du lac de Lac-Etchemin, endroit où il a élu domicile en août 2021.

Une maquette en bois du Belvédère du lac a été réalisée par un résident de l’endroit, Paulo Côté. Le dévoilement a été réalisé en compagnie de Christian Vachon, préposé en entretien et en maintenance, et des copropriétaires du Belvédère, Marie-Hélène Lepage et Patrick Nadeau. (Photo La Voix du Sud – Serge Lamontagne)

 

À l’invitation de Christian Vachon, préposé en entretien et en maintenance, il a réalisé une réplique en bois collé du Belvédère, maquette qui a été dévoilée aux résidents et au personnel de l’établissement au cours des derniers jours.

« Il y a six ans, j’avais approché un ancien résident, M. Thérien, en lui disant que ce ne serait pas pire de faire cela, mais il avait refusé, trouvant cela trop compliqué. J’ai lancé la même invitation à M. Côté l’été dernier et sans rien dire ou promettre, il a commencé à réaliser celle-ci dans son appartement », indique M. Vachon qui s’est dit très heureux du résultat.

Avec l’aide de petits outils, M. Côté, 89 ans, a coupé chaque morceau de bois dont il avait besoin et les a collés, sans autre plan qu’une photo du Belvédère à côté de lui. En tout, il a consacré entre 350 et 400 heures pour la réalisation de son œuvre qui est illuminée en soirée.

« On voyait que ce serait beau et on a décidé de faire un dévoilement officiel », précise M. Vachon en ajoutant que la maquette sera installée à la vue de tous dans le bistro du Belvédère à l’entrée du rez-de-chaussée. En raison de sa fragilité, celle-ci sera protégée en permanence par un présentoir en vitre, ce qui empêchera les gens de la toucher ou de l’abimer.

L’Événement Inspirant organisé pour une 15e édition hier soir à Sainte-Claire par la SADC Bellechasse-Etchemins a fait salle comble, et ce, au grand plaisir de la directrice-générale de l’organisme Katie Fortier. 

Ce fût salle comble hier soir pour Marthe Laverdière à l’Événement Inspirant de la SADC Bellechasse-Etchemins. (Crédit photo: Jasmin Blanchette – Passion FM)

Effectivement, on parle de 144 personnes qui étaient présentes pour le souper et pour assister à la conférence de l’agricultrice et humoriste (et plein d’autres métiers) d’Armagh Marthe Laverdière, qui présentait un exposé sur le bonheur appelé «On peut tu être heureux?».

Invitée à commenter la réception du public par rapport au choix de conférencière cette année, madame Fortier a révélé avoir senti un fort engouement pour la Bellechassoise, au point même qu’ils ont dû «refuser des gens» pour la première fois de leur histoire.

Madame Fortier a également expliqué que Marthe Laverdière amenait exactement le genre de message qu’ils recherchent chaque année à l’occasion de l’Événement Inspirant.

Soulignons que madame Fortier a également confirmé que l’événement sera de retour l’an prochain, toujours au mois de mars, pour une 16e édition.

 

Source : Jasmin Blanchette, Passion FM, 13 mars 2024

AÎNÉS. Dans le cadre de la Semaine québécoise des popotes roulantes qui se déroule du 10 au 16 mars, l’organisme Nouvel Essor souligne cette année le 30^e anniversaire de l’implantation de ce service sur le territoire de la MRC des Etchemins.

15 des 27 bénévoles invités ont assisté à l’événement 30e anniversaire présenté ce mercredi 13 mars à Saint-Zacharie. (Photo gracieuseté)

Pour souligner cet anniversaire, Nouvel Essor a opté pour la simplicité. D’une part, les clients et fournisseurs du service devaient recevoir, au cours de cette semaine, des douceurs à l’érable venant de l’entreprise JaD’or de Sainte-Justine. D’autre part, les bénévoles étaient conviés à un déjeuner qui avait lieu ce mercredi 13 mars au restaurant à La Bonne Fringale de Saint-Zacharie.

Pour Marjorie Carrier, coordonnatrice du Service d’action bénévole chez Nouvel Essor, la popote roulante est d’une importance primordiale, ce projet nourricier assurant également une vigie auprès des aînés de la MRC des Etchemins.

Un peu d’histoire

C’est en 1994 que ce service a vu le jour dans Les Etchemins, à l’initiative d’Ovila Vear et de ses collaborateurs, Gilberte Morin et Alain Audet. La première popote à voir le jour a été celle de Lac-Etchemin et les premiers repas ont été livrés le 3 novembre 1994, en provenance du CLSC. Grâce aux 14 bénévoles impliqués à ce moment, ce sont 500 repas, au coût de 3,75 $ chacun, qui ont été livrés à 39 usagers lors de la première année d’opération.

De 1995 à 2000, le service s’est développé du côté de Sainte-Rose grâce à l’initiative de Laurier Veilleux et de la cuisine du Restaurant Le Colibri. En décembre 1995, ce sont les citoyens de Saint-Magloire qui ont pu en profiter, suivis de ceux de Saint-Camille et Sainte-Sabine en 1996.

La situation en 2024

Trente ans plus tard, Nouvel Essor compte sur 27 bénévoles pour la livraison des repas auprès d’environ 150 clients. Douze des 13 municipalités du territoire sont actuellement desservies, Sainte-Rose étant la seule pour le moment à ne pas bénéficier du service, indique-t-on, en raison du manque de volume et de la distance à parcourir pour les bénévoles ou fournisseurs de repas.

Les clients paient 8 $ pour recevoir leurs repas qui proviennent de six endroits différents : CLSC de Lac-Etchemin, Marché Ami Claude Mathieu de Saint-Benjamin, Restaurant Le Camillois de Saint-Camille, résidence privée de Clermont Brochu pour les municipalités de Saint-Cyprien, de Saint-Justine, de Sainte-Sabine et Saint-Magloire, l’Épicerie Mercier de Saint-Luc, le Snack Bar de l’Aréna/Traiteur Beauce Bœuf de Saint-Prosper pour cette municipalité et pour Saint-Louis, ainsi que le Restaurant à La Bonne Fringale de Saint-Zacharie pour cette municipalité et sa voisine, Sainte Aurélie.

Deux livraisons par semaine sont offertes, soit les mardis et les jeudis, sur l’heure du dîner. Depuis janvier 2020, il est possible pour la clientèle de bénéficier de deux repas par livraison, un chaud et un à réfrigérer pour consommation ultérieure.

Du 1^er avril 2023 au 31 mars 2024, Nouvel Essor prévoit enregistrer près de 14 000 repas vendus. La municipalité où il y a davantage de clientèle est Saint-Prosper, suivie par Saint-Zacharie.

L’organisme rappelle également qu’en raison de mission, il dessert non seulement les aînés vivant à domicile et les personnes en perte d’autonomie ou en convalescence, mais également les personnes vivant avec un handicap, les proches aidants et leur aidé.

Service fragile

Au fil des ans, Nouvel Essor rappelle que le service de popote roulante a été souvent fragilisé en raison du manque de bénévoles ou de financement pour la préparation et la livraison des repas. L’inflation est une autre réalité avec laquelle il faut composer rappelle-t-on, sans oublier la capacité de payer des usagers, ainsi que leurs besoins qui évoluent dans le temps.

 

Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 13 mars 2024