LAC-ETCHEMIN. La Corporation des Résidences et centre communautaire des Etchemins cessera officiellement ses activités et mettra en vente, au cours des prochaines semaines, son immeuble qui comprend 18 logements ainsi que les locaux de deux organismes, dont ceux de Passion-FM.

Laurent Rheault, directeur général de la municipalité de Lac-Etchemin et Jacques Villemure, président des Résidences et centre communautaire des Etchemins, ont brossé un tableau sombre, mais réaliste, de la situation.

Les dirigeants de l’organisme ont informé les locataires de cette décision le 25 septembre dernier, ajoutant que l’édifice fermera officiellement ses portes le 31 décembre 2020, à moins qu’un acheteur ne se manifeste d’ici ce temps.

Le président Jacques Villemure a souligné que les administrateurs ont tenté, mais en vain, de redresser les finances de l’organisme au cours des dernières années et de trouver un plan financier viable à long terme qui permettrait d’opérer sans déficit. Il a ajouté que tous les scénarios avaient été étudiés afin de minimiser l’impact de cette décision sur les locataires, dont les baux ne seront pas renouvelés à leur date d’échéance prévue le 31 mars 2020 pour la radio communautaire et le SAEMO, puis le 30 juin pour les 18 logements se trouvant au 2^e et 3^e étage de l’édifice.

Ces locataires ont été invités à se lancer, dès maintenant, dans la recherche de nouveaux logements ou locaux. Ceux et celles qui trouveront avant la fin de leur bail pourront partir quand ils le souhaiteront et celui-ci pourra être résilié sans frais ni pénalités.

La gestion administrative de l’édifice sera assumée, à compter de la mi-octobre, par l’OMH des Etchemins qui fournira, aux 18 locataires privés, une liste des logements privés ou en HLM disponibles à Lac-Etchemin et dans les paroisses environnantes. Soulignons que 13 des 18 locataires qui reçoivent une subvention au logement pourront la conserver en autant qu’ils demeurent dans la MRC des Etchemins. Chacun recevra également une somme de 500 $ de la corporation pour les aider à assumer une partie des frais de déménagement.

Gouffre financier

La Corporation des Résidences et centre communautaire des Etchemins, qui a été fondée en 2002, avait alors contacté un prêt hypothécaire de 685 000 $, garanti par la Société d’habitation, ce qui avait à ce moment permis de procéder à la création de l’organisme, acquérir le bâtiment et le transformer afin d’aménager 18 logements sur les deux étages supérieurs, ainsi que des bureaux qui regroupaient une dizaine d’organismes.

Les problèmes de la corporation ont débuté en 2013 après le départ d’un premier organisme, l’Essentiel des Etchemins, qui a été suivi par plusieurs autres. «Jusqu’à ce moment, nous arrivions sans problèmes à payer nos factures et rembourser notre emprunt. Le manque à gagner est rendu trop important», souligne M. Villemure qui précise que la dette hypothécaire se situe toujours à 583 000 $ et que la corporation n’est plus ne mesure d’assumer celle-ci.

Les administrateurs de la corporation et de la SHQ ont regardé la possibilité d’aménager neuf logements supplémentaires au 1^er étage de l’édifice et six logements adaptés au rez-de-chaussée, mais les coûts d’aménagement, qui se situaient à 1,4 et 1 million de dollars respectivement, ont fait avorter ces deux projets.

De plus, un bilan de santé réalisé en 2016 avait permis d’établir que des rénovations avoisinant les 250 000 $ devaient être réalisées à court terme et que d’ici cinq ans, 900 000 $ supplémentaires auraient dû être injectés dans d’autres travaux de réfection et de mise aux normes de l’édifice, cela sans compter les investissements qui auraient été requis pour ajouter des logements au 1^er étage et au rez-de-chaussée.

M. Villemure et le directeur général de la municipalité de Lac-Etchemin, Laurent Rheault, qui siège aussi sur le CA de la corporation, soulignent qu’un projet important et rassembleur puisse naître de ce bâtiment. «On va s’assurer que ce soit le cas, sinon on aura le loisir de refuser l’offre», précise M. Villemure qui ajoute que si le bâtiment ne trouve pas preneur, la clé sera officiellement mise dans la porte le 31 décembre 2020 et que la SHQ deviendrait alors propriétaire des lieux.

