MOTONEIGE. Un propriétaire de terrain à Saint-Louis a mérité un bon d’achat de 1 000 $ du fait qu’il permet la circulation des motoneiges sur sa propriété.

Michael Champagne entouré de Messieurs Germain Chabot et Richard Fortier, représentants du Club Motoneige Beauce-Sud. (Photo : gracieuseté)

Michael Champagne a été retenu par le Club Motoneige Beauce-Sud à qui il permet la circulation sur sa propriété depuis l’automne dernier seulement. Sa collaboration a permis de contourner un grand marécage problématique en début de saison. Le club peut ainsi surfacer avec l’équipement habituel sans crainte de voir les équipements s’enliser et ce, jusqu’à ce que le sol soit parfaitement gelé.

La compagnie Yamaha et la FCMQ (Fédération des clubs de motoneigistes du Québec) procèdent chaque année au tirage de 55 bons d’achats du genre parmi tous les propriétaires fonciers qui permettent la circulation sur leurs propriété. L’année dernière, Kevin Baillargeon de Sainte-Justine, propriétaire d’un terrain à Saint-Cyprien, faisait partie des gagnants du Club Motoneige Beauce-Sud.

Source: Eric Gourde, La Voix du Sud , le 8 mars 2020

SOCIÉTÉ. Natif de Saint-Prosper, le Caporal Dave Laflamme a combattu en Afghanistan et effectué des missions internationales.

Dave Laflamme a combattu en Afghanistan pendant sept mois. (Photo : gracieuseté)

Dave Laflamme s’est enrôlé dans les Forces canadiennes en 2004. Choisissant l’infanterie, il se porte aussi volontaire pour joindre une compagnie de parachutistes. «J’avais le goût de partir à l’aventure et d’aider les autres», dit celui-ci.

Alors que l’Afghanistan est au cœur d’une guerre internationale, il s’est retrouvé pendant 12 mois dans une «montée en puissance». Cette expression désigne les entraînements et cours reliés directement à une mission.

«L’objectif était de reprendre du terrain aux talibans. On s’exerçait entre autres au combat en zone urbaine et à bien réagir sur des terrains minés. Les entraînements se déroulaient à Valcartier, en Alberta et au Texas», se souvient le Caporal Laflamme.

Le Caporal Laflamme (à droite) reçoit sa médaille de réussite pour la Marche de quatre jours de Nimègue. (Photo Sergent Pierre Thériault)

Chauffeur de blindé

Membre du Groupement tactique du 3^e Bataillon, au Royal 22^e Régiment, Dave Laflamme s’envole pour l’Afghanistan en août 2007.

«On organisait nos opérations sur des bases fortifiés. J’ai beaucoup travaillé comme chauffeur de VBL III, une sorte de véhicule blindé. On se déplaçait en groupe pour regagner du terrain et des villages en plaçant des check-points, où l’on pouvait monter d’autres bases», explique-t-il.

Dave Laflamme a baptisé son peloton Lucky 7, car aucun soldat n’a trouvé la mort ou subi des blessures pendant la mission, étalée d’août 2007 à mars 2008. Le Prospérien a toutefois frôlé la mort quand son blindé a sauté sur une mine.

«Dans le cockpit, il y a eu un gros boom. Le blindé de 18 tonnes a levé dans les airs. En voulant le remorquer, on a été pris dans une zone de tirs contre les talibans. J’ai vraiment eu peur de mourir», avoue-t-il.

De Valcartier à Beauceville

Après son retour d’Afghanistan, Dave Laflamme a vécu notamment un entraînement dans la jungle à Brunei (2008) et assisté les sinistrés du tremblement de terre en Haïti (2010). Il a également assuré la sécurité d’un hôtel à Chypre, où se reposaient des militaires pendant la guerre en Afghanistan.

«Mon contrat a pris fin en 2010. Pendant trois ans, j’ai quitté ce milieu. J’ai fondé une famille, mais l’armée me manquait. En 2013, je suis devenu réserviste au Régiment de la Chaudière. Cinq ans plus tard, j’ai repris mon travail à temps plein dans les Forces canadiennes», mentionne-t-il.

Aidant aux opérations domestiques et de recrutement, Dave Laflamme était présent à La Marche de quatre jours de Nimègue, aux Pays-Bas, en juillet 2019. Dans cette épreuve d’endurance, les participants devaient parcourir entre 30 et 50 kilomètres par jour.

«C’est un bel exemple d’opportunité pour les réservistes. Le Régiment de la Chaudière est une unité avec beaucoup d’histoire. C’est dommage que peu de gens connaissent l’importance de ce groupe», indique le caporal.

Le recrutement est une activité importante pour le Régiment de la Chaudière.

Technicien en construction

Obtenant son diplôme en charpenterie-menuiserie du CIMIC en 2016, Dave Laflamme a été récemment admis comme technicien en construction dans les Forces canadiennes. En septembre prochain, il déménagera sur la base de Gagetown, au Nouveau-Brunswick.

«Ma femme a joint les Forces canadiennes comme administratrice en ressources humaines. On n’a aucune idée de ce qui nous attend. Nous sommes prêts à travailler n’importe où au Canada. Nous voulons faire découvrir ce pays à nos trois enfants», conclut le Caporal Laflamme.

Source: Frederic Desjardins, La Voix du Sud, le 5 mars 2020

AFFAIRES. Propriété de l’homme d’affaires Samuel Pépin, La Pralinière de Lac-Etchemin ouvrira, d’ici quelques semaines, une quatrième place d’affaires sur la route 204 à Saint-Prosper.

Le casse-croûte La Molle de Saint-Prosper accueillera sous peu la 4e succursale de La Pralinière. (Photo : La Voix du Sud – Serge Lamontagne)

Après avoir vendu ses parts dans le Restaurant La Grille, M. Pépin a fait l’acquisition du populaire casse-croûte La Molle, qui subira d’importantes rénovations.

«Comme je suis toujours propriétaire du bâtiment abritant La Grille, j’aurais pu installer ma succursale au sous-sol de celui-ci, mais j’ai jugé que ce serait plus à propos de me rapprocher du trafic sur la route 204», indique-t-il en ajoutant que la succursale sera ouverte à l’année, tout comme celles de Lac-Etchemin, Saint-Georges et Notre-Dame-des-Pins.

Samuel Pépin, propriétaire de La Pralinière et de BenjaFraises de Saint-Benjamin.

De six à huit personnes devraient y travailler, incluant l’ancienne propriétaire de La Molle, Nathalie Gourde. «Ça va permettre de consolider les emplois à l’atelier de Lac-Etchemin, sans oublier la fraisière de Saint-Benjamin. On est proactifs, on amène de nouvelles choses et les gens nous le rendent bien», signale M. Pépin qui a dit espérer que les travaux de réaménagement du bâtiment seront terminés à temps pour la période de Pâques.

Ce dernier ajoute que la terrasse extérieure sera maintenue et qu’une aire de jeux pour les enfants sera ajoutée.

Source: Serge Lamontagne, L’Éclaireur Progrès, le 9 mars 2020

FRONTIÈRE. La fermeture temporaire de la douane canado-américaine, située à Saint-Zacharie, cause certains soucis aux producteurs acéricoles et forestiers qui doivent se rendre aux États-Unis quotidiennement pour gagner leur vie.

La problématique viendrait du fait que le Canada n’autoriserait plus la circulation d’un douanier américain armé sur le territoire canadien durant une trop longue période. La réplique américaine à cette situation aurait été de fermer indéfiniment le poste le temps qu’une solution ne soit trouvée. Le maire de Saint-Zacharie, Joey Cloutier, fait valoir que les douanes fonctionnent de cette façon depuis très longtemps.

Le député fédéral de Beauce, Richard Lehoux, a été mis au fait de la situation en début de semaine. «Il n’y avait pas déjà assez de problèmes qu’il a fallu qu’ils en ajoutent. Quand on cherche des puces, on est capable de le faire rapidement. L’agent des douanes américaines circule par Jackman pour transiter entre son domicile et le poste frontalier, et a toujours son arme avec lui ce qui fait qu’il se déplace en territoire canadien armé et trop longtemps au goût des autorités canadiennes. Les autorités américaines ont répondu que c’était correct et qu’ils fermeraient le poste lundi (ce matin).

M. Lehoux aimerait que cette décision soit retardée pour laisser aux entreprises en foresterie et acériculture un minimum de temps pour s’adapter ou terminer leur saison. «De toute façon, certaines de ces routes seront bientôt fermées, d’ici deux à trois semaines, pour la période de dégel, jusqu’à la fin juin. On parle de l’équivalent de 300 voyages de bois qui n’a pas encore été transporté et doit l’être d’ici les trois prochaines semaines. Des entreprises québécoises sont déjà en rupture de stock. Ce n’est pas le bon moment. Même scénario pour l’acériculture, alors que c’est maintenant la saison des sucres.»

M. Lehoux indique que le ministre fédéral de la Sécurité publique a été sensibilisé et espère plus d’information à brève échéance. L’Agence des services frontaliers du Canada n’a toujours pas répondu officiellement à nos demandes de la fin de semaine.

Source: Eric Gourde, La Voix du Sud, le 9 mars 2020