Rappelons que l’édifice des Résidences et centre communautaire des Etchemins a été érigé au début des années 1940. Celui-ci a abrité, entre autres, l’école ménagère de Lac-Etchemin et le CLSC de Lac-Etchemin lors de sa fondation au début des années 1970. «Ce serait triste de voir ce bâtiment démoli, ce serait le fun de lui redonner une deuxième vie», conclut M. Rheault.

Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 1er octobre 2019

SANTÉ. Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches prévoit et souhaite l’arrivée de 20 nouveaux médecins sur son territoire au cours de la prochaine année.

De ce nombre, seule la MRC des Etchemins ne recevra pas de nouveaux médecins alors que Lévis et la Beauce et recevront cinq chacune. Si l’ajout de ces effectifs ne comblera pas tous les besoins, le PDG du CISSS, Daniel Paré, le plan permettra de subvenir aux besoins les plus pressants. «Nous en aurions pris 15 ou 20 de plus, mais c’est tout de même beaucoup de sang neuf et nous sommes confiants d’être en mesure d’en convaincre plusieurs de venir chez-nous car nous sommes très attractifs comme milieu. Le défi n’est pas un lieu géographique», à son avis.

Cet ajout ne règle pas tous les irritants avoue M. Paré, puisque les départs sont toujours nombreux et le seront encore pendant quelques années. «Certains médecins de famille ont de grosses pratiques et prendront leur retraite bientôt, alors cela va encore occasionner des défis.»

Quant aux besoins de certains milieux ruraux, Il est aussi conscient que la façon de faire actuelle des médecins de famille ne favorise pas leur venue dans des petites communautés, surtout qu’ils aiment se regrouper de nos jours. Leur arrivée se fera selon l’intérêt des candidats et les disponibilités du milieu. «Les médecins sont des travailleurs autonomes et peuvent choisir les milieux où ils vont œuvrer. Se regrouper leur permet d’avoir accès à des ressources additionnelles.»

Certaines localités dans Bellechasse demandent depuis quelques années déjà de nouveaux médecins dans leur entourage. Plusieurs pistes de solutions sont envisagées. «On travaille avec le comité santé de la MRC qui a une vision globale. On sait que les médecins veulent travailler au sein d’un groupe. On a tout de même été en mesure de soutenir plusieurs cliniques, notamment à Saint-Damien et Saint-Charles. Plusieurs solutions seront regardées, soit une collaboration avec les GMF existants ou encore d’utiliser certains points de service existants, dont celui d’Armagh.»

Le plan régional d’effectifs médicaux du ministère de la Santé et des Services sociaux vise à répartir équitablement les médecins en fonction des besoins de la population. Ces besoins ont fait l’objet d’une évaluation préalable par le Département régional de médecine générale qui est composé de médecins de chaque secteur de Chaudière-Appalaches. Le plan est en effet revu chaque année en fonction des écarts observés entre les effectifs en place et les besoins à combler dans chaque territoire.

Voici les territoires, par MRC, qui verront leur nombre de médecins de famille augmenté soit par l’arrivée de nouveaux facturants (médecin nouvellement diplômé) ou de médecins déjà en pratique ailleurs au Québec.

Source: Eric Gourde, La Voix du Sud, le 1er octobre 2019

LITTÉRATURE. Le journaliste à la retraite et écrivain Daniel Lessard de Saint-Benjamin a lancé, au cours du dernier week-end, un 9^e roman en autant d’années.

Daniel Lessard était fier de présenter son nouveau roman, La dalle des morts, aux résidents de Saint-Benjamin et de Saint-Léon en fin de semaine dernière. (Photo : La Voix du Sud – Serge Lamontagne)

Intitulé La dalle des morts, cet ouvrage à saveur historique replonge le lecteur au milieu d’un conflit qui a marqué les résidents de Saint-Léon-de-Standon à l’époque de la Grande noirceur (1938-1944), alors que l’Église était omnipuissante et dictait la conduite des paroissiens.

Avec sa prose habituelle et utilisant de façon efficace le parler rural de l’époque, l’auteur relate le conflit qui opposait, à ce moment, le curé aux paroissiens autour du déménagement du cimetière paroissial.

Le dévoilement de ce nouveau roman a eu lieu le dimanche 29 septembre dernier au Centre communautaire de Saint-Léon. Rencontré lors des activités entourant les Journées de la culture, dans son village natal de Saint-Benjamin, M. Lessard a souligné que l’idée d’écrire remonte au moment où il a publié son premier roman, en 2011.

«J’ai reçu plusieurs courriels de lecteurs, dont un résident de Saint-Georges qui avait une maison d’été à Lac-Etchemin, qui me disait que plusieurs passages du premier Maggie ressemblaient à une histoire similaire qui s’était passée à Saint-Léon dans à la fin des années 30 et au début des années 40. Il m’a suggéré de mettre la main sur le documentaire «Les eaux mortes» de Brigitte Nadeau», indique l’auteur qui a mis ce sujet de côté pendant quelques années, le temps de s’atteler à ses autres projets.

C’est il y a trois ans que Daniel Lessard s’est de nouveau intéressé à ce dossier. Après avoir mis la main sur le documentaire de Brigitte Nadeau, il a contacté Françoise Bourgault, alors coprésidente de la Société du patrimoine de Saint-Léon, qui lui a offert sa pleine collaboration. «Je suis allé passer deux jours avec elle et Florian Guay au printemps 2018. On a fait le tour de la municipalité et des rangs, en plus de visiter leur exposition, ce qui m’a permis de m’imprégner de l’histoire de la municipalité», poursuit l’auteur qui a pu en apprendre davantage sur les événements de l’époque grâce aux écrits de la Société historique de Bellechasse, notamment.

De nouveau publié aux Éditions Pierre Tisseyre, La dalle des morts n’est pas un livre d’histoire, «mais bien un roman basé sur des faits historiques avec des personnages du temps, dont le curé qui était épouvantable. C’est romancé, il y a des histoires d’amour aussi là-dedans, ainsi que des faits de mon cru», précise l’auteur.

Ayant maintenant quitté entièrement le monde de la radio et de la télévision, Daniel Lessard entend poursuivre sa carrière d’écrivain. Ce dernier entend se lancer dans la rédaction d’un nouveau policier. Il dit également avoir un autre projet de roman historique qu’il a mis sur la glace pour le moment.

Source: Serge Lamontagne, L’Éclaireur Progrès, le 30 septembre 2019

L’Éclaireur-Progrès compte depuis cette semaine sur un nouveau collaborateur en Métyvié caricaturiste, qui a plus de 35 ans d’expérience dans le métier.

Le caricaturiste Métyvié collabore maintenant avec L’Éclaireur-Progrès. (Photo : Gracieuseté)

Serge Métivier a débuté sa carrière en 1982 participant entre autres à diverses émissions de télévision dont «Le 745», «Boubou», «L’heure de la bonne humeur» et «Fais-moi un dessin». Il collabore aussi à plusieurs revues et magasines dont Le Lundi et Dernière Heure ainsi qu’à de nombreux journaux hebdomadaires et même des quotidiens dont le Journal de Montréal et le Journal de Québec. Il a de plus publié plusieurs livres et exposé ses œuvres au Musée McCord, seul musée au Canada à avoir une section dédiée à la caricature-éditorial.

Membre de l’Union des artistes et de l’Association canadienne des caricaturistes, il a été le récipiendaire du premier prix de la catégorie francophone au concours Georges Townshend Award en 2017 à Toronto.

Métyvié est toujours très actif dans le milieu des médias et ajoute à compter de cette semaine L’Éclaireur-Progrès à son palmarès. Il traitera de l’actualité de notre région à chaque semaine.

L’Éclaireur-Progrès profite de l’occasion pour lui souhaiter la bienvenue. Les personnalités publiques de notre région n’ont qu’à bien se tenir. Bienvenue parmi nous Métyvié !

Source: Simon Busque, L’Éclaireur Progrès, le 2 octobre 2019